Base de connaissances CCM
Systèmes d'exploitation - Linux




Sujet 155 - Comment ça marche "tar"

[ Voir ce sujet en ligne ] - [ Catégorie: Systèmes d'exploitation - Linux ]


La commande tar




Archivage avec "tar"


La commande "tar" permet de rassembler plusieurs fichiers pour les stocker dans un fichier unique, non compressé.

Archiver un dossier (ou répertoire) avec "tar"


tar -vcf nom_archive.tar nom_dossier_à_archiver
tar : la commande
vcf : les options
v : (verbose/parlant) permet d'obtenir une description du contenu archivé (facultatif)
c : (create/créer) pour créer une archive
f : (file/fichier) pour spécifier un nom pour l'archive (en paramètre)
nom_archive.tar : nom à donner à l'archive (le paramètre)
nom_dossier_à_archiver : nom du dossier (ou du répertoire) à archiver

Désarchivage avec "tar"


La commande "tar" s'utilise également pour désarchiver des fichiers, autrement dit pour extraire tous les fichiers individuels contenus dans un fichier d'archivage.

Désarchiver un fichier avec "tar"


tar -vxf mon_fichier.tar
tar : la commande
vxf : les options
v : (verbose/parlant) permet d'obtenir une description des fichiers désarchivés (facultatif)
x : (extract/extraire) pour extraire les fichiers
f : (file/fichier) pour désigner l'archive contenant les fichiers (donnée en paramètre)
nom_archive.tar : le nom de l'archive à extraire (le paramètre)

Note :
Un dossier du même nom que le dossier "original" (et non pas de celui de l'archive) sera créé dans le répertoire courant (à moins que vous précisiez un autre chemin), écrasant un éventuel dossier du même nom.

Désarchiver des fichiers sélectionnés avec "tar"


Vous pouvez également désarchiver une partie seulement d'une archive "tar" et en extraire que des fichiers spécifiques.
tar -xvf mon_archive.tar "*.jpg"
Extrait dans le fichier "mon_archive" tous les fichiers ayant l'extension ".jpg".

Astuce :
Pour obtenir la liste de tous les fichiers contenus dans une archive, utiliser l'option "-t".
tar -tf mon_fichier.tar

Lire la suite

[Linux] Utiliser la commande 'su' »
Publié par jipicy - Dernière mise à jour le 24 novembre 2009 à 09:57 par Jeff




Sujet 156 - [Linux] Utiliser la commande 'su'

[ Voir ce sujet en ligne ] - [ Catégorie: Systèmes d'exploitation - Linux ]




Préambule


La commande "su" (Switch User, appelée plus communément (à tort semble-t'il) "Super Utilisateur" ) permet d'ouvrir une session avec l'ID (IDentifiant) d'un autre utilisateur, ou de démarrer un nouveau shell de connexion.

Se connecter sous un autre ID utilisateur avec "su"


su toto
Après avoir entré votre mot de passe, vous êtes connecté en tant qu'utilisateur "toto", vous êtes toujours dans le même répertoire de travail que précédemment et vous bénéficiez des réglages par défaut de l'utilisateur précédent (shell de connexion, variables d'environnement, permissions diverses...)

Démarrer un nouveau shell de connexion avec "su -"


su - toto
La présence du tiret "-" force le démarrage d'un nouveau shell de connexion, avec ajustement des variables d'environnement et de tous les réglages par défaut selon les préférences de l'utilisateur.
C'est pour ces raisons évidentes qu'il est conseillé lorsque vous vous connectez en tant que super utilisateur "root", d'utiliser la commande :
su -
plutôt que :
su 

Revenir au shell précédent


Taper la commande "exit" ou la combinaison de touches "Ctrl-d" pour fermer le shell courant et revenir au précédent.

Observation : si la ligne de commande n'est pas vide Ctrl-d efface le caractère courant

Suspendre le shell du compte root


Grâce à la commande suspend on peut suspendre le shell root et le placer en arrière-plan.
La commande fg permet de le reprendre.
ccm@debian:~$ su
Password:
debian:/home/ccm# suspend

[1]+  Stopped                 su
ccm@debian:~$ fg
su
debian:/home/ccm#

Notes


-Si vous tapez la commande "exit" ou "Ctrl-d" à partir du shell de connexion original (initial), vous vous trouvez déconnecté du système (Unix - GNU/Linux).
-Si vous étiez connecté (dans un shell) en tant que root et que vous tapez la commande "su user", le système n'exigera pas de mot de passe.

Lire la suite

Désinstaller LILO ou GRUB »
Publié par jipicy - Dernière mise à jour le 3 novembre 2009 à 20:34 par marlalapocket




Sujet 485 - Désinstaller LILO ou GRUB

[ Voir ce sujet en ligne ] - [ Catégorie: Systèmes d'exploitation - Linux ]




-->

A partir d'une disquette de boot de Windows 98


Insérer votre disquette de boot et démarrer (ou redémarrer) votre PC pour booter dessus.
Une fois arriver au "prompt" (ou "invite") "A:\", taper :
fdisk /mbr
Redémarrer votre PC.

Depuis le CD d'install de Windows 2000 ou de Windows XP


Insérer votre CD d'installation et démarrer (ou redémarrer) votre PC pour booter dessus.
Une fois le menu d'install de votre Windows à l'écran choisissez l'option "Réparer une installation de Windows" en appuyant sur R.
Ensuite utilisez la méthode de réparation manuelle par la console en appuyant sur C.
Une fois la console à l'écran, choisissez le système Windows d'où vous désirez travailler (par défaut 1) , tapez ensuite votre mot de passe administrateur (si vous n'en avez pas ne tapez rien puis valider par "Entrée") , et pour finir taper :
fixmbr
Tapez "Exit" pour quitter.
Redémarrer votre PC.

Note : Si vous n'avez pas de CD d'installation de Windows XP (PC pré-installé ou autres), voici un tutoriel qui vous aidera à créer un CD bootable comprenant une Console de Récupération pour Windows XP.
Merci à zerskice pour cette astuce donnée dans cette discussion

Depuis le CD d'install de Mandriva


Insérer votre CD d'installation et démarrer (ou redémarrer) votre PC pour booter dessus.
Quand le "screensplash" de démarrage apparaît, appuyer sur "F1" ou "ESC" (la touche échappement) pour basculer en mode texte, ou bien encore avec les nouvelles versions, choisissez dans le menu le mode "Système de secours".
Une fois au "prompt" (ou "invite") "Boot :", taper :
linux rescue
Le système se charge et vous arrivez sur un écran vous proposant cinq choix.
Choisissez : (aidez-vous des touches fléchées "haut" et "bas" pour mettre votre choix en surbrillance)
Restore Windows Boot Loader
Validez en appuyant sur la touche "ENTREE" en vous déplaçant sur "OK" à l'aide de la touche "TAB" ou de la touche fléchée "droite".
Un nouvel écran apparaît alors vous avertissant que le système a bien trouvé un "Bootloader Linux" sur votre disque dur et qu'il va maintenant le remplacer par un "Bootloader Windows".
Vous pouvez alors continuer en appuyant sur "ENTREE" pour confirmer ou si vous voulez faire marche arrière en appuyant sur "n".


Votre MBR est à nouveau "flambant neuf" pour booter sur votre Windows et le multiboot a disparu !

En utilisant SuperGrubDisk


Si aucune de ces solutions ne marche ou n'est envisageable, il reste tout de même une solution.
Cette solution s'appelle SuperGrubDisk.
Un tutoriel est à votre disposition dans la FAQ : Super Grub Disk Live CD

Restaurer le MBR de Windows 7 (Seven)


Voir ce tutoriel

Merci à Bidouilleu_R pour ce lien.


Have a lot of fun !

Lire la suite

[Linux] Activer l'Ultra DMA sur un disque dur IDE »
Publié par jipicy - Dernière mise à jour le 1 février 2010 à 19:14 par Jeff




Sujet 812 - [Linux] Activer l'Ultra DMA sur un disque dur IDE

[ Voir ce sujet en ligne ] - [ Catégorie: Systèmes d'exploitation - Linux ]


hdparm




Principe


Sous Linux, le mode Ultra DMA n'est pas toujours activé par défaut.
Il existe un utilitaire, fourni avec la plupart des distributions, permettant de le savoir et, le cas échéant, d'activer l'Ultra DMA, il s'agit de hdparm.

Comment se le procurer


Si hdparm n'est pas fourni avec votre distribution, et que le système de paquetages ne permet pas de l'installer facilement, il est toujours possible de l'installer manuellement : hdparm

Mise en oeuvre


Connaître les informations concernant vos disques dur IDE


hdparm -i /dev/hda

(remplacer hda par le nom du disque à examiner)

La sortie de cette commande permet de déterminer si le DMA est supporté et quel mode peut-être activé (précédé d'une astérisque)

Vérifier si l'Ultra DMA est activé


hdparm -d /dev/hda

Activer l'Ultra DMA


hdparm -d1 /dev/hda

Désactiver l'Ultra DMA


hdparm -d0 /dev/hda

Mesurer la performance de vos disques


hdparm -Tt /dev/hda

Lire la suite

Monter une image ISO sous Linux »
Publié par Jeff - Dernière mise à jour le 18 novembre 2009 à 19:46 par marlalapocket




Sujet 906 - Monter une image ISO sous Linux

[ Voir ce sujet en ligne ] - [ Catégorie: Systèmes d'exploitation - Linux ]

Avec Linux il est possible de monter très facilement une image ISO comme n'importe quel périphérique de stockage. Pour pouvoir monter une image ISO, il suffit de la monter comme périphérique de boucle locale (loopback), à condition d'avoir cette option compilée dans le noyau (dans la section Block devices, l'option Loopback device support doit être activée, c'est le cas dans la plupart des distributions).

Il suffit ensuite de monter l'image de la manière suivante :
mount -o loop -t iso9660 fichier.iso /mnt/iso

Lire la suite

Créer une image ISO sous Linux »
Publié par Jeff - Dernière mise à jour le 18 novembre 2009 à 20:23 par M@thew




Sujet 907 - Créer une image ISO sous Linux

[ Voir ce sujet en ligne ] - [ Catégorie: Systèmes d'exploitation - Linux ]

Créer l'image ISO (que l'on appellera par exemple image.iso) d'un disque dans un lecteur CD-ROM (/dev/cdrom par exemple) est un jeu d'enfant :

dd if=/dev/hdd of=mycd.iso

Lire la suite

[Linux] Monter une partition en FAT16 (MS-Dos) »
Publié par Jeff - Dernière mise à jour le 18 novembre 2009 à 19:51 par marlalapocket




Sujet 915 - [Linux] Monter une partition en FAT16 (MS-Dos)

[ Voir ce sujet en ligne ] - [ Catégorie: Systèmes d'exploitation - Linux ]

Pour monter une partition en FAT16, il suffit de taper la commande suivante :

mount -t msdos /dev/hda1 /mnt/hdd


Le système de fichiers msdos (FAT-16) doit être installé dans le noyau (kernel) dans la section FileSystem (kernel/fs/msdos).

Lire la suite

[Linux] Monter une partition Windows (VFAT/FAT32) »
Publié par Jeff - Dernière mise à jour le 22 novembre 2009 à 16:49 par marlalapocket




Sujet 916 - [Linux] Monter une partition Windows (VFAT/FAT32)

[ Voir ce sujet en ligne ] - [ Catégorie: Systèmes d'exploitation - Linux ]

Pour monter une partition en VFAT (système de fichiers sous Windows 95), il suffit de taper la commande suivante :

mount -t vfat /dev/hda1 /mnt/win95

Lire la suite

[Linux] Afficher les informations concernant le processeur »
Publié par Jeff - Dernière mise à jour le 22 novembre 2009 à 16:49 par marlalapocket




Sujet 920 - [Linux] Afficher les informations concernant le processeur

[ Voir ce sujet en ligne ] - [ Catégorie: Systèmes d'exploitation - Linux ]

Pour afficher les informations concernant le micro-processeur (CPU), il suffit de lancer la commande suivante :

cat /proc/cpuinfo 

Pour afficher une information particulière, par exemple le modèle de processeur, il est possible d'utiliser une commande telle que :

cat /proc/cpuinfo | grep model | cut -c14-

Lire la suite

[Linux] Connaître le type d'un fichier »
Publié par Jeff - Dernière mise à jour le 22 novembre 2009 à 16:49 par marlalapocket




Sujet 945 - [Linux] Connaître le type d'un fichier

[ Voir ce sujet en ligne ] - [ Catégorie: Systèmes d'exploitation - Linux ]

Sous les systèmes UNIX (donc sous Linux également) l'extension du fichier n'a aucune forme d'importance, ce qui signifie qu'un fichier nommé fichier.jpg peut aussi bien être une page HTML qu'un son au format WAV et qu'il est tout de même possible de le lire avec les outils existants sur la plate-forme.

Ainsi, pour connaître le type d'un fichier il suffit de lancer la commande :
file nomdufichier

Lire la suite

[Linux] Découper un fichier en plusieurs parties »
Publié par Jeff - Dernière mise à jour le 22 novembre 2009 à 16:48 par marlalapocket




Sujet 953 - [Linux] Découper un fichier en plusieurs parties

[ Voir ce sujet en ligne ] - [ Catégorie: Systèmes d'exploitation - Linux ]

Linux regorge d'outils pratiques permettant de manipuler les fichiers. Il existe ainsi un outil très pratique permettant de découper un fichier en plusieurs partie (afin de le transporter sur des supports de faible capacité par exemple) : il s'agit de split.

L'outil split s'utilise comme ceci :
split -b 1440k mon_gros_fichier
split va ainsi créer des fichiers nommées xaa, xab, xac[, etc], de tailles égales ou inférieures (dans le cas du dernier morceau) à 1440 Ko.

Pour recoller les morceaux il suffit d'utiliser l'outil "cat" de la manière suivante :
cat xaa xab xac > mon_gros_fichier
Voir aussi la commande join particulièrement adaptée.

Lire la suite

[Linux] Compresser/Décompresser un fichier ZIP »
Publié par Jeff - Dernière mise à jour le 22 novembre 2009 à 16:46 par marlalapocket




Sujet 955 - [Linux] Compresser/Décompresser un fichier ZIP

[ Voir ce sujet en ligne ] - [ Catégorie: Systèmes d'exploitation - Linux ]

Les fichiers ZIP sont généralement destinés à un usage sous Microsoft Windows. Le format de compression privilégié sous Linux est GZip (.gz) ou le format Tarball (.tar.gz).

Il est néanmoins possible de compresser et décompresser des fichiers ZIP à l'aide de zip/unzip, disponible sous la plupart des distributions.

Pour compresser un ensemble de fichiers, l'usage est le suivant :
zip -r nom_du_fichier.zip repertoire_ou_fichier

Le commutateur -r indique que le contenu du répertoire doit être compressé ainsi que ses sous-répertoires.

Pour décompresser un fichier, l'usage est le suivant :
unzip nom_du_fichier.zip -d destination

Lien utile


La compression et décompression sur Linux

Lire la suite

[Linux] Forcer la vérification des disques (fsck) »
Publié par Jeff - Dernière mise à jour le 5 novembre 2010 à 11:27 par alex59fr




Sujet 957 - [Linux] Forcer la vérification des disques (fsck)

[ Voir ce sujet en ligne ] - [ Catégorie: Systèmes d'exploitation - Linux ]


Forcer la vérification des disques


Finalité


Sous Linux la vérification des disques se fait grâce à la commande fsck. Toutefois, pour des raisons de sécurité des données présentes sur le disque, il est fortement déconseillé de lancer un fsck sur une partition montée. Or, il est généralement difficile de démonter les partitions nécessitant un fsck car elles sont utilisées par le système.

Solutions


1


L'astuce consiste ainsi à demander au système d'effectuer le fsck au prochain redémarrage. Pour ce faire il suffit de lancer la commande shutdown avec le paramètre -F :
shutdown -r -F now

2


Une alternative consiste à créer le fichier forcefsck à la racine du système :
touch /forcefsck


Lors du redémarrage suivant les disques seront alors analysés et le fichier /forcefsck détruit.

Lire la suite

[Linux] Synchroniser l'horloge système avec un serveur de temps »
Publié par Jeff - Dernière mise à jour le 20 novembre 2009 à 14:34 par marlalapocket




Sujet 958 - [Linux] Synchroniser l'horloge système avec un serveur de temps

[ Voir ce sujet en ligne ] - [ Catégorie: Systèmes d'exploitation - Linux ]

La commande ntpdate permet de synchroniser l'heure du système Linux avec un serveur de temps, par exemple :
ntpdate serveur.de.temps.fr 


L'adresse suivante recense les serveurs de temps pour la France
Si vous êtes dans un autre pays, il est recommandé d'utiliser un serveur de temps proche de votre domicile

Pour synchroniser l'horloge système (matérielle) également, il suffit de lancer cette commande à la suite de la précédente :
hwclock --systohc 

Lire la suite

[Linux] Rapport quotidien des serveurs par mail »
Publié par Jeff - Dernière mise à jour le 22 novembre 2009 à 16:47 par marlalapocket




Sujet 961 - [Linux] Rapport quotidien des serveurs par mail

[ Voir ce sujet en ligne ] - [ Catégorie: Systèmes d'exploitation - Linux ]

L'administration de systèmes Linux est une tâche d'autant plus difficile qu'il y a un grand nombre de serveurs car il faut surveiller continuellement les ressources systèmes et les mises à jour nécessaires pour chacun d'entre eux.

Le script suivant permet de créer un rapport envoyé quotidiennement par mail à l'administrateur et indiquant l'état du disque dur et les mises à jour nécessaire (pour un système Debian, pour les autres systèmes il faut adapter en fonction des systèmes de gestion de packages disponibles :

#!/bin/bash
apt-get update
( 
        echo To: destinataire@domaine.ext
        echo From: systeme@domaine.net
 if [ "$( df -h | grep hda1 | cut -c40-42)" -ge "80" ]; then echo Subject: Rapport du `date +%e\ %B\ %Y` : ESPACE DISQUE FAIBLE
 else echo Subject: Rapport quotidien du `date +%e\ %B\ %Y` pour `hostname`
 fi
        echo Rapport de `hostname`
        echo Usage du disque :
        echo 
        df -h
        echo
        echo Charge du serveur :
        echo
        uptime
        echo
        echo Mises à jour nécessaires
        echo
        apt-get -s upgrade
) | /var/qmail/bin/qmail-inject -fexpediteur@domaine.ext destinataire@domaine.ext


Le script ci-dessus permet d'afficher une alerte dans le sujet du message si le disque hda1 a un taux de remplissage supérieur à 80%. Le système de messagerie utilisé pour l'envoi dans l'exemple est qmail, mais n'importe quel autre commande similaire (par exemple /usr/sbin/sendmail) peut-être utilisée.

Il suffit ensuite de rendre ce script exécutable, par exemple :
chmod +x /home/user/script/dailyreport.sh


Enfin, la création d'une entrée dans la crontab permettra l'envoi quotidien (5h00 du matin dans l'exemple ci-dessous) du message par mail :
crontab -e


Insérer la ligne suivante :
00 5 * * * /home/user/script/dailyreport.sh > /dev/null 2>&1

Lire la suite

[Bootloader] Dual boot : changer le système démarré par défaut »
Publié par Jeff - Dernière mise à jour le 22 novembre 2009 à 16:46 par marlalapocket




Sujet 1178 - [Bootloader] Dual boot : changer le système démarré par défaut

[ Voir ce sujet en ligne ] - [ Catégorie: Systèmes d'exploitation - Linux ]

Pour changer le système démarré par défaut suivant votre "bootloader" il vous faut :
(toutes ces manipulations sont à exécuter en tant que "root")


Pour LILO


Éditer votre fichier de configuration "/etc/lilo.conf".
Remplacer la valeur de la variable "default" par le "label" correspondant au système désiré.
Par exemple dans le fichier qui suit, le système "démarré" sera "linux" :
boot=/dev/hda
map=/boot/map
install=/boot/boot.b
default=linux
prompt
timeout=50
message=/boot/message
 
other=/dev/hda1
        label=windows
        table=/dev/hda
 
image=/boot/vmlinuz
        label=linux
        root=/dev/hda4
        append=""
        read-only
Pour "démarrer" sur "windows" il suffit simplement de changer la variable "default" comme ceci :
boot=/dev/hda
map=/boot/map
install=/boot/boot.b
default=windows
prompt
timeout=50
message=/boot/message
 
other=/dev/hda1
        label=windows
        table=/dev/hda
 
image=/boot/vmlinuz
        label=linux
        root=/dev/hda4
        append=""
        read-only
Après avoir sauvegardé la configuration de votre fichier "/etc/lilo.conf", il est impératif de relancer "lilo" pour que les changements soient pris en compte, sans quoi les modifications n'auront aucun effet !
Donc dans un terminal et toujours en "root", tapez :
/sbin/lilo -v

Pour GRUB


Éditer votre fichier de configuration, en fonction de votre distribution soit "/boot/grub/grub.conf" soit "/boot/grub/menu.lst".
Remplacer la valeur de la variable "default" par le numéro correspondant au système désiré. Attention toutefois la numérotation commence à "0" (zéro).
Par exemple dans le fichier qui suit, le système "démarré" sera "Linux" :
default=0
timeout=10
splashimage=(hd0,0)/grub/splash.xpm.gz

# section to load linux
# entrée 0
title Linux (2.4.18-5.47)
        root (hd0,0)
        kernel /vmlinuz-2.4.18-5.47 ro root=/dev/sda2
        initrd /initrd-2.4.18-5.47.img

# section to load Windows 2000
# entrée 1
title windows
        rootnoverify (hd0,0)
        chainloader +1
Pour "démarrer" sur "Windows" il suffit simplement de changer la variable "default" comme ceci :
default=1
timeout=10
splashimage=(hd0,0)/grub/splash.xpm.gz

# section to load linux
# entrée 0
title Linux (2.4.18-5.47)
        root (hd0,0)
        kernel /vmlinuz-2.4.18-5.47 ro root=/dev/sda2
        initrd /initrd-2.4.18-5.47.img

# section to load Windows 2000
# entrée 1
title windows
        rootnoverify (hd0,0)
        chainloader +1
Sauvegarder votre configuration. Ici pas besoin de relancer "grub", les modifications sont immédiatement prises en compte.

Lire la suite

[Linux] Installer les programmes (gestion des paquets, compil) »
Publié par jipicy - Dernière mise à jour le 6 novembre 2009 à 10:00 par marlalapocket




Sujet 1328 - Linux - Installer les programmes (gestion des paquets, compil)

[ Voir ce sujet en ligne ] - [ Catégorie: Systèmes d'exploitation - Linux ]

« PrécédentSuivant »
Sommaire

  • INSTALLER UN PROGRAMME SOUS LINUX : ****
  • LA GESTION DES PAQUETS ou COMMENT SE SIMPLIFIER LA VIE *
  • UN EXEMPLE DE COMPILATION POUR SE FAIRE LA MAIN **


PREREQUIS :


INTRODUCTION


Comme dit dans le lien www.commentcamarche.net/tutlinux/linrpm.php3 , il existe plusieurs type d'installation, les paquets ou la compilation des sources, la seconde solution étant la plus difficile à réaliser. L'installation des paquets est extrêmement simple, et pour aller jusqu'à éviter de chercher soi-même les paquets, certaines distributions linux ont pris la peine de développer des outils de gestion des paquets.
Cependant il peut arriver que certains programmes (ou les dernières versions de certains programmes) n'existe (pas encore) sous forme de paquet : il faut alors passer par la compilation des sources, dont on verra un exemple en partie III

LA GESTION DES PAQUETS SOUS DIVERSES DISTRIBUTIONS

INTRODUCTION


Les paquets sont à linux ce que sont les .exe à Windows. Ils sont extrêmement faciles à installer dans la plupart des cas, une fois les liens donnés en "Prérequis" ont été suivi.
Ils se presentent sous les extensions .rpm (pour "Red-hat Package Management") sous les distributions Mandrake, RedHat, Fedora Core et Suse, sous la forme .deb pour Debian, Ubuntu etc... et sous la forme .tgz pour Slackware.
Ils s'installent par la commande
rpm -ivh programme.rpm
ou
dpkg -i programme.deb

ou encore
installpkg programme.tgz

Cependant plusieurs problemes peuvent avoir lieu : le paquet que l'on souhaite installer (programme_A) nécessite l'installation d'un autre programme (programme_B) avant notre programme_A : il faut alors aller chercher le paquet du programme_B pour l'installer, mais à nouveau celui-ci peut nécessiter la présence d'un programme_C, et ainsi de suite... C'est ce que l'on appelle les dépendances, et cela peut devenir tres vite compliqué si programme_A dépend de prog_a, prog_b, prog_c et prog_d et que chacun d'eux dépend également d'une dizaine de programmes...
Pour simplifier la vie de l'utilisateur, la plupart des grandes distributions modernes intègrent un système de gestion des paquets, qui va avoir pour rôle (entre autre) de gérer les dépendances à la place de l'utilisateur. Ainsi, l'installation de programme_A se fera par l'appel d'une commande : "installe-moi programme_A", et l'outil de gestion ira chercher sur des sites internet préalablement définis programme_A, vérifiera si programme_A dépend d'autres paquets, et si c'est le cas, il les téléchargera et les installera dans le bon ordre : programme_C, puis programme_B qui dépend de C, puis programme_A qui dépendait de B.
Ces outils sont différents d'une distribution à l'autre, mais obéissent à quelques généralités de fonctionnement

GENERALITES


Ces outils de gestion des paquets servent de la facon suivante : une commande "installe-moi-ca:" (à remplacer par urpmi, apt-get, yum, ...) et le nom du paquet que l'on souhaite :
installe-moi-ca: paquet

Pour cela, il faut donc configurer cet utilitaire en lui disant où chercher les paquets qu'il souhaite installer : c'est ce qu'on appelle lui donner les sources d'où il doit télécharger les programmes. Voyons pratiquement comment cela se passe suivant les différentes distributions.

MANDRIVA ET URPM


Ici, "installe-moi-ca:" s'appelle "urpmi".
Urpm dispose de plusieurs variantes (vous remarquerez qu'il "manque" le i à la fin...)
urpmi qui sert à installer ("i"nstall)
urpme qui sert à désinstaller ("e"rase)
urpmf et urpmq qui servent à faire des recherches ("f"ind et "q"uery)
Chacun de ces utilitaires possède une floppée d'options : se référer au manuel
man urpmi
, idem pour urpme, f, q, pour connaître les différentes options utilisables dans chacun de ces utilitaire. Nous ne regarderons par la suite que urpmi.

Définir des sources pour urpmi


Toutes ces commandes nécessitent les privilèges de super-utilisateur (root) : pour cela, taper su puis votre mot de passe.

Pour pouvoir utiliser urpmi, il faut tout d'abord configurer des sources pour urpmi. Pour cela, on utilise les commandes urpmi.addmedia (pour ajouter une source) et urpmi.removemedia (pour supprimer une source)
La syntaxe est la suivante :
pour ajouter une source :
urpmi.addmedia nom_de_la_source protocole://adresse/du/repertoire/des/paquets/ with chemin/relatif/vers/hdlist.cz

pour supprimer une source :
urpmi.removemedia nom_de_la_source

On peut ajouter comme sources : des sites ftp, des sites http, des CDs, XX??????XXXX
En règle générale, lors de l'installation de Mandrake, on récupère les différents CDs comme source. Si l'on possède une connexion haut débit de type adsl, il est alors préférable de commencer par les supprimmer pour préciser de nouvelles sources qui possèderont les mises à jour (contrairement au CDs ;-) )
urpmi.removemedia -a
supprime toutes les anciennes sources.

Il faut ensuite ajouter les sources que l'on souhaite : on peut par exemple utiliser le site easyurpmi.zarb.org tres bien fait. On ajoute alors les différentes sources : "main" correspondant plus ou moins a ce qu'il y a sur les CDs, "updates" contient les mises à jour, "contrib" correspond a des paquets fournis par d'autres utilisateurs (à utiliser avec modération). Il y a aussi les sources jpackage et plf (penguin liberation front) qui peuvent être ajoutées pour augmenter le nombre de paquets installables par urpmi. Remarquons que ces différents noms sont donnés à titre indicatif, l'utilisateur étant libre de leur donner le nom qu'il souhaite.
Exemple détaillé : la source "main"
urpmi.addmedia main fr2.rpmfind.net/linux/Mandrakelinux/official/10.1/i586/media/main with media_info/hdlist.cz

il se peut parfois qu'on trouve "with ../media_info/hdlist_main.cz" : cela signifie que le "hdlist" pour "main" se situe à : ....media/media_info/hdlist_main.cz : on est remonté avec .. d'un cran dans l'arborescence avant de redescendre vers media_info/

reste à installer les différentes sources de la même façon : suivre pour cela soit les indications de easyurpmi, soit fouiller un peu dans le site ftp pour trouver ce qui vous intéresse...
on pourra par exemple ajouter :
urpmi.addmedia updates fr2.rpmfind.net/linux/Mandrakelinux/official/updates/10.1/main_updates with media_info/hdlist.cz

urpmi.addmedia contrib fr2.rpmfind.net/linux/Mandrakelinux/official/10.1/i586/media/contrib with media_info/hdlist.cz
urpmi.addmedia jpackage fr2.rpmfind.net/linux/Mandrakelinux/official/10.1/i586/media/jpackage with media_info/hdlist.cz
urpmi.addmedia plf-free ftp.free.fr/pub/Distributions_Linux/plf/mandrake/free/10.1 with hdlist.cz
urpmi.addmedia plf-nonfree ftp.free.fr/pub/Distributions_Linux/plf/mandrake/non-free/10.1 with hdlist.cz

Voilà, on a installé les différentes sources pour urpmi!

Récapitulatif
su
xxxxxx <-- mot de passe root
urpmi.removemedia -a
urpmi.addmedia nom dossier_des_rpm with chemin_relatif/hdlist.cz

Mise à jour des sources


Les distributions linux et les paquets associés sont constamment en évolution, c'est pourquoi il est conseillé, par exemple avant d'installer certains paquets, de faire une mise à jour de ses différentes sources pour

Installer un programme grâce a urpmi


C'est là qu'on comprend toute la puissance de l'utilisation de ce type de gestionnaire de paquet...
Dans un terminal, on passe en super-utilisateur (su) , et si l'on souhaite installer le paquet "paquet", on tape :
urpmi paquet


Exemple : mettons que l'on souhaite installer gedit :
urpmi gedit
fera l'affaire!!
un autre exemple intéressant : vous souhaitez installer un "équivalent" libre d'Office, mais vous ne savez pas comment il s'appelle sous linux? vous pouvez tabler sur le fait que le paquet contiendra au moins la chaine de caractères "office" : vous pouvez tenter
urpmi office

là un utilisateur de mandrake pourrait me donner ce que sort exactement le programme????
il vous propose donc les différents noms de paquets contenant office!
une fois le choix fait (par exemple pour openoffice), vous le précisez!
urpmi openoffice.org

est ce le bon nom de paquet ?

man urpmi
vous donnera les différentes options utlisables avec urpmi pour une utilisation avancée (par exemple spécifier une source, ignorer les dépendances, etc etc)
il est également possible de chercher les paquets grâce à urpmf ou urpmq (voir
man urpmf
et
man urpmq
)
enfin, on peut tester la possibilité d'installer un paquet grâce à
urpmi --test paquet


Récapitulatif
su
xxxxxx <-- mot de passe root
urpmi paquet

Pour une mise à jour de tous les paquets déjà installés :

urpmi.update -a
urpmi --auto-select

pour tester la possibilité d'installation de "paquet"

urpmi --test paquet

Desinstaller un programme grâce a urpme


Le paquet que vous venez d'installer ne vous plait pas? ou vous n'en avez finalement pas l'utilité? Rien de plus facile que de le supprimer! toujours en tant que super-utilisateur, il vous suffit d'entrer
urpme gedit
par exemple pour supprimer gedit précédemment installé.

Récapitulatif
su
xxxxxx <-- mot de passe root
urpme paquet

Gestion en mode graphique


Je connais pas, mais je sais que ca existe , genre dans drakconf, installer paquets, etc : qqn pour détailler ca??

DEBIAN ET APT-GET


Ici, "installe-moi-ca:" s'appelle "apt-get".
Les différentes options d'apt-get sont encore une fois décrites dans la page de manuel :
man apt-get

Définir les sources pour apt-get


Elles sont définies dans le fichier /etc/apt/sources.list, et se présentent sous la forme d'une ligne comprenant :
type adresse version nom1 nom2 ...

type : peut etre "deb" pour les paquets ou "deb-src" pour les sources de programmes
adresse : adresse vers le dossier de la distribution
version : version de la distribution : stable, testing ou unstable
noms : nom des sous répertoires de adresse/dists/version/

Exemple : si l'on possede la version testing de Debian : une ligne comme ceci :
deb ftp.fr.debian.org/debian testing main contrib non-free

dans le /etc/apt/sources.list fera l'affaire.
on peut ajouter
deb ftp.fr.debian.org/debian-non-US testing main contrib non-free

pour les paquets labellé "non US", et :
deb-src ftp.fr.debian.org/debian/ testing main contrib non-free

pour les paquet-source de programme.
Le fichier /etc/apt/sources.list est à éditer "à la main" en tant que super-utilisateur

Mise à jour des sources


La mise à jour des sources se fait grâce à la commande :
apt-get update

Installer un programme


Un paquet s'installe grace à la commande :
apt-get install paquet


Exemple : si on souhaite installer gedit :
apt-get install gedit

donne :
Lecture des listes de paquets... Fait
Construction de l'arbre des dépendances... Fait
Les paquets supplémentaires suivants seront installés :
docbook-xml gedit-common gnome-keyring libbonoboui2-0 libbonoboui2-common libeel2-2 libeel2-data
libgail-common libgail17 libgnome-keyring0 libgnomeui-0 libgnomeui-common libgtksourceview-common
libgtksourceview1.0-0 libscrollkeeper0 scrollkeeper
Paquets suggérés :
docbook docbook-doc docbook-dsssl docbook-xsl docbook-stylesheets docbook-xsl-stylesheets
gnome-icon-theme
Les NOUVEAUX paquets suivants seront installés :
docbook-xml gedit gedit-common gnome-keyring libbonoboui2-0 libbonoboui2-common libeel2-2
libeel2-data libgail-common libgail17 libgnome-keyring0 libgnomeui-0 libgnomeui-common
libgtksourceview-common libgtksourceview1.0-0 libscrollkeeper0 scrollkeeper
0 mis à jour, 17 nouvellement installés, 0 à enlever et 4 non mis à jour.
Il est nécessaire de prendre 5584ko dans les archives.
Après dépaquetage, 24,7Mo d'espace disque supplémentaires seront utilisés.
Souhaitez-vous continuer ? [O/n]

on voit qu'apt-get nous dit quels sont les paquets qui doivent être installés pour satisfaire les dépendances

On peut également faire une mise à jour du système grâce à :
apt-get dist-upgrade

qui va vérifier toutes les mises à jour des paquets actuellement installés et faire la mise à jour si nécessaire

Récapitulatif
apt-get install paquet
apt-get dist-upgrade
apt-get upgrade paquet

Desinstaller un programme


La désinstallation de "paquet" se fait grâce à :
apt-get remove paquet


apt-get télécharge les paquets .deb avant de les installer, aussi de temps en temps est il utile de nettoyer cette base de donnée temporaire :
apt-get clean

Autres outils Debian


Il existe d'autres outils Debian permettant la gestion de paquets. On peut citer principalement synaptic, dselect et aptitude
pour les installer, rien de plus facile désormais ! :
apt-get install synaptic dselect aptitude

On les lance grâce à
aptitude
ou
dselect
ou encore
synaptic

aptitude me semble le plus abouti, il est "quasi graphique" : il fonctionne dans un terminal, mais les menus sont accessibles à la souris. Il permet de faire des recherches sur une partie du nom du paquet, de voir pour chaque paquet ceux dont il dépend, ceux qui dépendent de lui, les paquets qui sont utilisés en association avec lui, etc etc. Tres pratique, donc à essayer absolument!
dselect possede un menu en mode texte, et peut être déroutant au début. Il a tendance à laisser sa place à aptitude.
je connais pas synaptic par contre...qqn pour un dire qques mots?

FEDORA ET YUM



SLACKWARE


Les paquetages de cette distribution sont des ensembles de fichiers réunis en un seul grâce à l'utilitaire "tar" puis compressés en gzip.
Leur extension est .tgz (une contraction de tar.gz). Ca peut prêter à confusion: on a pour habitude d'associer tar.gz aux sources archivées d'un logiciel. Ici, ce n'est pas le cas: ce ne sont pas des sources mais bien des fichiers binaires qui sont contenus dans ces archives. Tout comme avec les paquetages des autres distributions (hormis Gentoo et dérivés).

Sous slackware, vous avez un gestionnaire de paquetage fourni d'office: pkgtools.
On pourrait le comparer à dpkg sous debian: c'est le gestionnaire de base pour installer, enlever, créer un paquetage mais il n'ira pas chercher les dépendances à votre place. Bien que ce paragraphe soit
sensé n'introduire que les gestionnaires de paquets qui gèrent automatiquement les dépendances (les autres sont évoqués en introduction), Il faut quand même en parler ici car vous pouvez en avoir besoin justement pour installer un gestionnaire de paquet plus évolué :-)

Pour installer un paquet avec pkgtools:
installpkg chemin_vers_un_paquet.tgz

Pour le supprimer:
removepkg nom_paquet #Pas de .tgz à la fin

Pour le mettre à jour:
upgradepkg nom_ancien_paquet%chemin_vers_nouveau_paquet.tgz

=> slackware.com/config/packages.php

Mais si vous ne voulez pas vous prendre la tête à gérer les dépendances vous mêmes (et c'est tout à fait compréhensible), vous pouvez utiliser un gestionaire de paquet plus évolué comme slackpkg.
slackpkg.sourceforge.net/
Pour l'installer, suivez scrupuleusement la partie "install" sur le lien du dessus. En résumé et pour éclaircir un peu l'anglais:

Et voilà, lancez la commande précédente de temps en temps pour mettre à jour votre liste des paquetages.
Pour installer un paquet:
slackpkg install nom_paquet

Ô merveille vous pouvez même vous permettre des approximations dans le nom du paquetage, slackpkg vous proposera une liste avec des noms de paquets approchant celui que vous avez demandé.
Mettre à jour vos paquets (automatiquement tous ceux pour lesquels il ya une mise à jour):
slackpkg upgrade

Chercher le nom d'un paquet:
slackpkg search nom_fichier
où nom_fichier est le nom d'un fichier se trouvant dans le paquet que vous cherchez (bien pratique).


Slackpkg n'est pas le seul gestionnaire de paquetages évolué sous Slackware, n'hésitez pas à jeter aussi un coup d'oeil sur swaret et slapt-get:
swaret.sourceforge.net/index.php
freshmeat.net/projects/slaptget/

ALIEN : LA SOLUTION VENUE D'AILLEURS...


Vous souhaitez installer la derniere version de votre programme préférée, et tous les paquets sont disponibles!! enfin, presque tous... tous sauf celui de votre distribution.... Il va vous falloir compiler les sources, et la dernière fois que vous aviez tenté l'expérience, cela avait été catastrophique.... il vous reste peut etre un dernier espoir : il s'appelle alien, et est utiliser pour "transformer" un paquet .rpm en .deb, ou le contraire... il peut gérer les paquets rpm, deb, slp, tgz et pkg (pour Solaris). Cependant il reste et restera sans doute toujours un programme "de test" qui ne sera jamais efficace a 100%
Cependant, il peut être intéressant de tenter cette solution avant de compiler les sources. Pour l'installer, apt-get ou urpmi devrait faire l'affaire
ensuite
alien --to-deb paquet.rpm
créera le fichier paquet.deb que vous pourrez installer par
dpkg -i paquet.deb

(voir www.commentcamarche.net/tutlinux/linrpm.php3 pour l'installation des paquets)
une lecture attentive de
man alien
vous permettra de trouver les options adaptées à votre distribution.

UN EXEMPLE DE COMPILATION DE SOURCES

RAPPELS


Rien à faire, vous n'arrivez pas à trouver un seul paquet ou même alien ne vous aide pas pour installer votre programme... il va falloir avoir recours à l'installation du programme à partir du code source...
il se présente généralement sous la forme d'un fichier compressé (.tar.gz ou .tar.bz2).
La procédure est détaillée ici : www.commentcamarche.net/tutlinux/linrpm.php3 et rappellons là de façon succinte :

Cependant, la plupart des nouveaux arrivants sous linux se précipitent sur des programmes très compliqués à installer supposant l'installation préalable d'un grand nombre de paquets dits "de développement" du type toto-dev, toto-devel, ou libtoto, sans compter toutes les dépendances tordues qui sont éventuellement nécessaires
Nous allons ici faire l'installation simple d'un programme ne dépendant que d'un minimum de chose pour prendre en main la procédure d'installation.

PROGRAMMES NECESSAIRES A LA COMPILATION


Pour l'exemple, et voir si on a bien compris la procédure, nous allons installer lynx qui est un navigateur internet en mode console. Comme il s'agit d'un programme relativement simple (mode console), il ne dépend que de peu de choses. Mais puisqu'il s'agit du code source du programme, il nous faudra au moins un compilateur! (qui va "traduire" les lignes de codes vers un exécutable).
Pour lynx, il s'agit de gcc
Pour vérifier que vous l'avez, taper
which gcc

Si vous récupérez quelquechose comme
/usr/bin/gcc
, vous avez bien gcc
Sinon, si vous avez suivi ce qui se fait au dessus, et suivant votre distribution, vous pouvez utiliser
urpmi gcc
ou
apt-get install gcc
ou encore
yum gcc
devraient faire l'affaire

LA COMPILATION !


Le but est ici de vous fournir (avec des explications) toutes les étapes nécessaires à la compilation du programme, en partant de l'hypothèse que vous possédez tous les programmes, compilateurs et autres nécessaires.
Commencons par récupérer le code source du programme qui nous intéresse.
lynx.isc.org/release/lynx2.8.5.tar.bz2 pour l'archive au format .tar.bz2
et on la télécharge dans /home/toto/ (si l'utilisateur s'appelle toto => à remplacer par votre nom d'utilisateur! si vous ne le connaissez pas,
ls -l /home
vous fournira une liste d'utilisateurs : a vous de remplacer "toto" par le bon!)
Ensuite, on ouvre une fenetre de terminal, et on se déplace dans /home/toto, en tant qu'utilisateur normal!! (toto, et pas le super utilisateur root)
cd /home/toto

ls -rtl
: vous verrez apparaitre dans la liste (sans doute parmi les dernieres positions, le fichier "lynx2.8.5.tar.bz2". Comme on l'a déja dit, il s'agit d'une archive, comme un .zip ou un .rar : il faut donc en extraire le contenu. Pour cela, on utilise la commande tar (cf www.commentcamarche.net/tutlinux/linrpm.php3)
tar xvfj lynx2.8.5.tar.bz2

vous devez voir défiler des lignes, qui correspondent aux fichiers qui sont extraits de l'archive
. 
. 
. 
lynx2-8-5/test/ 
lynx2-8-5/test/tabtest.html 
lynx2-8-5/test/iso8859-1.html 
lynx2-8-5/test/TestComment.html 
lynx2-8-5/test/ISO_LATIN1_test.html 
lynx2-8-5/test/README.txt 
. 
. 
.

ici, vous voyez que tous ces fichiers ont pour nom un nom qui commence par lynx2-8-5/ : il s'agit du dossier dans lequel sont effectivement extraites les sources.
Déplacons nous vers ce dossier :
cd lynx2-8-5/
et regardons ce qu'il contient :
ls

Nous voyons plein de fichiers, dont les plus important sont : configure?? Makefile?? NON!! README et INSTALLATION bien sur!!
Je vous épargne leur lecture ici, mais pour compiler un programme plus complexe, cela peut s'avérer utile et nécessaire!
Normalement, la premiere étape de la compilation correspond a la configuration grace a ./configure : ici, pour éviter de reinstaller lynx qui est peut etre deja installé, et pour vérifier que ce qu'on va faire fonctionne correctement, nous allons creer un dossier "Install_test" dans lequel nous installerons la version compilée.
mkdir Install_test

et on va configurer en précisant que ce répertoire sera le répertoire où on installera notre nouveau programme grâce à l'option --prefix= dans ./configure :
./configure --prefix=/home/toto/lynx2-8-5/Install_test
(en prenant soin de remplacer "toto" par le bon utilisateur)
le système vérifie alors que le compilateur est présent, d'autes options, ou facon de compiler/installer le programme, mais il vous dit tout! (ce qui s'avère utile lors d'un plantage : on peut alors savoir ce qui manque à la configuration)
Une fois configuré, il faut compiler le programme grâce à make
make

il défile tout un tas de lignes de codes correspondant aux fichiers compilés, aux options de compilation utilisées, etc etc
il reste à installer le programme : pour cela, il faut les privilèges de super utilisateur
su 
xxxxxx <-- votre mot de passe "root" 

et enfin :
make install

A ce stade, si tout s'est bien passé, votre programme est installé dans /home/toto/lynx2-5-8/Install_test/bin et vous pouvez le lancer par :
/home/toto/lynx2-8-5/Install_test/bin/lynx

votre terminal se colore, et vous arrivez dans un menu un peu bizarre "Lynx source distribution and potpourri". Touche "q" pour quitter : c'est gagné!!! vous avez compilé et installé votre programme! Nous n'apprendrons pas a nous en servir ici...
si vous souhaitez qu'il soit installé sur le systeme et que vous puissiez le lancer en ne tapant que "lynx", il vous faudra tout reprendre en n'utilisant PAS l'option --prefix=

Pour effacer le programme :
cd /home/toto/lynx2-8-5/ 
make uninstall 
make clean

DESINSTALLATION


Pour l'installation par compilation, se pose le probleme de la desinstallation et donc de la mise à jour du logiciel.

- la commande "make uninstall": elle n'est possible que si d'un part, on a conservé le repertoire servant à la compilation (pour reprendre l'exemple précédent, il s'agit du repertoire /home/toto/lynx2-8-5/ ) et d'autre part que la desinstallation soit prévu c'est à dire des regles pour fabriquer la cible "uninstall" (make uninstall").

- supprimer les fichiers générés par l'installation via le "make install": cela devient compliquer dans la mesure ou il faut repérer l'emplacement de ces fichiers générés. C'est alors la seule solution si aucune regle pour le "uninstall" n'a été prévu.
Son atout est de permettre l'installation d'un logiciel compilé à la maniere d'une installation par paquetage: le logiciel compilé se retrouve alors dans la liste des logiciels dans son gestionnaire de paquetages. D'ailleurs, un paquetage correspondant à notre logiciel compilé, au format de celui de la distribution (*.deb pour les Debian-like ou *.rpm pour les distributions à base de rpm) est alors généré dans le repertoire de compilation.
On suit alors la séquence:

./configure -> make -> checkinstall

au lieu de la classique:

./configure -> make -> make install

Il est alors demandé de fournir diverses informations (création ou non de la doc correpondante, commentaires) afin de finaliser la création du paquetage correpondant.

A noter que checkinstall reconnait le format de paquetage à générer dans le cas d'une Ubuntu. En regle generale, pour une Fedora par exemple, il est demandé de préciser le format du paquetage à créer.
-pour les Debian-like:
 dpkg -r paquetage_de_mon-logiciel_compilé

-pour les distrib à base de rpm:
rpm -e paquetage_de_mon-logiciel_compilé

Pour plus de précision voir :
-le site de checkinstall: asic-linux.com.mx/~izto/checkinstall/index.php
-le tutoriel sur trustonme.net: www.trustonme.net/didactels/117.html

ASTUCES - CONSEILS


mkdir /usr/src/progperso

- telecharger www.fr.linuxfromscratch.org/view/blfs-5.0-fr/general/bc.html : c'est un tar.gz : l'enregistrer dans votre dossier /usr/src/progperso par ex
cd /usr/src/progperso 
tar xvzf bc-1.06.tar.gz  
cd bc-1.06 
mkdir install_perso 
./configure --prefix=/usr/src/progperso/install_perso 
make 
su 
xxxxxx 
make install 

Puis
exit 
/usr/src/progperso/install_perso/bin/bc

exit pour quitter le mode root, la ligne suivante pour lancer votre programme bc

- avec checkinstall:
Si on substitue alors la commande "make install" par "checkinstall", alors on nous demande s'il faut générer la doc correspondante à notre logiciel:
The package documentation directory ./doc-pak does not exist. 
Should I create a default set of package docs?  [y]: n

Personnellement, je reponds non, mais cela n'a pas vraiment d'importance dans le fonctionnement de notre logiciel.

Il vient ensuite une demande d'informations pour ce logiciel:
Installing with "make install"... 

========================= Installation results =========================== 
[...] 
======================== Installation succesful ========================== 

Copying files to the temporary directory...OK 

Striping ELF binaries and libraries...OK 

Compressing man pages...OK 

Building file list...OK 


Please write a description for the package. 
End your description with an empty line or EOF. 
>>une calculatrice en mode console 
>> 
 

Cette description concerne les informations affichées par le gestionnaire de paquetage à propos du paquetage. Là on peut d'indiquer par exemple qu'il s'agit d'un calculatrice en mode console.
On peut d'ailleurs noter que "checkinstall" passe par un "make install" pour génrer notre futur paqueatage.

This package will be built according to these values: 

0 -  Maintainer: [ root@localhost.localdomain ] 
1 -  Summary: [ une calculatrice ] 
2 -  Name:    [ bc-1.06 ] 
3 -  Version: [ 1.06 ] 
4 -  Release: [ 1 ] 
5 -  License: [ GPL ] 
6 -  Group:   [ checkinstall ] 
7 -  Architecture: [ i386 ] 
8 -  Source location: [ bc-1.06 ] 
9 -  Alternate source location: [  ] 

Enter a number to change any of them or press ENTER to continue: 

On peut ensuite modifier l'entete du futur paquetage en verifiant que les informations sont exactes.


  • Debian package creation selected ***
Building Debian package...OK Installing Debian package...OK Erasing temporary files...OK Deleting temp dir...OK
Done. The new package has been installed and saved to /usr/src/progperso/bcbc-1.06/bc-1.06_1.06-1_i386.deb You can remove it from your system anytime using: dpkg -r bc-1.06

Dans le cas d'une Debian-like (ici Ubuntu 5.10), on obtient alors le paquetage bc-1.06_1.06-1_i386.deb qui est créé dans le repertoire de compilation.
Et comme indiqué, il suffit d'un "dpkg -r bc-1.06" pour facilement desinstaller notre calculatrice.

A noter que dans le cas, par exemple, de la Fedora, le paquetage n'est pas automatiquement installé. De plus; celui-ci se retrouve lors de sa création dans le repertoire /usr/src/redhat/RPMS/architecture/.
Publié par Phiphi57 - Dernière mise à jour le 23 juin 2011 à 20:57 par @ntoine
Ce document intitulé « Linux - Installer les programmes (gestion des paquets, compil) » issu de CommentCaMarche.net (CCM) (www.commentcamarche.net) est mis à disposition sous les termes de la licence Creative Commons. Vous pouvez copier, modifier des copies de cette page, dans les conditions fixées par la licence, tant que cette note apparaît clairement.




Sujet 1377 - Création d'un CDrom de boot sous Linux

[ Voir ce sujet en ligne ] - [ Catégorie: Systèmes d'exploitation - Linux ]


Création d'un CDrom de boot




Principe


Émulation d'une disquette de boot pour kernel 2.6

Prérequis :


Mise en oeuvre


Préliminaires


Ouvrez un terminal console et logguez-vous "root" :
[jp@Mandrake tmpfs]$ su -
Password:*********
[root@Mandrake root]#
Déterminez la version de votre kernel (noyau) grâce à la commande "uname -r" :
[root@Mandrake root]# uname -r
2.6.3-19mdk
[root@Mandrake root]#

Création de l'image


Maintenant passons à la création de l'image (iso) de boot :
[root@Mandrake tmpfs]#  mkbootdisk --device cdbootdisk.iso -v --iso 2.6.3-19mdk
Installing isolinux... done
Copying /boot/vmlinuz-2.6.3-19mdk... done.
Copying /boot/initrd-2.6.3-19mdk.img... done.
Configuring bootloader... done.

Size of boot image is 4 sectors -> No emulation
[root@Mandrake tmpfs]#

Explications :



Vérifions la création du fichier ainsi que sa taille (commande "ls -lh") :
[root@Mandrake tmpfs]# ls -lh
total 2,0M
-rw-r--r--  1 root root 2,0M mar 17 12:22 cdbootdisk.iso
[root@Mandrake tmpfs]#

Gravure


Il ne nous reste plus qu'à graver notre image sur un CD-r ou CD-rw. Pour celà nous allons utiliser la commande "cdrecord".

Petit rappel : depuis la version du noyau 2.6, les graveurs ne sont plus émulés comme des périphériques "SCSI" comme c'était le cas pour le noyau 2.4. De ce fait nous n'avons plus besoin d'avoir recours à la commande "cdrecord -scanbus" pour connaître les paramètres à passer à l'option "dev=" (qui étaient du genre "dev=1,0,1"), mais il suffit de donner le chemin direct à votre périphérique, du genre "dev=/dev/hdd".

Création du CD


Pour ceux qui désirent employer un CD-rw, commençons par effacer notre galette :
[jp@Mandrake tmpfs]$ cdrecord dev=/dev/hdd blank=fast
La galette vierge, passons à l'étape suivante, la gravure de notre image "iso" :
[jp@Mandrake tmpfs]$ cdrecord -v -dao speed=4 dev=/dev/hdd cdbootdisk.iso
Voilà, il ne nous reste plus qu'à rebooter notre système, en ayant pris soin de placer notre CD dans le lecteur approprié et d'avoir configuré le BIOS pour booter sur le CDrom en premier...

Lire la suite

[Linux] Problèmes de son »
Publié par jipicy - Dernière mise à jour le 17 novembre 2009 à 18:01 par marlalapocket




Sujet 1547 - [Linux] Problèmes de son

[ Voir ce sujet en ligne ] - [ Catégorie: Systèmes d'exploitation - Linux ]

La gestion du son sous GNU/Linux est assez complexe et peut générer pas mal d'erreurs. Cet article n'a pas vocation d'expliquer dans le détail comment Linux gère le son, mais vous trouverez ici des solutions à certains problèmes courants.


Le constat


Plusieurs problèmes sont possibles

Pistes de solutions


1° cas : CD audio


J'ai constaté qu'une solution facile pour les utilisateurs de Mandriva est de lire le CD par kaffeine. Sinon, il s'agit souvent simplement d'un problème de raccord entre le lecteur CD/DVD et la carte son par le câble son. Je ne sais pas pourquoi, mais il semble que le son de CD est analogique et ne passe pas par la nappe ide, et on est obligé de passer par un petit câble (2 fils entortillés) pour le son. Il arrive parfois, si vous avez 2 lecteurs, qu'il n'y ait qu'un seul câble son, à vous de choisir quel lecteur vous utiliserez pour écouter vos CD favoris. Pour vérifier cela, on est bien sûr obligé d'ouvrir son ordinateur (donc pour les portables, je le déconseille fortement).

Cela explique aussi pourquoi on ne monte pas les CD audio pour les lire.

2° Cas : WMA/WMV


Il faut savoir que les formats wma et wmv veulent dire Windows Media Audio et Windows Media Vidéo. Ce sont donc des formats propriétaires, qui ne sont pas supportés par tous les lecteurs média.
Si vous utilisez une distribution avec le système de paquets rpm, vous avez de la chance, car il existe un paquet xmms-wma pour red hat, par exemple dag.wieers.com/packages/xmms-wma/, et donc les sources existent pour celui qui veut compiler lui-même. (TODO cas de totem)

Sinon la solution de facilité est de changer de lecteur media, pour vlc, paquet vlc, ou Mplayer, paquet mplayer-k6 pour amd, et mplayer-586 pour pentium I à IV, www.mplayerhq.hu/homepage/index.html qui viennent de FERMER à cause des nouvelles lois européennes sur les brevets !!! (pour debian (sarge), ajouter deb ftp.nerim.net/debian-marillat/ testing main à votre /etc/apt/sources.list). Je ne sais donc pas où on peut encore trouver les sources.

Note: Le site de Mplayer n'a pas fermé, mais il y a un message sur la page d'accueil. Il suffit de cliquer sur le lien en bas pour accéder au reste du site.... Les sources de mplayer sont disponibles ici :
www.mplayerhq.hu/homepage/design7/dload.html

3° Cas : /dev/dsp


Dans ce cas, si votre carte son est sur un port PCI, vérifier simplement si elle est bien enfoncée. Si elle l'est bien, ou si c'est une carte son intégrée, je crains qu'elle soit cramée.

4° Cas : problème de mélangeur (mixer)


Je n'ai toujours pas pigé d'où vient cette erreur, mais pour la résoudre, une mise à jour du système, ou uniquement du noyau, peut suffire. Pour mettre le système à jour, ne pas oublier d'enlever les anciennes sources (urpmi.removemedia -a) (Voir : Linux - Installer les programmes)


Pour mettre un noyau de Mandriva à jour :

5° Cas : pas de son


Alors là, ça peut être beaucoup de choses ! On va commencer par le plus simple à vérifier. Je suppose que vous avez du matériel un peu récent et que vous utilisez alsa. (TODO compléter oss !)

a ) Tout d'abord avez-vous bien mis le volume correctement ! pour vos baffles, je vous fais confiance. Mais il faut aussi le mettre pour le mixeur.
Le mixeur de base se lance par la commande alsamixer. Il doit être disponible pour toutes les distributions, mais son utilisation n'est pas instinctive. Man alsamixer vous dira tout et google complétera. Pour pouvoir utiliser le mixeur plus facilement, il existe plusieurs mixers différents : aumix, kmix pour les plus courants, alsamixergui pour l'interface graphique de alsamixer, gamix, gom, gom-x, gnome-alsamixer, ... (voir la description des paquets respectifs pour votre distribution) Ce sont à chaque fois des logiciels qui utilisent alsamixer, mais qui sont plus faciles d'emploi.

b) Vérifiez aussi que vous avez les codecs pour lire le format audio. Je pense que la plupart sont fournis avec le paquet mpg321. Normalement, ils doivent être des dépendances du lecteur, donc c'est pas censé poser de problème, sauf si vous avez compilé le lecteur vous-même.

c ) Votre compte est-il bien repris dans le groupe audio. Pour vérifier, tapez groups dans un terminal, et il vous renverra tous les groupes dont votre compte fait partie, et vérifiez que audio soit bien repris. S'il n'est pas repris, taper
# adduser toto audio
(toto à remplacer par votre nom).

d ) Le plugin du lecteur media : Je n'ai jamais vu que cela posait problème, mais il vaut mieux quand même vérifier, c'est assez facile. Par exemple pour xmms, cliquez droit => option => Préférences => plugin d'entrée. Il doit y avoir plusieurs lignes du genre

Générateur de tonalité 1.2.10 [libtonegen.so]
Lecteur de CD Audio 1.2.10 [libcdaudio]
Lecteur de MPEG couche 1 / 2 / 3 1.2.10 [libmpg123.so] ...

Pour Mplayer, même chose, clic droit => préférences => codec and demixer, et vous avez la liste des familles de codecs (s'il y en a, ça doit être bon).

Si j'ai bien compris, VLC est un peu spécial car il ne nécessite pas de codecs.

e) Si tout ce qui vient avant n'a pas résolu votre problème, alors il faut croire que votre carte son n'est pas bien reconnue. Je sais qu'il y a moyen de voir cela avec les interfaces graphiques de chaque distribution, mais comme c'est différent pour chaque distribution et que je connais mieux en ligne de commande, on va faire en ligne de commande.

La première chose à regarder, c'est s'il y a déjà des modules pour le son chargé dans votre noyau. Pour cela, la commande est lsmod, en simple utilisateur, qui doit vous retourner quelque chose comme :

Module                  Size      Used by
snd_cmipci              26624  2
snd_opl3_lib            8640   1 snd_cmipci
snd_hwdep               7044   1 snd_opl3_lib
snd_mpu401_uart    5632   1 snd_cmipci
snd_rawmidi            19232 1 snd_mpu401_uart


Dans ce cas-ci, tous les modules chargés concernent le son (snd au début) et ils dépendent, directement ou non, de snd_cmipci, qui est le driver de ma carte son.

Si vous n'avez aucun module qui commence par snd, ça peut être la source de vos problèmes. Et s'il y en a un, il faut vérifier que ce soit le bon. Il est aussi possible que le driver de la carte son soit monté en dur, mais il faut vérifier aussi, et ça tombe bien, c'est exactement la même méthode.

Il faut commencer par déterminer quelle est exactement votre carte audio (lspci peut vous aider), puis allez voir sur le site alsa, www.alsa-project.org/alsa-doc/, si votre carte est bien supportée. Enfin, recompiler votre noyau en activant, en module, le bon driver. Pour cela, les sites http://formation-debian.via.ecp.fr/wiki/index.php/Compiler_son_propre_noyau et casteyde.christian.free.fr/online/install_linux/a11036.html vont bien vous aider.
Dans les cas les plus courants, il ne faut même pas patcher le noyau, celui fourni par kernel.org étant déjà bien complet.

Lors du make menuconfig, allez dans Device Drivers => Sound => Advanced Linux Sound Architecture => PCI devices (même pour les cartes son intégrées, elles sont considérées comme mises sur pci) et là, choisir le driver qui correspond à votre carte son. Ne pas hésiter à lire le help, car il fournit pas mal de renseignements. Les cartes son intégrées les plus courantes sont Intel/SiS/nVidia/AMD/ALi AC97 Controller (module snd-intel8x0) et VIA 82C686A/B, 8233/8235 AC97 Controller (module snd-via82xx).

Quelques commandes bien utiles


Conclusion


J'espère que ces conseils vous auront permis de résoudre vos problèmes.

Je répète néanmoins ce que j'ai dit au début, je ne suis absolument pas informaticien et le seul but est d'aider les gens qui ont un problème. J'espère ne pas avoir dit trop d'âneries. Si vous voyez quelque chose à améliorer, ne fusse que l'orthographe, n'hésitez pas à me le dire, mon mail se trouve dans mon profil.

Lire la suite

[Linux] Vérifier la réussite de la gravure d'un cd »
Publié par renisaac - Dernière mise à jour le 12 novembre 2009 à 14:35 par marlalapocket




Sujet 1923 - [Linux] Vérifier la réussite de la gravure d'un cd

[ Voir ce sujet en ligne ] - [ Catégorie: Systèmes d'exploitation - Linux ]


Vérifier la réussite de la gravure d'un cd




Rappel


Sous Linux il existe un logiciel vous permettant directement de vérifier l'intégrité d'un fichier par comparaison. C'est md5sum qui permet de calculer la somme md5 d'un fichier.
www.commentcamarche.net/crypto/signature.php3
Voir aussi : MD5SUM

On voit souvent dans certains sites la somme md5 d'un fichier proposée avec le lien vers son téléchargement.
Une fois que vous avez téléchargé votre fichier, il suffit de taper dans un shell :
md5sum chemin_vers_le_fichier
Et vous obtenez la somme md5 du fichier que vous pouvez comparer avec celle proposée par le site. Ca permet de s'assurer de l'intégrité d'un téléchargement.

Principe


Avec un cdrom ça fonctionne à peu de chose prés de la même façon si vous avez gravé une image iso.
Une image iso est la copie conforme bit à bit du cdrom pris du début à la fin à partir duquel elle a été créé.

Or sous Linux vous avez la chance de pouvoir accéder à vos périphériques de manière 'brut' grâce au repertoire /dev.

Petit rappel :
Dans ce repertoire, les cdrom sont souvent représentés soit par leur chemin ide :
/dev/hdX (X représente la lettre de l'emplacement du cdrom sur les nappes ide)

Mais vous pouvez aussi avoir des raccourcis avec /dev/cdrom0 /dev/cdrom1 etc....

Fonctionnement


Je considère que votre graveur est le maître de la seconde nappe ide soit /dev/hdc.
Après la gravure de votre image iso, il vous suffit donc de faire une somme sur votre fichier iso :
md5sum chemin_vers_image_iso
Et de la comparer avec la somme de votre CD gravé :
md5sum /dev/hdc
Si la somme md5 est la même, alors votre gravure est réussie :-)

Lire la suite

Utiliser une clé USB sous Linux »
Publié par kilian - Dernière mise à jour le 18 novembre 2009 à 19:47 par marlalapocket




Sujet 1957 - Utiliser une clé USB sous Linux

[ Voir ce sujet en ligne ] - [ Catégorie: Systèmes d'exploitation - Linux ]



Montage automatique en fonction des différentes distributions


La marche à suivre pour faire reconnaître une clé USB sous Linux est simple.

Mandriva


Mandriva/Mandrake détecte automatiquement les clés USB et crée une icône "Clé USB" sur le bureau par laquelle on peut accéder au fichiers de la dite clé.
Pour l'enlever, un clic droit pour démonter et hop, on peut l'enlever. Le chemin par défaut du montage de ces clés est /mnt/removable.

Fedora Core


Pour Fedora Core, cela semble similaire.

Debian & consort


Pour Debian (et ses dérivés), avec le bureau gnome, le paquet gnome-volume-manager permet aussi de détecter, monter et mettre une icône sur le bureau automatiquement.

Manuellement


Dans tous les cas, il est toujours possible de monter la clé "à l'ancienne", grâce aux lignes de commandes :

Avertissement


Dans tous les cas, n'oubliez jamais de démonter votre clé avant de l'enlever du système, sous peine de risque d'abimer celle-ci (si il y a un transfert de données).

Lire la suite

[Linux] Obtenir Linux sur CD »
Publié par renisaac - Dernière mise à jour le 11 novembre 2009 à 21:06 par marlalapocket




Sujet 2287 - [Linux] Obtenir Linux sur CD

[ Voir ce sujet en ligne ] - [ Catégorie: Systèmes d'exploitation - Linux ]

Si vous n'avez pas de connexion internet haut débit pour télécharger Linux, il est possible d'obtenir Linux sur CD ou DVD par la poste.


Ubuntu et dérivées Kubuntu et Edubuntu


Ubuntu est une distribution Linux basée sur Debian, avec une excellente finition et extrêmement simple à utiliser. La distribution Ubuntu est basée sur le gestionnaire de fenêtres Gnome. La distribution Kubuntu possède KDE au lieu de Gnome. Quant à Edubuntu, c'est une distribution également basée sur Ubuntu, version spécialement retravaillée pour permettre un usage scolaire et plus généralement éducatif d'Ubuntu.

Les CD d'Ubuntu, d'Edubuntu et de Kubuntu peuvent être obtenus gratuitement dans le monde entier sur simple demande.
Vous pouvez demander 1, 5, 60 ou 400 CD sans problème. Vous les recevrez par la poste.
Des versions sont disponibles pour PC 32 bits et 64 bits.

Non, il n'y a pas d'arnaque, c'est totalement gratuit, et pleins de gens (comme moi!) les ont reçus.

NOTE IMPORTANTE: L'envoi de ces CD a un coût. Merci de ne les demander que si vous ne pouvez pas télécharger et graver Ubuntu vous-même.

ATTENTION cependant: la livraison est assez longue (4 à 6 semaines). C'est dû à la très grande demande.
(Note de sebsauvage: J'ai reçu mes 4 CD d'Ubuntu 8.10 19 jours après les avoir demandés.)
(Note de Xavstarblues: Je confirme, 2 ubuntu 8.04 + 2 kubuntu 8.04 + les mêmes en 64 bits + 1 edubuntu en moins de 4 semaines, ils doivent se laisser une marge pour les périodes où sortent les nouvelles versions )


Le CD d'Ubuntu sert à la fois de LiveCD et de CD d'installation.
(Le LiveCD permet de démarrer directement Linux sans l'installer, pratique pour tester sans toucher au disque dur, voir servir de système pour récupérer un système HS/des données).

Il faut d'abord vous inscrire (gratuitement) sur https://launchpad.net/+login
puis aller sur

Plus d'informations :

Note: Xubuntu (Ubuntu avec le gestionnaire de fenêtre XFCE) n'est pas disponible en envoi postal. Vous devrez le télécharger et le graver vous-même.
Note: les nouvelles versions (X.04 et X.10 ne sont pas disponibles immédiatement au moment de la sortie en téléchargement, comptez un mois au moins avant la disponibilité en CD pressés)

Autres distributions


Pour les autres distributions, il vous est possible de les commander pour un prix raisonnable sur un certain nombre de sites.
Par exemple, vous pouvez avoir le CD Knoppix 4.0.2 pour un total de 3,45€ (dont 1.99€ pour le CD, le reste étant pour les frais de port).

(Note: Sur LinuxCD.org, sélectionnez "2CheckOut.com" au moment de payer, ce qui vous permettra de régler par carte bancaire.)

Lire la suite

[Debian] Savoir où télécharger un paquetage -package- »
Publié par sebsauvage - Dernière mise à jour le 26 octobre 2009 à 23:33 par spe2d




Sujet 2385 - [Debian] Savoir où télécharger un paquetage -package-

[ Voir ce sujet en ligne ] - [ Catégorie: Systèmes d'exploitation - Linux ]

Ce site fournit un excellent moteur de recherche :
et vous indique la ligne à rajouter à votre source.list

www1.apt-get.org

Lire la suite

Multimédia et Linux »
Publié par dohm - Dernière mise à jour le 20 novembre 2009 à 18:50 par marlalapocket




Sujet 3326 - Multimédia et Linux

[ Voir ce sujet en ligne ] - [ Catégorie: Systèmes d'exploitation - Linux ]

Ce tutoriel se veut être une petite aide pour qui veut lire de la vidéo, écouter de la musique....






Les distributions


Gestionnaires de paquets


Pour l'installation des logiciels, bibliothèques ou codecs nous utiliserons les gestionnaires de paquetages suivants :

Mandriva


Pour connaître les emplacements des miroirs proposant des paquetages sérieux et supplémentaires, voir le site :
Il est indispensable !
Sélectionnez au minimum les sources PLF et Contrib.

Ubuntu


Voir cet article.


(suivre les indications données par le site)

Fedora


Nous utiliserons le dépôt Livna
Pour la configuration de yum, voir ici :
Ouvrir le fichier une fois téléchargé, donner le mot de passe root, l'installation est terminée.
Ouvrir une console, se placer en root et copier- coller ce qui suit :
# rpm --import rpm.livna.org/RPM-LIVNA-GPG-KEY
yum est configuré à ça juste valeur.

Nous pouvons maintenant installer des logiciels et surtout bénéficier d'une offre logicielle plus conséquente !

Pour la lecture de la video ou écouter de la musique :
Chez *NIX la référence en ce qui me concerne c'est Mplayer [à confirmer ....] par vous-même !!
La liste des fonctionnalités est impressionnante et surtout mplayer est packagé pour les distributions citées plus haut ....

Formats et encodeurs


Les principaux formats audio


Les principaux formats vidéo


Les encodeurs audio


Les encodeurs vidéo ou bibliothèques


Debian



Il faut d'abord configurer APT afin qu'il cherche mplayer
Un depot APT est maintenu par Christian Marillat qui propose mplayer et autre à voir.

Ajouter la ligne suivante au fichier "/etc/apt/sources.list" (en fonction de votre version)

# Stable
deb www.debian-multimedia.org sarge main # MPlayer et DVD::Rip

# Testing
deb www.debian-multimedia.org etch main #multimedia

# Unstable
deb www.debian-multimedia.org sid main #multimedia


Puis un petit ( # apt-get update ) et ont passe aux choses sérieuses :
Installer le paquet mplayer qui correspond à l'achitecture de la machine utilisée (3 versions sont proposées par Marillat le 386 qui fonctionnes sur tous les pc , un 586 qui fonctionne sur Pentium, pro et un K6 pour les processeurs AMD)

Afin de pouvoir lire les fichiers au format Windows Media (ce qui veut tout dire !..) nous devrons utiliser les codecs W32
ils ont étaient transformer pour fonctionner chez NIX
et non sur Windows ( ont sait jamais ....)
le paquet est disponible sur les dépôts donner plus haut sous le nom de : w32codecs
sauf pour Fedora ou il est packagé par atrpms.net/
voir lien atrpms.net/dist/common/w32codec/ << pour récupérer le paquet ... ( il n y a aucune dépendance il est inutile
de configurer yum )

info : w32codecs

Exemples Mplayer en ligne de commande :

NOTE :

Mplayer propose l'option "-ao" ,
la commande mplayer -ao help liste les sorties audio
disponibles qui incluent alsa. N'hésitez pas à expérimenter pour trouver les réglages pour votre carte son ....

la commande mplayer -vo help liste les sorties video
les sorties les plus utilisées sont :
xv par défaut
x11 , gl utilise une carte 3D du type OpenGL
sdl utilise la bibliothèque de rendu SDL et peut corriger les problèmes de fluidité
libcaca affiche la vidéo à l aide de caractères ASCII en couleur

Mencoder


Partie du projet Mplayer, mencoder est un encodeur vidéo
capable de supporter plusieurs bibliothèques pour la compression
vidéo, comme xvid, et des bibliothèques pour la compression audio
(oggenc, limp3lame etc...). On peut régler l'encodage au peigne fin,
son utilisation primaire se fait en ligne de commande.

Astuces


Il est possible que le DVD "saute" un peu pendant la lecture.
Si c'est le cas il est probable que le DMA (Direct Memory Access) ne soit pas activé sur le lecteur de DVD.
Pour l'activer ont utilisera la commande qui suit :
hdparm -d 1 /dev/hdc
pour un disque en maitre sur le second canal IDE

Site officiel


Info :


Mplayer Codecs
Mplayer Documentation

Lien sympa :


Transcode

Bonne lecture à tous .....

Lire la suite

[Linux] Débuter sous Linux »
Publié par tufs - Dernière mise à jour le 5 novembre 2009 à 19:02 par marlalapocket




Sujet 3360 - Linux - Débuter sous Linux

[ Voir ce sujet en ligne ] - [ Catégorie: Systèmes d'exploitation - Linux ]


Débuter sous Linux




Qu'est-ce que Linux ?


Pour utiliser son PC, il suffit de l'allumer. Windows se charge et on peut alors faire ce que l'on désire : écouter de la musique, surfer sur le net, travailler ...etc.
Dans le fonctionnement global d'un PC, Windows est appelé système d'exploitation. Le système d'exploitation permet comme son nom l'indique d'exploiter les ressources du PC (processeur, mémoire, carte graphique, lecteur DVD, graveur ...etc.). Sans système d'exploitation, on se retrouverait comme avec une voiture sans moteur: on ne peut pas faire grand chose !
Et bien, Linux est un autre système d'exploitation disponible pour les PC.

Linux ne désigne en réalité que le noyau sans interface graphique, ni interface utilisateur ou autres logiciels. Pour obtenir un système d'exploitation (qu'on désigne par GNU/Linux), il faut lui rajouter tout un tas de logiciels et utilitaires.
Notons que l'interface graphique sous Linux est un logiciel comme un autre. Ainsi, il existe plusieurs interfaces graphiques, les deux plus répandues étant GNOME et KDE.

De plus, étant donné que Linux (=le noyau) est sous licence libre (code source disponible et librement modifiable) et également gratuit, il est possible de "fabriquer" son propre système d'exploitation Linux.
Le résultat de cela est qu'il existe un grand nombre de systèmes d'exploitation GNU/Linux : on parle alors de distributions. Toutefois, toutes les distributions ne sont pas forcément gratuites. Linspire et Red Hat sont deux exemples de distributions payantes. De même, la distribution Mandriva est disponible en version payante et en version gratuite.
Les distributions les plus répandues sont Ubuntu, Mandriva, Suse, Fedora, Debian.
Le site distrowatch.com répertorie pratiquement toutes les distributions existantes : distrowatch.com

Intro Linux
sebsauvage.net/comprendre/linux/index.html
www.gnu.org/philosophy/free-sw.fr.html

Quelques captures d'écrans pour voir à quoi ressemble la bête :
http://screen.trustonme.net/index.php
shots.osdir.com/
www.lynucs.org/index.php?p=apps⟨=fr

On peut aussi aller sur le site OSVids qui fournit des vidéos (la plupart en flash) présentant plusieurs systèmes d'exploitation dont Linux, on pourra ainsi se faire une idée plus juste de Linux :
www.osvids.com/linclips/linclips.html

Si vous venez de Windows


Attention: Linux n'est pas Windows ! (lecture recommandée)

Les Live-CDs


Pour ceux qui veulent tester Linux sans pour autant toucher à la configuration de leur PC, il est possible de passer par un Live-CD.
Un live-CD Linux a la particularité de pouvoir lancer un système Linux sans installation sur le disque dur. Tout se charge en mémoire ce qui implique d'ailleurs qu'un live-CD sera toujours plus lent qu'un système installé.
Une fois le live-CD retiré, on redémarre son PC et on retrouve la configuration initiale de son PC sans aucune modification.
Avec un live-CD, on dispose d'un système complet et exploitable: la plupart des logiciels (multimédia, bureautique, internet ...etc) sont disponibles.
Il est aussi possible d'accéder au(x) partition(s) du(des) disque(s) dur(s) par exemple pour récupérer des documents lors d'un plantage incurable de Windows:
http://www.commentcamarche.net/faq/sujet-4883-knoppix-utiliser-knoppix-comme-cd-de-secours
Il peut être également utilisé sur un vieux PC sans disque dur pour faire un serveur de fichier par exemple.

Quelles distributions choisir ?


Il existe sur le net plusieurs tests de distributions :
www.clubic.com/article-23456-1-live-cd-linux-a-emporter.html

Parmi les plus réputées, il y a :

Pour plus de détails, on se reportera sur cet article:
choisir une distribution

Utilisation


Pour utiliser un live-CD, il faut :
On ne le dira jamais assez ! Privilégiez toujours les miroirs officiels pour les images de distributions GNU/Linux !!! Certains téléchargent les images des distributions avec eMule (ou un équivalent) pour obtenir ensuite un fichier *.rar ou *.zip. Par la suite, ils ne parviennent pas à installer ou tester car, généralement, la gravure est soit corrompue, soit non amorçable (non bootable) !

Or une image de distribution GNU/Linux est toujours au format *.iso car c'est le format officiel et normalisé. Le fichier *.iso est prêt à graver sans aucun besoin de manipulation tordue. Inutile d'utiliser des logiciels de compression / décompression (tels que Winzip, Winrar, Izarc ...) ou des logiciels permettant de modifier le contenu des images. D'ailleurs, ces manipulations tordues ne serviront qu'à détruire l'amorce de démarrage du CD (ou DVD) et donc à gâcher une gravure (sans compter la perte de temps) !

En bref, faisons simple quand nous pouvons faire simple !

Cependant, vous pouvez télécharger par protocole BitTorrent (qui est considéré comme du P2P). Les liens de téléchargement par BitTorrent (extension *.torrent) sont désormais très souvent fournis par les miroirs officiels de téléchargements GNU/Linux. Le téléchargement sera bien plus rapide que par les protocoles HTTP ou FTP tout en restant très fiable.

D'autre part, évitons les surprises en téléchargeant des images ISO de DVD. Un DVD fait généralement plus de 4 Go or chaque système de fichier possède ses propres limites de tailles de fichiers. Voici donc les tailles limites des fichiers pour les principaux systèmes de fichiers actuellement stables :

Il va donc de soi que vous enregistrerez les images ISO de DVD de plus de 4 Go sur du NTFS (quand on est sous Windows notamment) ou de l'Ext2/3 ou du ReiserFS version 3.6.
Pour cela, il faut choisir l'option "graver une image" de son logiciel de gravure et non "cd de données" ou autres. Il ne faut pas non plus décompresser ou modifier ce fichier *.iso. Il suffit de graver l'image *.iso via l'option "graver l"image".
Si vous n'avez pas de logiciel de gravure, voici une liste de logiciels de gravure gratuits :
logiciels de gravure gratuits
-> Il est recommandé de vérifier l'intégrité des cds gravés même si la gravure semble s'être déroulée sans problème :
linux vérifier la réussite de la gravure d un cd
md5sum vérifier l'intégrité des téléchargements
A noter que certaines distributions comme Fedora proposent, lors de l'installation, la vérification des cds gravés.
Évidemment, on ne continuera l'installation de Linux que si l'intégrité des CDs/DVDs a été vérifiée.
Pour plus de détails: graver une image
Il faut aller dans le BIOS (tapoter sur la touche F12, DEL, SUPPR ou autres selon les bios) pour configurer la séquence de boot de telle sorte que le lecteur CD/DVD soit placé en première position.
www.coupdepoucepc.com/modules/news/article.php?storyid=28
www.sosordi.net/Astuce/55-4-changer-sequence-boot-demarrer-sur-peripheriqu...
www.teamatic.net/win/formater_xp/bios.php

Il ne reste plus qu'à placer le live-CD dans le lecteur CD/DVD et à redémarrer le PC.
Là, le live-cd va se lancer et s'auto-configurer (pour certains live-CDs, il sera demandé de créer un compte login + mot_de_passe qui est donc provisoire, le temps de l'utilisation de son live-cd).
On accède alors au système GNU/Linux.

=>Remarque : Certains live-cd peuvent être installés sur le disque dur, comme c'est le cas de Knoppix ou Kaella par exemple.
Toutefois, certains problèmes peuvent survenir. Il est donc préférable pour les utilisateurs néophytes désireux d'installer Linux sur leur PC de choisir une distribution installable plutôt qu'un live-CD.

Installer Linux


Il est d'ailleurs recommandé pour tout néophyte d'installer côte à côte Linux et Windows afin de pouvoir retrouver une environnement connu en cas de soucis ou appréhension.

=> Petit conseil : Il est préférable d'installer Windows puis Linux.
Pourquoi ? Linux, tout comme Windows, installe un bootloader. Ce programme permet de lancer le ou les systèmes d'exploitation présents sur le PC.
Le souci avec le bootloader de Windows est qu'il ne reconnait pas nativement les systèmes d'exploitation autres que les Windows, contrairement à Linux.
Or comme à l'installation, le bootloader écrase celui existant, il vaut mieux installer Linux en second.

Partitionner son disque dur


Pour pouvoir installer son Linux, il faut lui réserver une place.
Pour cela, il faut partitionner son disque dur :
partitionner un disque dur
=>Remarque : La plupart des distributions grands publics permettent, lors de l'installation, de partitionner son disque dur. Un partitionnement automatique est dans la plupart des cas proposé.

Il faudra alors créer au moins :
- Une partition racine "/" : 7-10 gigas sont suffisants
- Une partition swap : la règle veut que sa taille soit le double de la taille de mémoire sur le PC.
Donc si on a 256Mo de RAM , la swap fera 2x256Mo=512Mo.
Toutefois, une swap de plus d'1Go est superflue donc pour ceux qui possèdent plus de 512Mo de mémoire, une swap d'1Go est suffisante.

Il est possible, en plus, de cela de créer une partition "/home" qui correspond à peu près au dossier "Mes Documents". Cela permet de séparer le système & programmes d'un côté et ses documents personnels de l'autre.

Multiboot Windows/Linux


Comme on l'a vu plus haut, on commencera par installer Windows puis le système Linux en second.
Il n'est pas nécessaire de formater entièrement le disque pour recommencer l'installation de Windows, ni de supprimer toutes les données personnelles, il nous faut juste libérer suffisamment de place pour créer les partitions Linux.

On pourra facilement redimensionner les partitions du disque avec un Live CD GParted : GParted-LiveCD


Attention, il faudra créer une partition d'échange en FAT32, c'est le seul système de fichier que les deux systèmes sont capables de lire/écrire sans faille, on mettra sur cette partition toutes les données susceptibles de nous servir quel-que-soit le système d'exploitation utilisé.

Schéma :


Une fois l'installation de Windows (si nécessaire) et le partitionnement terminé, on lancera l'installation de Linux, dans la plupart des cas, le partitionnement automatique reconnaitra Windows pour obtenir le meilleur mode de partitionnement possible, bien veiller à laisser l'espace prévu pour Linux libre, le programme d'installation se chargera de partitionner et formater l'espace libre en une partition système et une home (Données /home/).

Attention : S'il vous est nécessaire de choisir le partitionnement manuel, ne pas oublier la SWAP, la mémoire virtuelle de Linux. (on créera simplement une partition 1.5 fois plus grande que la mémoire vive)

Quelles distributions choisir ?


Voici un petit test (en anglais) :
Test quelle distribution choisir ?
Et un article plus détaillé:
choisir une distribution

Dans la plupart des cas, Mandriva, Suse, ou encore Ubuntu seront conseillées car destinées aux utilisateurs néophytes.

- Mandriva : Mandriva
- Suse : SuSE, French-SuSE
- Ubuntu : Ubuntu

Installation


L'installation de la majeure partie des distributions notamment pour celles destinées aux utilisateurs néophytes est aussi simple que celle de Windows.


Ce qui diffère avec l'installation de Windows ?

La principale différence concerne le nommage des lecteurs et disques durs (partitions).
Les lecteurs et disques durs (partitions) sous Windows sont désignés avec un lettre C:\, D:\, E:\ ...etc.

Sous Linux, c'est différent. Chaque lecteur ou disque dur (partitions) est désigné :


La plupart des distributions permettent, lors de l'installation, de choisir les logiciels à installer. On dispose donc à la fin de l'installation de sa distribution de tous les logiciels nécessaires à l'utilisation quotidienne de son PC.

Conseils et remarques

Prise en main facile ?


Installer et utiliser quotidiennement un système GNU/Linux n'est pas si difficile que certains veulent le faire entendre. Il suffit de savoir s'y prendre correctement, comme toute tâche. Avec les versions destinées au grand public comme Mandriva, Suse ou Ubuntu, Linux est à la portée de toute personne, même néophyte.

Toutefois, quelque soit le système d'exploitation, il est nécessaire d'y consacrer du temps pour se familiariser avec ce nouveau système (ce qui, d'ailleurs, se vérifie pour toute chose: avec Windows il a également fallu un certain temps pour l'appréhender).

En effet, avec Linux, on repart à zéro, on doit réapprendre à utiliser son ordinateur car pratiquement tout est différent: l'organisation des fichiers, le nommage des périphériques, l'installation de logiciels ...etc.

Si vous pensez donc pouvoir être opérationnel dès le premier démarrage de Linux ou si vous ne consacrez pas suffisamment de temps pour la prise en main de Linux alors son utilisation risque d'être extrêmement difficile.

Ne passez pas à Linux si vous n'avez pas d'avantage de temps à y consacrer !

Puis-je faire fonctionner mes logiciels "Windowsiens" sous GNU/Linux ?


La réponse est non.
... enfin pas exactement.

En effet, chaque logiciel est conçu pour un seul système d'exploitation (et pour une architecture donnée). Ainsi, un logiciel conçu pour Windows ne pourra pas s'exécuter sous Linux, et vise-versa, idem pour MacOS.

Toutefois, certains logiciels sont disponibles pour plusieurs systèmes d'exploitation comme par exemple Mozilla Firefox, parmi tant d'autres logiciels, qui présente une version pour Linux, Windows et MacOS (entre autres).

Bien que les logiciels Windowsiens ne soient pas utilisables sous Linux, on dispose d'un grand nombre de logiciels équivalents qui permettent d'effectuer les mêmes tâches :
lea-linux.org/cached/index/Intro-equivalents.html
www.om-conseil.com/sections.php?op=viewarticle&artid;=42

=>Remarques :
Pour ceux qui souhaitent, malgré tout, faire fonctionner leurs logiciels Windows sous Linux, il existe le projet Wine :
www.winehq.com/
www.framasoft.net/article2332.html
Ce projet a pour but de permettre le lancement des programmes Windowsiens sous Linux. Il ne s'agit pas d'un émulateur comme Vmware ou encore Qemu. L'objectif est de ré-écrire tous les fichiers systèmes, les fameuses *.dll de telle sorte que les appels des programmes Windows deviennent des appels interprétables par Linux.
Toutefois, ce projet est toujours en phase de développement et il n'est ainsi pas rare que l'on rencontre des difficultés pour l'utiliser.

Il faut également noter les projets payants dérivés de Wine que sont :

- Cedega, spécialisé pour les jeux.
www.transgaming.com/
fr.wikipedia.org/wiki/Cedega
www.pcinpact.com/forum/sujet_39199.htm
Pour les jeux, on peut également utiliser les loki-installers, très simples d'utilisation: www.liflg.org/
On remarque que certains loki-installers se basent sur Wine/Cedega et d'autres qui permettent de faire tourner des jeux nativement.
Personnellement, j'ai pu installer et jouer sans problème à Call Of Duty (via Wine) et à NeverWinter Nights (rare jeu commercial natif sous Linux).

- Crossover spécialisé pour la bureautique (Ms Office, Photoshop, Internet Explorer ...etc)
www.codeweavers.com/site/products/cxoffice/
frlinux.net/?section=applications&article;=103

Configurer son gestionnaire de paquetages


A la différence de Windows, sous Linux il est possible d'installer des logiciels depuis des "dépôts" FTP. En effet, la majeure partie des distributions dispose d'un gestionnaire de logiciels : on parle de paquetage. Ce gestionnaire se connecte à des serveurs FTP qui contiennent des centaines de paquetages.

La configuration par défaut d'un gestionnaire pointe vers des dépôts officiels de la distribution concernée qui regroupent les paquetages de mise à jour du système (navigateur Internet, lecture vidéo, audio, bureautique ...).

Or, ces dépôts ne contiennent pas tous les logiciels disponibles sous Linux. Pour cela, il faut configurer le gestionnaire de sa distribution.
La meilleur moyen de pouvoir configurer sa distribution est de se renseigner sur le site de la communauté francophone de la distribution:

- Mandriva, le gestionnaire est urpmi et est configurable depuis EasyUrpmi le site
- Suse le gestionnaire est Yast
- Ubuntu, le gestionniare est apt (son interface graphique est synaptic)

Après cela, il sera possible d'installer presque tous les logiciels disponibles sous Linux depuis son gestionnaire.

A noter enfin, le tutoriel détaillé sur l'installation des logiciels sous GNU/Linux :
linux installer les programmes gestion des paquets compil

=> Conseil : Préférer toujours installer un logiciel via le gestionnaire de paquetage, et ce, afin de garantir la cohérence de votre système notamment lors de la mise à jour vers une version supérieure de votre distribution.

Mon matériel est-il compatible avec GNU/Linux ?


C'est certainement le plus gros défaut de Linux.
En effet, Windows étant le système d'exploitation très largement dominant, les constructeurs de matériel informatique fournissent le plus souvent uniquement les drivers pour Windows.

Même si la plupart des périphériques standards fonctionneront sans problème et que la plupart des principaux acteurs du monde informatique s'intéresse de plus en plus à Linux (DELL, Intel..etc), certains périphériques comme les périphériques Wifi peuvent ne pas fonctionner sous Linux, ou avec de grandes difficultés d'installation, il faut parfois faire des modifications compliquées pour permettre la prise en charge de son matériel..

Donc, avant de se lancer dans une installation de Linux, il est préférable de vérifier la compatibilité de son matériel. Avant l'achat, c'est encore mieux.

Pour cela :

- On peut tester avec un live-CD : par exemple, on testera le live-CD d'Ubuntu avant d'envisager de l'installer définitivement.

- Pour les imprimantes, on peut vérifier sur LinuxPrinting ce site

- Pour le wifi, on s'intéressera à NdisWrapper ndiswrapper
Pour cela, il faut avoir à disposition un pilote wifi windows (XP de préférence), vous pouvez suivre ce tutoriel "Installer un pilote wifi propriétaire sous linux".

- On peut également vérifier sur le site de la distribution comme par exemple pour Mandriva ( www.mandriva.com ), doc.ubuntu-fr.org/materiel Ubuntu ou pour cdb.suse.de/ Suse .

- Laptop pour les PC portables

- On peut également consulter les sites suivantes :
LinuxHardware www.linuxhardware.org
Linux-Drivers www.linux-drivers.org

Dans la majeure partie des cas, les problèmes concernent essentiellement les périphériques wifi ainsi que certains scanners et autres périphériques dit "exotiques".

Heureusement, la situation va en s'améliorant. Ainsi pour les périphériques wifi, des drivers dits "génériques" devraient voir le jour d'ici la fin de l'année, offrant ainsi un meilleur support pour le Wifi sous Linux :
www.pcinpact.com/actu/news/28469-Vers-une-amelioration-consequente-du-WiFi...

De plus, les drivers de cartes graphiques (ATI et Nvidia fournissent les drivers pour Linux mais ceux d'ATI semblent être d'une qualité médiocre) dont l'installation, jusque là, se faisait via la ligne de commande, sont désormais disponibles dans les dépots des distributions: on peut donc passer par son gestionnaire de paquetage pour les installer.
Publié par Zempachi - Dernière mise à jour le 25 mars 2011 à 22:16 par crapoulou
Ce document intitulé « Linux - Débuter sous Linux » issu de Comment Ça Marche Informatique (www.commentcamarche.net) est mis à disposition sous les termes de la licence Creative Commons. Vous pouvez copier, modifier des copies de cette page, dans les conditions fixées par la licence, tant que cette note apparaît clairement.




Sujet 3364 - Essayer un Live-CD sans rebooter la machine * Linux *

[ Voir ce sujet en ligne ] - [ Catégorie: Systèmes d'exploitation - Linux ]


Qemu




Principe


Soit vous n'avez pas de CD vierge sous la main, soit la flemmardise vous empêche de graver un disque ou tout simplement car un travail est en cours et il vous est impossible de rebooter la machine.

Nous allons donc voir comment essayer un système sans graver d'image ISO et sans redémarrer la machine. Pour ce faire, nous utiliserons Qemu.

Comment ça marche ?


Qemu est un logiciel libre sous licence GPL.
Ce logiciel émule un ordinateur complet, il reproduit le fonctionnement d'un PC sur lequel sera exécuté un système d'exploitation (Pour nous le Live-CD)

Qemu est disponible pour les systèmes GNU/Linux, Windows et MacOS.

Note : Pour des utilisations plus avancées, il y a la doc du logiciel sur le web et la page man associée.

Surtout Qemu ne nécessite pas de recompiler le noyau, ni celui du système hôte, ni celui du système invité.

Installation de Qemu


Ce sont des paquets, pour la plupart des distributions Linux, donc on utilisera son Gestionnaire de Paquetages pour l'installation de Qemu et on acceptera les dépendances ...

ACTION


Voilà, c'est très simple et ce logiciel peut grandement nous simplifier la vie, surtout si on a l'habitude de redémarrer souvent sa machine pour tester de nouveaux systèmes.....

Lien


Qemu

Lire la suite

[GNU/Linux] Klik : Utiliser un paquet sans l'installer »
Publié par tufs - Dernière mise à jour le 12 novembre 2009 à 14:44 par marlalapocket




Sujet 3378 - [GNU/Linux] Klik : Utiliser un paquet sans l'installer

[ Voir ce sujet en ligne ] - [ Catégorie: Systèmes d'exploitation - Linux ]


Klik




Qu'est-ce que Klik ?


Il est très difficile de tester un logiciel en développement sans écraser sa version actuelle : cela peut engendrer des conflits, voire même planter le système ....
Les développeurs de KDE ont donc créé Klik, qui nous permet d'avoir davantage de testeurs pour trouver les Bugs sur les programmes.

Klik


Klik est un programme qui permet d'utiliser des paquets sans installation. Ces paquets sont constitués d'un seul fichier cmg et peuvent être lancés à partir d'une page Web ou d'une clé USB.
Ce fichier cmg est une image compressée du système de fichier cramfs.

En lançant le programme, Klik va monter le fichier dans le répertoire /tmp/ puis il lancera l'exécutable.

Les avantages :


Installation


les distributions Linux supportées :

Tutoriel d'installation


www.quebecos.com

Lancer une application


Il suffit par exemple d'ouvrir Konqueror et de taper :

Klik://nom_du_programme 

exemple : Klik://firefox

Pour tester une version en cours de développement on tape :
Klik://votre_logiciel-latest


Pour désinstaller un programme, il suffit de supprimer le fichier cmg

Comment ça marche ?


Klik consiste à télécharger une "recette", celle-ci va récupérer les paquets binaires et ceux de la bibliothèque.

Conclusion


Klik permet d'utiliser un très grand nombre de logiciels sans avoir à les installer. En outre, il permet d'utiliser toutes sortes de programmes lors de l'utilisation de Live-CD qui n'étaient pas présents à l'origine dans la distribution.
Une distribution basée sur Klik va peut-être voir le jour !!!

Liens


Info : Ubuntu


kaisman.free.fr

Bonne lecture à tous ... Tufs

Lire la suite

[Linux] Accéder à NTFS en écriture »
Publié par tufs - Dernière mise à jour le 18 novembre 2009 à 19:33 par marlalapocket




Sujet 3423 - [Linux] Accéder à NTFS en écriture

[ Voir ce sujet en ligne ] - [ Catégorie: Systèmes d'exploitation - Linux ]

Les différentes versions de Linux sont fournies avec différents pilotes NTFS.
Certains permettent l'écriture NTFS, d'autre seulement la lecteur (même quand ils sont affichés RW !)


Si votre pilote NTFS ne supporte pas l'écriture NTFS (par exemple sous Knoppix < 5.1)


Vous pouvez alors utiliser Captive-NTFS.

Captive-NTFS


--- Principe ---

Il est possible d'avoir un réel accès en écriture en utilisant Captive-NTFS.
Ce module émule une partie du noyau de Windows pour faire tourner les fichiers système NTFS dans Linux.

---Mise en oeuvre---

Voici comment procéder (par exemple sous Knoppix 3.4):
(Ces manipulations sont à effectuer en tant que root).
(Ne pas prendre ceux de Windows 2000: Il faut impérativement ceux de Windows XP, même pour accéder à des partitions NTFS de Windows 2000.)

Faire un "cat /etc/fstab" pour vérifier que captive est bien apparu.

Essayez de créer un répertoire, ça devrait tourner.

---Avertissement---

Attention, le pilote ne synchronise pas très souvent.
(Tapez sync en ligne de commande si vous voulez forcer l'écriture)


Note :
C'est lent (environ 90 ko/seconde sur un Pentium III 500 MHz).
C'est dû à la couche d'émulation Windows.

Si votre pilote NTFS supporte l'écriture NTFS (par exemple sous Knoppix 5.1.1)


Vous pouvez alors utiliser NTFS-3G.

NTFS-3G


Par exemple, le module NTFS-3G est capable d'accéder directement aux partitions NTFS en écriture.
(Sous les distributions Debian (Ubuntu, etc.), c'est le package ntfs-3g)

Sous Knoppix, un clic-droit sur votre disque > "Changer le mode de lecture/écriture" vous permettra d'écrire directement sur le disque.

Vous pouvez également utiliser la commande: mount -o remount,rw /mnt/hda1 pour remonter votre disque en lecture-écriture.

Pensez à arrêter proprement votre système pour vous assurer que tout est bien écrit sur disque.

Lire la suite

GRUB - La structure de fichier de configuration »
Publié par sebsauvage - Dernière mise à jour le 18 novembre 2009 à 19:51 par marlalapocket




Sujet 3635 - GRUB - La structure de fichier de configuration

[ Voir ce sujet en ligne ] - [ Catégorie: Systèmes d'exploitation - Linux ]


Le fichier de configuration de GRUB




Introduction


Le fichier de configuration de GRUB est /boot/grub/grub.conf ou /boot/grub/menu.lst

Exemple de configuration type


En général la structure de /boot/grub/grub.conf ou /boot/grub/menu.lst est la suivante (je ne prends pas en compte les commentaires existantes).
default	N
timeout	sec
color 	couleur1 couleur2

# la configuration pour l'OS dont le Grub est installé

title		Le libellé d'OS
root		(hd<disque>,<partition>) 
kernel		/boot/vmlinuz-2.x.x.xx root=/dev/hdLN options
initrd		/boot/initrd.img-2.x.x.xx

# à partir d'ici à editer pour les autres OS

# Pour la grande famille GNU/Linux
# pour chaque OS a ajouter dans Grub il faut écrire le bloc suivant

title		Le libellé d'OS supplementaires
root		(hd<disque>,<partition>) 
kernel		/boot/vmlinuz-2.x.x.xx root=/dev/hdLN options
initrd		/boot/initrd.img-2.x.x.xx
rootnoverify	(hd<disque>,<partition>) 

# Pour la famille Windows 

title		Le libellé d'OS (à mettre ce que tu veux)
root		(hd<disque>,<partition>)  
chainloader	+1

Explications


Paramètres par défaut


default N - c'est le système qui démarre par défaut bootloader dual boot systeme par defaut
timeout sec - le délai en secondes avant le démarrage automatique
color couleur1 couleur2 - les couleurs d'arrier-plan et 1er plan

1. Adressage des disques


<disque> et <partition> sont numérotés à partir de zéro, donc il n'y pas de hda, hda1, etc..

Exemple :
1ère partition de 1er disque (hd0,0)
2ème partition de 1er disque (hd0,1)
1ère partition de 2nd disque (hd1,0)

2. title


title - c'est un libellé qu'on voit afficher dans GRUB au démarrage
Ex: Debian GNU/Linux, kernel 2.6.17.7

3. root


root (hd<disque>,<partition>)

Activation d'une partition en tant que partition de démarrage.

4. kernel


kernel /boot/vmlinuz-2.x.x.xx root=/dev/hdLN options

Chargement de noyau :

- si la partition activée au démarrage contient /boot (donc une partition dediée) il faut utiliser :
kernel /vmlinuz-2.x.x.xx root=/dev/hdLN options
l'argument root=/dev/hdLN designe la racine de système

L c'est une lettre qui designe le disque ( a pour le 1er disque, b pour le 2ème, etc.. et N c'est le numéro de la partition

Options exemples :

ro pour read-only
mem='taille'

Voilà un lien www.tldp.org/HOWTO/BootPrompt-HOWTO.html

5. initrd


initrd /boot/initrd.img-2.x.x.xx

Le noyau monte de façon temporaire un système racine en utilisant une image compressée

- si la partition activée au démarrage contient /boot (donc une partition dediée) il faut utiliser :
initrd /initrd.img-2.x.x.xx 

6. rootnoverify


rootnoverify (hd<disque>,<partition>)

Activation de la partition de démarrage mais sans la monté.
A l'utiliser pour les OS qu'on ajoute dans le fichier de configuration.

7. chainloader


chainloader +1

Chargement d'un fichier ou des blocs qui jouent le rôle de chargeur secondaire.
Utilisé pour activer Windows.

OBSERVATIONS


Au moment de partitionnement du disque dur, ça sera bien de noter sur un bout de papier ce qu'on fait. Il pourra servir pour une eventuelle editon de fichier de configuration du Grub par exemple.

Pour le noyau certains systèmes utilisent vmlinuz tout court pour se réferer au noyau. En fait c'est un lien symbolique vers le noyau.
De même initrd sera un lien symbolique vers initrd.img-2.x.x.xx.
Pour savoir avec quel version de noyau fonctionne l'OS
uname -r
Pour voir vers quel noyau pointe vmlinuz
ls -l /boot/vmlinuz
Grub a aussi un petit shell qui peut servir à tester des commandes qu'on veut mettre dans le fichier de configuration.

Pour savoir les commandes de Grub, au démarrage il faut appuyer sur la touche c et dans le mini shell il faut taper help.

Ensuite pour avoir l'aide pour une commande quelconque il faut taper help commande

Pour editer le fichier à utiliser un editeur de texte en mode graphique ( gedit, kedit, kwrite, xemacs) ou un editeur en mode console (vi, vim, emacs, mc)

Lire la suite

[Linux] Installation de KDE 3.5.4 avec Konstruct »
Publié par lami20j - Dernière mise à jour le 18 novembre 2009 à 19:50 par marlalapocket




Sujet 3723 - [Linux] Installation de KDE 3.5.4 avec Konstruct

[ Voir ce sujet en ligne ] - [ Catégorie: Systèmes d'exploitation - Linux ]


INSTALLATION DE KDE3.5.4 avec Konstruct




Préparation


Je ne vais pas traduire le document README que vous le trouverez dans les sources (en anglais).
Je vous dirai seulement les étapes parcourues par moi même pour l'installation de bureau KDE3.5.4 sur un pc (OS Mandriva PowerPack 2006 version 6CDs; PIII 900 Mhz avec 256 SDRAM )

===1. Configuration==

Le fichier gar.conf.mk contient des variables, pouvant être modifier en fonction de vos préfèrences.
Je n'ai rien modifié, en revanche j'ai utiliser la variable

GARCHIVEDIR=$(HOME)/kde3.5.4-sources

pour télécharger les sources pour kde.

La configuration par défaut convient dans la plus part des cas.

2. Téléchargement de Konstruct


$ mkdir /home/lami20j/src
$ cd /home/lami20j/src
$ wget developer.kde.org/build/konstruct/stable/konstruct-stable.tar.bz2

3. Téléchargement des sources kde


$ mkdir /home/lami20j/kde3.5.4-sources
$ cd /home/lami20j/kde3.5.4-sources
$ wget fr2.rpmfind.net/linux/KDE/stable/3.5.4/src/*tar.bz2
Maintenant le dossier /home/lami20j/kde3.4.5-sources contient les sources.
$ ls -1 /home/lami20j/kde3.5.4-sources
arts-1.5.4.tar.bz2
kdeaccessibility-3.5.4.tar.bz2
kdeaddons-3.5.4.tar.bz2
kdeadmin-3.5.4.tar.bz2
kdeartwork-3.5.4.tar.bz2
kdebase-3.5.4.tar.bz2
kdebindings-3.5.4.tar.bz2
kdeedu-3.5.4.tar.bz2
kdegames-3.5.4.tar.bz2
kdegraphics-3.5.4.tar.bz2
kdelibs-3.5.4.tar.bz2
kdemultimedia-3.5.4.tar.bz2
kdenetwork-3.5.4.tar.bz2
kdepim-3.5.4.tar.bz2
kdesdk-3.5.4.tar.bz2
kdetoys-3.5.4.tar.bz2
kdeutils-3.5.4.tar.bz2
kdevelop-3.3.4.tar.bz2
kdewebdev-3.5.4.tar.bz2

Observations (1)


- Vous n'êtes pas obligé de télécharger les sources.
- Elles serront téléchargées pendant l'installation.

4. Décompression de l'archive et installation


J'ai choisi une installation complète. Dans le fichier README vous trouverez d'autres possibilités.
$ cd /home/lami20j/src
$ tar xjvf konstruct-stable.tar.bz2
$ cd konstruct/meta/kde
$ make install

5. Dépendences


Pendant l'installation j'ai du installer les dépendeces suivantes :
$ urpmi libaspell15-devel
$ urpmi libbzip2_1-devel
$ urpmi gssapi
$ urpmi imlib-devel
Une fois l'installation terminée j'ai editer le fichier /home/lami20j/.bashrc


J'ai ajouté les lignes suivantes
export QTDIR=~/kde3.5.4
export KDEDIR=~/kde3.5.4
export KDEDIRS=~/kde3.5.4
export LD_LIBRARY_PATH=~/kde3.5.4/lib
export PATH=~/kde3.5.4/bin:$PATH
export KDEHOME=~/.kdetest
J'ai crée le fichier .xinitrc
echo "startkde" >> /home/lami20j/.xinitrc

6. Installation de l'environnement français


$ cd /home/lami20j/src/konstruct/i18n/kde-i18n-fr/ && make install
La taille de répertoire kde3.5.4 obtenu après l'installation
$ du -sh kde3.5.4/
670M    kde3.5.4/

7. Démarrage


startx

8. L'environement KDE


Arrivant ici on peut se poser une question.
Si j'ai plusieurs utilisateurs je serai obligé d'avoir dans chaque répertoire personnel le dossier kde3.5.4 de 670M ?

La réponse est non.

Voilà la marche à suivre :

- vous ajouté dans /etc/profile
export QTDIR=/home/lami20j/kde3.5.4
export KDEDIR=/home/lami20j/kde3.5.4
export KDEDIRS=/home/lami20j/kde3.5.4
export LD_LIBRARY_PATH=/home/lami20j/kde3.5.4/lib
export PATH=/home/lami20j/kde3.5.4/bin:$PATH
- pour chaque utilisateur
echo "export KDEHOME=~/.kdetest" >> ~/.bashrc
echo "startkde" >> ~/.xinitrc
Maintenant vous pouves démarrer avec startx

Observations (2)


- Si jamais l'installation est interompue à cause d'une connexion echouée vous n'avez qu'à retaper make install et l'installation va reprendre.

- Si l'installation s'arrêtera à cause d'une dépendence ne vous en faites pas non plus. Installer la dépendence et retaper make install et l'installation va reprendre

La durée d'installation depends de plusieurs facteurs : votre connexion, la disponibilité des serveurs, votre disponibilité.

N'oubliez pas que l'installation peut être reprise après une interruption.

Si vous voulez enregistrer les traces de votre installaton et aussi les erreurs rencontrer vous pouvez utilise la commande (voir l'étape 4 )

make install > ~/konstruct_log 2>&1

Si vous faites ça il n'y aura pas d'affichage sur STDOUT.
Pour voir le déroulement en direct vous pouvez lire le fichier konstruct_log dans un autre shell ( ou onglet de shell) avec la commande tail -f ~/konstruct_log

A remplacer lami20j avec votre utilisateur.

~ c'est une abréviation pour le dossier personnel.

Si ça vous pose des problèmes utiliser plutôt /home/utilisateur

Lire la suite

[Linux] Création environnement OpenSSH-CHROOT »
Publié par lami20j - Dernière mise à jour le 18 novembre 2009 à 19:47 par marlalapocket




Sujet 3761 - [Linux] Création environnement OpenSSH-CHROOT

[ Voir ce sujet en ligne ] - [ Catégorie: Systèmes d'exploitation - Linux ]


OpenSSH-CHROOT






Pour encore une fois un grand merci à jipicy pour sa disponibilité et sa patience pour les corrections linguistiques.

I. Installation de openssh-chroot


A. Téléchargement et vérification de la signature


Création d'un répertoire pour le téléchargement des fichiers
$ mkdir /home/lami20j/prisonssh
$ cd /home/lami20j/prisonssh
$ wget ftp://ftp.club-internet.fr/pub/OpenBSD/OpenSSH/portable/openssh-4.3p1.tar.gz*
$ wget http://chrootssh.sourceforge.net/download/osshChroot-4.3p1.diff
 
Il semble que le patch n'est plus disponible à l'adresse indiquée. Regardez plus bas (Chap V. )

Nous sommes dans /home/lami20j/prisonssh et voilà ce que le répertoire contient :
$ ls -1
openssh-4.3p1.tar.gz
openssh-4.3p1.tar.gz.asc
osshChroot-4.3p1.diff
prisonssh.pl
useradd_prisonssh.pl 
prisonssh.pl et useradd_prisonssh.pl sont les 2 scripts Perl que l'on verra plus bas.

Vérification de la signature
$ gpg --keyserver pgp.mit.edu --recv-keys 0x86FF9C48
gpg: requête de la clé 86FF9C48 du serveur hkp pgp.mit.edu
gpg: clé 86FF9C48: nom d'utilisateur en double détecté - fusion accomplie
gpg: clé 86FF9C48: clé publique « Damien Miller (Personal Key) » importée
gpg: aucune clé de confiance ultime n'a été trouvée
gpg: Quantité totale traitée: 1
gpg: importée: 1

$ gpg --fingerprint 86FF9C48
pub 1024D/86FF9C48 2001-02-26
Empreinte de la clé = 3981 992A 1523 ABA0 79DB FC66 CE8E CB03 86FF 9C48
uid Damien Miller (Personal Key) 
sub 2048g/AA2B1C41 2001-02-26

$ gpg --verify openssh-4.3p1.tar.gz.asc openssh-4.3p1.tar.gz
gpg: Signature faite le mer 01 fév 2006 12:34:31 CET avec la clé DSA ID 86FF9C48
gpg: Bonne signature de « Damien Miller (Personal Key) »
gpg: ATTENTION: Cette clé n'est pas certifiée avec une signature de confiance !
gpg: Rien ne dit que la signature appartient à son propriétaire.
Empreinte de clé principale: 3981 992A 1523 ABA0 79DB FC66 CE8E CB03 86FF 9C48 

B. Installation


Suppression des paquetages installés.

Debian :
# apt-get remove --purge ssh 
Mandriva2006 et Fedora :
# for i in $(rpm -qa | grep openssh);do rpm --nodeps -e $i;done 
Dépendances requises : zlib et openssl
Lisez le fichier README pour plus de détails.
$ su
Password:
# cd /usr/local
# tar xzvf /home/lami20j/prisonssh/openssh-4.3p1.tar.gz
# cd openssh-4.3p1/
# patch < /home/lami20j/prisonssh/osshChroot-4.3p1.diff
patching file session.c
# ./configure
# make
# make install

C. Ecriture du script de démarrage pour sshd


Avec votre éditeur de texte préféré, créer le fichier /etc/init.d/sshd
et écrivez le script suivant.
Une fois l'édition du fichier terminé, enregistrez et quittez.
#!/bin/bash

case $1 in
'start' )
        /usr/local/sbin/sshd
        ;;
'stop'  )
        pkill sshd
        ;;

* )
        echo "usage : /etc/init.d/sshd {start|stop}"
        ;;
esac 
 
Etablissez les droits d'accès avec la commande
# chmod -v 0755 /etc/init.d/sshd 
Si l'utilisateur sshd n'existe pas, vous pouvez le créer avec la commande :
# useradd -c 'Privilege-separated SSH' -d /var/empty/sshd -s /sbin/nologin sshd  
Lancer le daemon
# /etc/init.d/sshd start 
Pour que le démarrage du daemon soit pris en compte au démarrage du PC faites :
# update-rc.d sshd start 99 2 3 4 5 . 

II. Création d'un environnement chroot openssh


- le script prisonssh.pl

SYNOPSIS
# perl /chemin/vers/script/prisonssh.pl 
A la demande du répertoire mettez le nom de votre choix.
Le répertoire sera créé dans /home
#! /usr/bin/perl
#
use strict; use warnings;

use File::Basename;
my (@lib,@ldd,%listreplib);
# création de répertoire
print "Entrez le nom de repertoire : ";
chomp(my $chroot_rep=<STDIN>);
mkdir '/home/'.$chroot_rep
or die "Impossible de créer le répertoire : $!";
# Les applications d'environement chroot
#
# Assurez vous que le chemin des applications mentionnées correspond 
#
# Par exemple la commande id
# sous Debian et Fedora5 on la trouve dans /usr/bin
#
# sous Mandriva 2006 dans /bin
#
# à vous d'ajouter ou enlever des applications
# et bien sûr de modifier le script
#
# les applications (/bin) 
my @apps0=qw ( 
              /bin/bash
              /bin/ls
              /bin/mkdir
              /bin/mv 
              /bin/pwd 
              /bin/rm
              /bin/sh 
              /bin/echo 
              /bin/cp 
              /bin/cat 
              /bin/ln 
              /bin/chown
              /bin/chmod 
              /bin/grep 
              /bin/more 
              /bin/tar
              /bin/gzip 
              /bin/true 
              /bin/false
              /bin/ping 
              /bin/egrep
              /bin/hostname
);

# les applications (/usr/bin, etc...)

my @apps1=qw ( 
              /usr/local/bin/scp 
              /usr/bin/env 
              /usr/bin/clear 
              /usr/bin/wc 
              /usr/bin/perl 
              /usr/bin/id 
              /usr/local/bin/ssh
              /usr/bin/du
              /usr/bin/less
              /usr/bin/bzip2
              /usr/bin/tset
);

# le subsystem sftp
my @sftp_server=qw ( /usr/local/libexec/sftp-server );

# récupérer les bibliothéques
foreach (@apps0,@apps1,@sftp_server){
    my $ldd=`ldd $_`;
    my @temp=split /\n/, $ldd;
    push @ldd,@temp;
}

# récupérer le chemin de chaque bibliothèque
foreach(@ldd){
    if ( $_=~/(?:\/?.*=>\s*)?(\/.*)\b\s*\(/ ){
        print "$1\n";
        push @lib,$1 if $1 !~ /^\s*$/;
    }
}

# les répertoires à créer (/lib,/usr/lib,etc...)
foreach(@lib){
    my $replib=dirname($_);
    $listreplib{$replib} +=1;
}

# création des répertoires dans l'environement chroot
foreach (keys %listreplib){
    system "mkdir","-p","/home/$chroot_rep/$_";
}

# création du répertoire bin dans l'environement chroot
mkdir "/home/$chroot_rep/bin";

my @rep=qw { 
            home usr/bin
            usr/lib/locale
            usr/share/locale
            tmp
            dev/pts
            etc/pam.d
            usr/local/libexec
};

foreach (@rep) {
    system "mkdir", "-p", "/home/$chroot_rep/$_";
}

# copier les applications dans le répertoire /bin d'environnement chroot
foreach(@apps0){
    system "cp","-p","$_","/home/$chroot_rep/bin";
}

# copier les applications dans répertoire /usr/bin d'environnement chroot
foreach(@apps1){
    next if /.*sftp-server.*/i;
    system "cp","-p","$_","/home/$chroot_rep/usr/bin";
}

# copier sftp-server
system "cp","-p","/usr/local/libexec/sftp-server","/home/$chroot_rep/usr/local/libexec";

# copier les bibliothèques
foreach (@lib){
    my $rep_lib=dirname($_);
    system "cp","-p","$_","/home/$chroot_rep/$rep_lib";
}

opendir (LIBNSS,"/lib")
        or die "Impossible d'ouvrir le répertoire : $!";
while (defined (my $libnss = readdir(LIBNSS))) {
    next unless $libnss=~/libnss.*/;
    system "cp","-p","/lib/$libnss","/home/$chroot_rep/lib";
} 

#
system "cp","-RPp","/usr/share/terminfo","/home/$chroot_rep/usr/share";

#
system "mknod","-m","0666","/home/$chroot_rep/dev/null","c","1","3";
system "mknod","-m","0666","/home/$chroot_rep/dev/zero","c","1","5";
system "mknod","-m","0444","/home/$chroot_rep/dev/urandom","c","1","9";
system "mknod","-m","0666","/home/$chroot_rep/dev/tty","c","5","0";
system "mknod","-m","0666","/home/$chroot_rep/dev/ptmx","c","5","2";

#
my @etc_conf=qw(
                nsswitch.conf host.conf resolv.conf bashrc termcap 
                hosts localtime login.defs profile tsocks.conf
);

foreach (@etc_conf){
    system "cp","/etc/$_","/home/$chroot_rep/etc";
}

#
system "cp","-R","/usr/lib/perl5","/home/$chroot_rep/usr/lib";

#
my @pamd=qw(
            other
);

foreach (@pamd){
    system "cp","/etc/pam.d/$_","/home/$chroot_rep/etc/pam.d";
}

# Création des fichiers par défaut
{
open ETCPASSWD,"> /home/$chroot_rep/etc/passwd"
        or die "Impossible de créer le fichier : $!\n";

print ETCPASSWD "root:x:0:0::/:/bin/bash\n";

open ETCGROUP,"> /home/$chroot_rep/etc/group"
        or die "Impossible de créer le fichier : $!\n";

print ETCGROUP "root:x:0:\n"
}

III. Création d'utilisateurs


-le script useradd_prisonssh.pl

SYNOPSIS
# perl /chemin/vers/script/useradd_prisonssh.pl nom_utilisateur répertoire 
Pour le répertoire utilisez le nom du répertoire que vous avez créé avec le script prisonssh.pl (sans arborescence)
#! /usr/bin/perl 
#
use strict;use warnings;

die "Usage: \n\t$0 nom_utilisateur chroot-dir\n" unless @ARGV == 2;

my $user = $ARGV[0];
my $chroot = "/home/$ARGV[1]";

system "groupadd", "$user";
system "useradd", "-d", "$chroot/./home/$user", "-g", "$user", "-m", "-s", "/bin/bash", "$user";

open PASSWD,">>$chroot/etc/passwd"
        or die "E/S : $!\n";

#
my ($u) = grep { /$user/ } `cat /etc/passwd`;
$u =~ s/[^:]*\.//;

print PASSWD $u;

#
open GROUP,">>$chroot/etc/group"
         or die "E/S : $!\n";

print GROUP grep { /$user/ } `cat /etc/group`;

#
chmod 0700, "$chroot/home/$user";
system "chown", "-R", "$user:$user", "$chroot/home/$user";

#
print "Entre le mot de passe pour $user\n";

system "passwd", "$user";

print "L'utilisateur < $user > à été créé avec succés.\n";
 

IV. Les mains dans les cambouis ou un coup d'oeil sous le capot


Que ce passe-t-il en fait ?

Le patch qu'on applique à openssh permet de créer cet environnement qu'on peut appeler une prison.

Il s'agit en fait d'une mini arborescence linux qui se trouvera dans le répertoire /home.
Cette arborescence contient les répertoires et les programmes nécessaires pour l'ouverture d'une connexion ne permettant pas de sortir de la prison (/home/prison)

Donc une fois connecté vous êtes emprisonné dans /home/prison qui est la racine / pour notre mini environnement grâce au patch qu'on a utilisé.

Si vous regardez le vrai fichier /etc/passwd vous allez remarquer que les utilisateurs créés avec le script useradd_prison.pl ont le répertoire home écrit avec la syntaxe suivante : /home/prison/./home/utilisateur.

Vous pouvez tester la connexion avec ssh -v utilisateur@localhost

Pour l'instant le fichier de configuration ( /usr/local/etc/sshd_config )
n'est pas modifié donc l'authentification se fera avec le mot de passe.

Si vous voulez une authentification par clé privée/publique
à vous de modifier le fichier de configuration.

Tout ce que j'ai décrit a été testé sous les distributions GNU/Linux :
Mandriva2006, Fedora5 et Debian Sarge 3.1 avec Perl version 5.8.4 et supérieure
 

V. Le patch osshChroot-4.3p1.diff


--- openssh-4.3p1/session.c	2005-12-24 04:59:12.000000000 +0100
+++ openssh-4.3p1-chroot/session.c	2006-02-02 13:39:03.000000000 +0100
@@ -59,6 +59,8 @@
 #include "kex.h"
 #include "monitor_wrap.h"
 
+#define CHROOT
+
 #if defined(KRB5) && defined(USE_AFS)
 #include <kafs.h>
 #endif
@@ -1251,6 +1253,11 @@
 void
 do_setusercontext(struct passwd *pw)
 {
+#ifdef CHROOT
+       char *user_dir;
+       char *new_root;
+#endif /* CHROOT */
+
 #ifndef HAVE_CYGWIN
 	if (getuid() == 0 || geteuid() == 0)
 #endif /* HAVE_CYGWIN */
@@ -1308,6 +1315,27 @@
 			restore_uid();
 		}
 #endif
+
+#ifdef CHROOT
+       user_dir = xstrdup(pw->pw_dir);
+       new_root = user_dir + 1;
+
+       while((new_root = strchr(new_root, '.')) != NULL) {
+               new_root--;
+               if(strncmp(new_root, "/./", 3) == 0) {
+                       *new_root = '\0';
+                       new_root += 2;
+
+                       if(chroot(user_dir) != 0)
+                               fatal("Couldn't chroot to user's directory %s", user_dir);
+                       pw->pw_dir = new_root;
+                       break;
+               }
+
+               new_root += 2;
+       }
+#endif /* CHROOT */
+
 # ifdef USE_PAM
 		/*

 		 * PAM credentials may take the form of supplementary groups.

VI. Le patch osshChroot-4.5p1.diff


Original patch by Ricardo Cerqueira <rmcc@clix.pt>

Updated by Pierre Schiesser <pierre.schiesser@gmail.com> for OpenSSH-4.5p1

A patch to cause sshd to chroot when it encounters the magic token
'/./' in a users home directory. The directory portion before the
token is the directory to chroot() to, the portion after the
token is the user's home directory relative to the new root.

Patch source using: patch -p0 < /path/to/patch

Systems with a bad diff (doesn't understand -u or -N) should use gnu diff.
Solaris may store this as gdiff under /opt/sfw/bin. I can't say much about
other systems (unless you email me your experiences!).

================================================================================
--- openssh-4.5p1/session.c	2006-10-23 19:01:56.000000000 +0200
+++ openssh-4.5p1-chroot/session.c	2006-11-07 21:33:12.000000000 +0100
@@ -88,6 +88,8 @@
 #include "kex.h"
 #include "monitor_wrap.h"
 
+#define CHROOT
+
 #if defined(KRB5) && defined(USE_AFS)
 #include <kafs.h>
 #endif
@@ -1287,6 +1289,11 @@
 void
 do_setusercontext(struct passwd *pw)
 {
+#ifdef CHROOT
+       char *user_dir;
+       char *new_root;
+#endif /* CHROOT */
+
 #ifndef HAVE_CYGWIN
 	if (getuid() == 0 || geteuid() == 0)
 #endif /* HAVE_CYGWIN */
@@ -1344,6 +1351,27 @@
 			restore_uid();
 		}
 #endif
+
+#ifdef CHROOT
+       user_dir = xstrdup(pw->pw_dir);
+       new_root = user_dir + 1;
+
+       while((new_root = strchr(new_root, '.')) != NULL) {
+               new_root--;
+               if(strncmp(new_root, "/./", 3) == 0) {
+                       *new_root = '\0';
+                       new_root += 2;
+
+                       if(chroot(user_dir) != 0)
+                               fatal("Couldn't chroot to user's directory %s", user_dir);
+                       pw->pw_dir = new_root;
+                       break;
+               }
+
+               new_root += 2;
+       }
+#endif /* CHROOT */
+
 # ifdef USE_PAM
 		/*

 		 * PAM credentials may take the form of supplementary groups.

Lire la suite

[Linux] Multiboot sur PC de type Packard Bell »
Publié par lami20j - Dernière mise à jour le 17 novembre 2009 à 17:36 par marlalapocket




Sujet 4549 - Linux - Multiboot sur PC de type Packard Bell

[ Voir ce sujet en ligne ] - [ Catégorie: Systèmes d'exploitation - Linux ]

« PrécédentSuivant »
Sommaire

Multiboot sur un PC de type Packard Bell


Certains PC comme les Packard Bell possèdent leur propre MBR où est contenu leur propre sélecteur de démarrage (démarrer Windows ou restaurer avec la touche F11). Mieux vaut donc ne pas détruire ce sélecteur puisqu'ensuite vous ne pourriez restaurer en cas de nécessité.

Voici donc la marche à suivre pour ;-)

Préparation de la machine


Installation de votre distribution


Travaux avec un Live CD GNU/Linux


Travaux sous Windows




Merci à progg pour cette astuce ;-)
Publié par teutates - Dernière mise à jour le 23 juin 2011 à 19:34 par @ntoine
Ce document intitulé « Linux - Multiboot sur PC de type Packard Bell » issu de CommentCaMarche.net (CCM) (www.commentcamarche.net) est mis à disposition sous les termes de la licence Creative Commons. Vous pouvez copier, modifier des copies de cette page, dans les conditions fixées par la licence, tant que cette note apparaît clairement.




Sujet 4952 - [Linux] Installer Linux sans repartitionner

[ Voir ce sujet en ligne ] - [ Catégorie: Systèmes d'exploitation - Linux ]



-->

Comment installer sans repartitionner ?


Il existe deux méthodes :


Concernant la solution 1 (machine virtuelle) :


Concernant la solution 2 (Wubi) :


Dans la suite de cet article, nous allons expliquer comment mettre en oeuvre la solution 1 (machine virtuelle).

Comment ça se passe pour le disque Linux ?


Que ce soit la solution 1 ou 2, au lieu de créer une partition pour Linux, un simple fichier est créé dans votre partition Windows et sera utilisé comme une partition virtuelle dans Linux. (Les performances disque sont inférieures à une vraie partition, mais c'est le prix à payer.)

Etant un simple fichier, aucun besoin de toucher à vos partitions.

Si vous souhaitez ensuite supprimer Linux, il suffira de supprimer ce fichier.

Préambule


Cet article va vous expliquer comment installer et tester Linux sans risque et sans repartitionner en utilisant VirtualBox (un émulateur de PC).

Cette méthode pourra être appliquée pour installer autant de distributions Linux que vous le souhaitez, et sans jamais avoir à repartitionner votre disque dur.

Vous verrez Linux tourner dans une fenêtre à l'intérieur de Windows (ou en plein écran si vous le souhaitez).
Cela veut dire que vous pourrez utiliser simultanément Windows et Linux.
Le disque de Linux sera présent sous forme de fichier dans votre partition Windows. Il n'y aura pas la moindre modification dans votre table de partitions.

Pour la démonstration, nous installerons Ubuntu (une distribution Linux populaire) dans une machine virtuelle (VirtualBox).

Cet article couvre


Le nécessaire :


Matériel, système et logiciel


Pourquoi


Pourquoi VirtualBox ?


VirtualBox est un logiciel de virtualisation gratuit et léger.
Il est plus léger que VMWare et plus simple, c'est pour cette raison qu'il a été choisi.

Pourquoi Ubuntu ?


C'est une version de Linux simple à utiliser, et elle vous permettra d'entrer en douceur dans le monde de Linux.
Vous gardez bien sûr sous la main toute la puissance de Linux (ligne de commande, etc.), mais des centaines d'applications sont installables par simple clic.

Pourquoi la version "Alternate" d'Ubuntu ?


Cette version nécessite moins de mémoire pour l'installation, et offre malgré tout exactement la même chose une fois installée.
(La version standard ne peut pas s'installer avec seulement 196 Mo de RAM.)

Téléchargements préalables


Téléchargez Ubuntu : ubuntu-6.10-alternate-i386.iso (730 931 200 octets)
de http://www.ubuntu-fr.org/

Téléchargez VirtualBox : http://www.virtualbox.org
Installez-le.

En route !


Assurez-vous que vous êtes connecté(e) à internet (Ubuntu se sert de la connexion internet pour les mises à jour).

1. Création et configuration de la machine virtuelle


Créons notre machine virtuelle, et installons Ubuntu dedans.

Lancez VirtualBox et cliquez sur "Nouveau" :



Puis "Suivant" :

[/faq/images/19673-capture2-s-.png


Comme nom de machine, entrez "Ubuntu" et sélectionnez Linux, puis Ubuntu.


Choisissez 384 Mo de RAM.
Cela est suffisant pour faire fonctionner Ubuntu sans problème.




Ici, nous allons créer un disque dur virtuel sur lequel nous installerons Ubuntu (c'est un simple fichier (en .vdi) qui apparaîtra dans la machine virtuelle comme un vrai disque dur).
Cliquez sur "Créer un nouveau disque dur".


puis "Suivant".



Sélectionnez "Image à taille dynamique".
Cela va créer un tout petit fichier qui grandira au fur et à mesure des besoins d'Ubuntu.


Pour la taille, choisissez 4 Go.
Cela sera suffisant pour Ubuntu et vous permettra même d'installer quelques logiciels supplémentaires.



Cliquez sur "Terminer".


Voilà, notre disque dur virtuel a été créé. Passons à la suite : cliquez sur "Next".



Cliquez sur "Finish".



Il nous reste quelques réglages à faire : Cliquez sur "Général".



Dans la partie "Supports", choisissez le petit CD, puis cliquez sur le petit dossier de l'autre côté :


Cliquez sur "Ajouter" :



Sélectionnez le fichier ISO d'Ubuntu que vous avez téléchargé.
(Cela équivaut à insérer le CD d'Ubuntu dans la machine virtuelle.)



Notre fichier ISO est sélectionné, cliquez sur "choisir".



Pour profiter du son, activons-le :
Dans la section "Audio", cochez la case "Enable Audio" et sélectionnez "Windows Multimedia".


2. Installation d'Ubuntu


Bien !

Passons maintenant à l'installation d'Ubuntu lui-même.
Démarrez la machine virtuelle en cliquant sur "Start".
Note : Pour entrer dans la machine virtuelle, cliquez dans la fenêtre. Pour en sortir à tout moment, appuyez sur la touche CTRL de droite.



Après quelques instants, vous verrez apparaître l'écran de démarrage d'Ubuntu :



Pressez F2 et choisissez "Français" (en utilisant les flèches et la touche ENTREE).



Puis choisissez "Installer sur le disque dur".



Entrez le nom que vous voulez donner à cette machine. Vous pouvez laisser "ubuntu" : pressez simplement ENTREE.



Nous allons installer Ubuntu sur la totalité de notre disque dur virtuel.
Pas de panique ! Aucun risque pour votre disque dur puisqu'il s'agit là uniquement de repartitionner le disque virtuel (ubuntu.vdi).

Choisissez la première option "Effacer et utiliser tout le disque IDE1 maître (hda)".



Ubuntu vous demande confirmation : Confirmez en choisissant "Oui" avec les flèches gauche/droite et la touche ENTREE.



Pour la configuration de l'horloge en UTC, choisissez "Oui".



Entrez votre nom complet (nom et prénom). Ce n'est pas obligatoire.



Choisissez un nom de login. C'est le nom que vous utiliserez pour vous connecter sur la machine.



Entrez un mot de passe pour cet utilisateur, et confirmez-le en l'entrant une seconde fois.



Laissez ensuite le système s'installer (cela peut prendre un certain temps).



L'installation va vous demander si vous voulez installer les mises à jour de traductions.
Choisissez "Oui"



Cochez toutes les résolutions inférieures ou égales à celle de votre ordinateur (par exemple, si vous êtes en 1280x1024, cochez 1280x1024 et toutes celles qui sont en dessous).
Utilisez les flèches haut/bas pour naviguer, ESPACE pour cocher/décocher et TAB pour passer au bouton <Continuer>.



L'installation se poursuit (cela peut durer un certain temps).



L'installation est terminée !



Allez dans le menu "Devices" > "Unmount CD/DVD-ROM" (cela équivaut à éjecter le CD de la machine virtuelle).



Enfin, choisissez "Continuer".


3. Premier démarrage d'Ubuntu et mise à jour


Ubuntu démarre.



Voici l'écran de login : entrez votre login et votre mot de passe.



Après quelques instants, voilà le bureau d'Ubuntu.

Félicitations !

Linux est installé et prêt à l'emploi.



Ubuntu vous signale que des mises à jour sont disponibles : cliquez sur l'icône dans la barre des tâches.



La liste des mises à jour disponibles s'affiche. Cliquez simplement sur le bouton "Installer les mises à jour".



Votre mot de passe vous sera demandé : entrez-le.



Laissez le téléchargement et l'installation des mises à jour se dérouler.

Note : lors d'une nouvelle installation d'Ubuntu, il y a toujours un bon nombre de mises à jour à télécharger.
Rassurez-vous, les mises à jour suivantes seront nettement plus légères.






Cette fenêtre signale la fin de l'installation des mises à jour : cliquez sur le bouton "Fermer".



La petite icône "Double-flèche" dans la barre des tâches vous signale qu'un redémarrage est nécessaire.



Pour le moment, arrêtons notre machine virtuelle : cliquez sur ce bouton :



Et choisissez "Arrêter".



N'oubliez pas de "retirer" le CD d'installation d'Ubuntu, puisque vous n'en avez plus besoin.
Allez dans la configuration du CD-Rom :



Et décocher le CD-Rom :


4. Utilisation d'Ubuntu


Vous pouvez maintenant démarrer votre système Linux quand bon vous semble, il est prêt à l'emploi.


Pour aller plus loin


Vous pouvez utiliser VirtualBox pour installer autant de distributions Linux que vous le voulez !
(Tant que vous avez assez de place sur disque dur.)
Cela vous permet de tester toutes les distributions sans jamais repartitionner votre disque dur, et sans risque.

Note : si vous avez assez de mémoire, rien ne vous empêche de faire fonctionner plusieurs machines virtuelles en même temps.

En configurant le réseau Ethernet virtuel, vous pouvez faire communiquer par réseau ces machines virtuelles entre elles et avec votre machine physique.
Chaque machine virtuelle peut ainsi avoir sa propre adresse IP.

Bien sûr, vous pouvez également installer d'autres Windows dans Windows (si vous avez les licences).
Par exemple, installer Windows Vista dans VirtualBox sous Windows XP.

Inconvénients


Cette solution a des inconvénients. Parmi les plus gênants :

Lire la suite

L'arborescence du système de fichiers de Linux »
Publié par sebsauvage - Dernière mise à jour le 27 décembre 2009 à 19:58 par krazykat




Sujet 6353 - L'arborescence du système de fichiers de Linux

[ Voir ce sujet en ligne ] - [ Catégorie: Systèmes d'exploitation - Linux ]

Linux possède de nombreux répertoires, et ils ont chacun leur rôle.
(Note: D'une distribution à l'autre, ces répertoires peuvent être différents.)

Sous Windows, un fichier est un fichier.
Sous Linux, un fichier peut représenter: un fichier, un périphérique (port USB, carte son...), un programme en cours de fonctionnement, une partition, etc. Tous les périphériques apparaissent comme de simples fichiers dans lesquels on peut lire et écrire.

Certains de ces "fichiers" sont locaux, d'autres situés sur d'autres ordinateurs (ftp, ssh, NFS, partage Windows...), sur divers périphériques (disque dur, clé USB, CD-Rom...). Certains sont des fichiers réels, d'autres des fichiers virtuels (par exemple /dev/sda qui correspond à un port USB).

Chacun de ces fichiers est placé quelquepart en dessous de la racine /
(Linux ne possède donc pas d'unités A: C: D: comme Windows.)

Le fait de tout rassembler dans un même système de fichier est appellé Système de fichiers unifié (Unified Filesystem).


Voici le rôle de certains répertoires:

Liens




[Note: article à compléter]

Lire la suite

Cacher un fichier ou dossier sous Linux »
Publié par sebsauvage - Dernière mise à jour le 18 novembre 2009 à 16:40 par marlalapocket




Sujet 6796 - Cacher un fichier ou dossier sous Linux

[ Voir ce sujet en ligne ] - [ Catégorie: Systèmes d'exploitation - Linux ]

Pour cacher un fichier ou un répertoire sous Linux, il suffit de faire précéder son nom d'un point (.).

Par exemple :
.bash_history
.bash_profile
.ssh

Notez qu'en faisant celà vous ne cachez pas réellement les fichiers car en utilisant l'option "-a" de la commande ls ou bien en selectionnant "Afficher les fichiers cachés" dans l'onglet affichage de l'explorateur de Gnome et de KDE, on peut voir ces fichiers.
Mais ainsi au moins vous gênez leur affichage :-)

Lire la suite

Supprimer un fichier contenant des caractères spéciaux »
Publié par Jeff - Dernière mise à jour le 18 novembre 2009 à 15:20 par marlalapocket




Sujet 7057 - Supprimer un fichier contenant des caractères spéciaux

[ Voir ce sujet en ligne ] - [ Catégorie: Systèmes d'exploitation - Linux ]

Si le fichier que vous souhaitez supprimer commence par un caractère "moins" (-), la commande rm risque de prendre la suite comme une option de la ligne de commande.

Lire la suite

Linux n'est pas Windows »
Publié par Jeff - Dernière mise à jour le 18 novembre 2009 à 13:48 par marlalapocket




Sujet 7283 - Linux n'est pas Windows

[ Voir ce sujet en ligne ] - [ Catégorie: Systèmes d'exploitation - Linux ]

Cet article est long, mais sa lecture est très chaudement recommandée à toute personne qui souhaiterait passer sous Linux. Cela vous évitera de nombreuses frustrations.

Note préliminaire: Cet article est copié de blog-libre.fr avec des corrections mineures.
Il est lui-même la traduction de l'article original en anglais sous License CreativeCommons (by-nc-sa)
Le document a été recopié ici car la page sur blog-libre.fr semble avoir disparu.

Linux n'est pas Windows


Par Fabien Noir de Chazournes, le mercredi, février 21 2007, 14:04

Commentaire de Fabien Noir de Chazournes:
« J'ai découvert il y a quelques semaines une super page internet. En fait, c'est une page qui tue les trolls, et doit pouvoir répondre à 75% des questions existentielles que se posent les gens sur les forums à propos de la finalité de Linux. Le contenu fait beaucoup refléchir. Il est long, mais quand on pense aux gigaoctets de discussions sans fin auxquels cette page répond, ce n'est peut-être finalement pas de trop. Malheureusement, le texte est à l'origine en Anglais, sans traduction en Français connue. Je me suis donc décidé à le traduire.
J'y ai passé un nombre d'heures assez conséquent, mais il doit rester des fautes. Mais je fais quand même une release, car il me convient pour l'instant (vous comprendrez cette phrase quand vous aurez lu le texte ;) ). Si vous avez des corrections à apporter, contactez-moi (je vais bientôt mettre en place une page contact).
Et surtout, n'hésitez pas à faire tourner ce lien
»

Article traduit:

Dans l'article suivant, je me réfère au système d'exploitation GNU/Linux et aux divers projets de logiciels libres et Open Source que l'on regroupe souvent sous l'appellation générique « Linux ». C'est plus court.


(Linux n'est pas Windows)



À propos


Si vous avez été dirigés vers cette page, alors il est probable que vous soyez un utilisateur relativement nouveau de Linux, qui a quelques soucis pour passer de Windows à Linux. Ceci pose beaucoup de problèmes pour beaucoup de gens, et c'est ce qui a motivé l'écriture de cet article. Beaucoup de petites questions très différentes résultent de ce problème simple. Alors, la page est décomposée en plusieurs grands thèmes.

[NdT: Reste du glossaire: SE = Système d'exploitation ; LL = logiciel libre]

Problème #1 : Linux n'est pas exactement pareil que Windows.


Vous seriez stupéfiés de voir le nombre de personnes qui se plaignent ainsi. Ils passent sous Linux, espérant essentiellement trouver une version libre et Open Source de Windows. Très souvent, c'est ainsi que des utilisateurs trop zélés de Linux leur ont décrit celui-ci. Cependant, c'est un espoir vain.

Les raisons particulières qui poussent une personne à passer à Linux varient franchement, mais elles reviennent toujours à une unique chose : Ils espèrent que Linux sera meilleur que Windows.

Les variables générales pour mesurer le succès d'une chose sont le coût, le choix, la performance, et la sécurité. Il y en a beaucoup d'autres. Mais tout utilisateur de Windows qui essaye Linux le fait parce qu'il espère qu'il sera meilleur que ce qu'ils ont.

C'est ici que se niche le problème.

Il est impossible logiquement pour n'importe quelle chose d'être meilleure que n'importe quelle autre tout en lui étant parfaitement identique. Une copie parfaite peut être égale, mais elle ne peut jamais la surpasser. Ainsi quand vous avez donné à Linux une chance dans l'espoir qu'il serait meilleur, vous espériez bien sûr qu'il serait différent. Trop de gens oublient ce fait, et jugent chaque différence entre les deux systèmes comme étant un échec de Linux.

Un simple exemple: pensez aux mises à niveau des drivers: généralement, on améliore un driver de matériel sur Windows en se rendant sur le site Web du fabricant et en téléchargeant le nouveau driver ; alors que sous Linux vous faites une mise à jour du noyau.

Ceci signifie qu'un téléchargement et une mise à niveau uniques de Linux vous donneront les tous derniers drivers disponibles pour votre machine, alors que sous Windows vous aurez à surfer sur plusieurs sites et télécharger toutes les mises à niveau individuellement. C'est un processus très différent, mais il n'est certainement pas mauvais. Mais beaucoup de gens se plaignent parce que ce n'est pas ce à quoi ils sont habitués.

Ou, un autre exemple que vous aurez plus de facilité à comprendre. Considérez Firefox: une des plus grandes success-story de l'Open Source. Un navigateur Internet qui a pris le monde à l'assaut. A-t-il réalisé ce succès en étant une imitation parfaite d'Internet Explorer, le navigateur qui était alors le plus populaire ?

Non. Il était réussi parce qu'il était meilleur que l'IE, et il était meilleur parce qu'il était différent. Il avait la navigation par onglets, les signets RSS, la barre de recherche intégrée, le support du png, les extensions adblock, et d'autres choses merveilleuses. La fonctionnalité de recherche apparaissait en bas et recherchait au cours de la frappe, tournant au rouge quand il n'y avait plus de résultat.

IE n'avait pas de tabs, aucune fonctionnalité de RSS, des barres de recherche que grâce à des extensions créées par des éditeurs de logiciels tiers, et une fenêtre de recherche qui exigeait un clic sur « OK » pour commencer la recherche et un clic sur « OK » pour faire partir le message « Non trouvé ». Une démonstration claire et inattaquable d'une application Open Source rencontrant le succès en étant meilleur, et en étant meilleur en étant différent. [NdT: Aujourd'hui il y a IE7, qui n'est qu'une mise à niveau par rapport à la concurrence. Comme quoi, ils n'ont pas tout compris chez MS]. Si Firefox avait été un clone d'IE, il aurait disparu dans l'obscurité. Et si Linux avait été un clone de Windows, la même chose se serait produite.

Donc, la solution au problème #1 : Se rappeler que là où Linux est familier et identique à ce à quoi vous êtes habitué, ce n'est pas une reprise améliorée. Bienvenue dans un monde où les choses sont différentes, parce que ce n'est qu'ailleurs que l'on a une chance de briller.

Problème #2 : Linux est trop différent de Windows


Ce problème surgit quand les gens s'attendent à ce que Linux soit différent, mais constatent que quelques différences sont trop radicales à leur goût. Le plus grand exemple de ceci est probablement la quantité quasi infinie de choix disponibles aux utilisateurs de Linux. Alors qu'un utilisateur classique d'un Windows tout neuf a le bureau Classic ou XP avec Wordpad, Internet Explorer, et Outlook Express installés, un utilisateur d'un Linux tout neuf a à choisir parmi des centaines de distributions, puis Gnome ou KDE ou ou Xfce ou Fluxbox ou autres, avec vi ou emacs ou kate, Konqueror ou Opera ou Firefox ou Mozilla, et ainsi de suite.

Un utilisateur de Windows n'est pas habitué à tant de choix juste pour se lancer. Les posts exaspérés sur les forums du type "Doit-il vraiment y avoir autant de choix ?" deviennent très communs.

Linux doit-il vraiment être si différent de Windows ? Après tout, ils sont tous les deux des systèmes d'exploitation. Ils font tous les deux le même travail : Allumer votre ordinateur et vous donner quelque chose pour lancer des applications dessus. Ne devraient-ils pas être plus ou moins identiques ?

Il faut prendre le problème ainsi: Regardez dehors et jetez un coup d'oeil à tous les différents véhicules dans la rue. Ce sont tous les véhicules conçus avec plus ou moins le même but : Vous transporter de A vers B par l'intermédiaire des routes. Notez la variété dans les conceptions.

Mais, vous pouvez penser, des différences entre les voitures sont tout à fait mineures: elles ont toutes un axe de direction, des commandes par pédale, un levier de vitesses, un frein à main, des fenêtres et des portes, un réservoir d'essence. Si vous pouvez conduire une voiture, vous pouvez conduire n'importe quelle voiture !

Pas faux. Mais n'avez-vous pas remarqué que plutôt que de conduire des voitures, certains pilotent plutôt des motos à la place ?

Le changement d'une version de Windows à l'autre est comme le changement d'une voiture à l'autre. De Win95 à Win98, honnêtement je ne pourrais pas faire la différence. De Win98 à WinXP, il y avait des changements un peu plus importants, mais rien de bien primordial. [NdT: Cela s'applique au passage de XP à Vista, par ailleurs].

Mais le passage de Windows à Linux est comme le changement d'une voiture à une moto. Ils sont tous les deux des SEs/véhicules routiers. Ils peuvent tous les deux utiliser les mêmes matériel/routes. Ils peuvent tous les deux vous fournir un environnement pour lancer des applications/vous transporter de A vers B. Mais ils emploient des approches fondamentalement différentes pour faire ainsi.

Windows/les voitures ne sont pas pas sécurisées contre les virus/vols à moins que vous installiez un antivirus/fermiez toutes les portes. Linux/les motos n'ont pas des virus/portes, et sont ainsi parfaitement sûres sans que vous ayez à installer un antivirus/fermer aucune porte.

Ou, une autre façon de voir les choses :

Linux/les voitures ont été conçues pour plusieurs utilisateurs/passagers. Windows/les motos ont été conçues pour un seul utilisateur/passager. Chaque utilisateur de Windows/pilote de moto a pour habitude d'être entièrement aux commandes de son ordinateur/véhicule à tout moment. Un utilisateur de Linux/passager de voiture est habitué à être aux commandes seulement lorsqu'il est loggé en superadministrateur/dans le siège conducteur.

Deux approches différentes pour accomplir la même chose. Elles diffèrent fondamentalement. Elles ont des forces et faiblesses différentes: la voiture est la plus indiquée pour transporter une famille et un gros chargement de A à B : Plus de sièges et plus d'espace de stockage. La moto est la plus indiquée pour transporter une personne de A à B: elle est moins affectée par les embouteillages et consomme moins de carburant.

Il y a beaucoup de choses qui ne changent pas quand vous passez de l'un à l'autre: Vous devez encore mettre l'essence dans le réservoir, vous devez toujours conduire sur les mêmes routes, vous devez toujours obéir aux feux de circulation, vous devez toujours utiliser le clignotant avant de tourner, vous devez toujours obéir aux mêmes limitations de vitesse.

Mais il y a également beaucoup de choses qui changent: les conducteurs de voitures n'ont pas à porter des casques de sécurité, les conducteurs de motocyclette ne mettent généralement pas de ceinture de sécurité. Les automobilistes tournent leur volant pour tourner, les motards se penchent dans les virages. Les conducteurs de voitures accélèrent en appuyant sur une pédale, les conducteurs de motocyclette tordent une poignée de gaz.

Un motard qui conduit une voiture en se penchant dans les virages va vite avoir des ennuis. Et les utilisateurs de Windows qui essayent d'employer leurs qualifications et habitudes existantes sont souvent les premiers à avoir des problèmes. En fait, les personnes n'ayant jamais utilisé Windows ont souvent une capacité d'adaptation et d'apprentissage beaucoup plus forte que les anciens utilisateurs de Windows. Typiquement, les arguments les plus véhéments qui disent "Linux n'est pas prêt pour l'ordinateur de bureau" viennent d'utilisateurs de Windows avancés, qui se disent que s'ils ne peuvent pas passer à Linux, un débutant ne pourra pas franchir le pas. En fait, c'est exactement l'opposé de la vérité.

Ainsi, pour éviter le problème #2 : Ne pas supposer qu'en grand connaisseur de Windows, vous serez un utilisateur avancé de Linux: Quand on passe pour la première fois sous Linux, nous sommes tous aussi novices les uns que les autres.

Problème #3 : Le choc des cultures

Sous-problème #3a : Il y a une culture


Les utilisateurs de Windows sont plus ou moins dans un rapport de client-fournisseur : Ils payent le logiciel, pour des garanties, pour l'appui, et ainsi de suite. Ils s'attendent à ce que le logiciel ait un certain niveau de rentabilité. Ils sont donc habitués à avoir des droits avec leur logiciel : Ils ont payé l'appui technique et ont tous les droits pour l'exiger. Ils ont également l'habitude de traiter avec des sociétés plutôt qu'avec des gens: Ils contractent avec une entreprise, pas avec une personne.

Les utilisateurs de Linux sont plus organisés en une sorte de communauté. Ils n'ont pas à acheter le logiciel, ils n'ont pas de support technique à payer. Ils téléchargent les logiciels gratuitement et utilisent les messageries instantanées et les web-forums pour obtenir de l'aide. Ils ont affaire à des personnes, pas à des sociétés.

Un utilisateur de Windows se fera détester si il ne change pas ses habitudes d'utilisateur de Windows en passant à Linux.

Le plus grand nombre de conflits se retrouvent dans les échanges en ligne: un nouvel utilisateur de Linux demande de l'aide à propos d'un problème. Quand il n'obtient pas une aide d'un niveau qu'il juge acceptable, il commence à se plaindre et à exiger plus d'aide, puisque c'est ce à quoi il a été habitué en payant pour du service après vente technique. Le problème est que ce n'est pas un support payant. C'est un groupe de volontaires qui sont disposés à aider des personnes de façon volontaire et "gratuite". Le nouvel utilisateur n'a aucun droit pour exiger d'eux la lune, tout comme un mendiant ne peut pas demander toujours plus aux personnes qui lui font des dons.

Plus ou moins de la même façon, un utilisateur de Windows a pour habitude de se servir de logiciels commerciaux. Les entreprises ne vendent pas un logiciel avant qu'il soit fiable, fonctionnel, et assez facile à utiliser. En tout cas, c'est ce à quoi s'attend: le logiciel sort à la version 1.0.

Les logiciels linuxiens, cependant, tendent à sortir au fur et à mesure que le code est écrit, dès le début: Ils commencent à la version 0.1. De cette façon, les gens qui ont vraiment besoin de la fonctionnalité peuvent l'obtenir immédiatement; les développeurs intéressés peuvent s'impliquer en aidant à améliorer le code; et la communauté toute entière est/peut être au courant de ce qui se passe.

L'utilisateur "3a" qui a des problèmes va se plaindre: Le logiciel n'a pas répondu à ses propres normes, qu'il pense avoir le droit d'exiger. Et ce ne sont pas des réponses sarcastiques comme "j'exigerais un remboursement si j'étais toi" qui le dérideront.

Ainsi, pour éviter le problème #3a : Se rappeler simplement que vous n'avez pas payé le développeur qui a écrit le logiciel, ni la communauté qui essaye (ou pas) de vous aider. Ils ne vous doivent rien.

Sous-problème #3b : Les anciens contre les jeunes


Linux comme un passe-temps de hacker [un hackeur est une personne qui cherche les bugs ou les améliorations à faire et les résout, rien à voir avec un crackeur, qui lui est nuisible]. Il s'est développé et a commencé à attirer de plus en plus de hackers amateurs. Il fut un temps, seul un geek aurait eu une chance d'obtenir une installation utilisable de Linux fonctionnant bien. Linux a commencé avec la philosophie « par des geeks, pour des geeks. » Et aujourd'hui encore, la majorité des utilisateurs de Linux expérimentés sont des geeks.

Et c'est plutôt une bonne chose: En cas de pépin matériel ou logiciel, avoir un nombre important de geeks disponibles pour essayer de trouver à la solution est un plus indéniable.

Mais aujourd'hui, Linux a grandi. Il existe des distributions que presque n'importe qui peut installer [NdT: Comme Ubuntu par exemple...], et même des liveCD qui détectent tout votre matériel pour vous, sans aucune intervention. Linux est devenu attirant pour les utilisateurs non-geeks uniquement parce qu'il est gratuit et sans virus. Il n'est pas rare pour qu'il y ait des frictions entre les deux camps. Il est important de considérer, cependant, qu'il n'y a aucune vraie méchanceté de chaque côté : C'est le manque de compréhension qui pose des problèmes.

D'un côté, vous avez les geeks purs et durs qui croient encore que tous les utilisateurs de Linux sont des geeks. Ceci suppose qu'ils s'attendent à un niveau élevé de connaissances de la part de leur interlocuteur, ce qui laisse croire aux "jeunes" que les anciens sont arrogants, élitistes et grognons. Et pour tout dire, c'est parfois vrai. Mais rarement: il est élitiste de dire « tout le monde devrait savoir ça ». Mais il n'est pas élitiste de dire que « tout le monde sait ça » - ce qui est très différent.

En face, vous avez les nouveaux utilisateurs venant de SEs commerciaux. Ces utilisateurs sont habitués à des logiciels que quiconque peut utiliser, dès l'ouverture de la boîte contenant le CD.

C'est là que se situe la différence, puisque le premier groupe se compose de gens qui aiment désosser leur système et le reconstruire à leur envie, de façon personnalisée. Alors que le deuxième groupe n'en a rien à faire de savoir comment le système marche, tant qu'il marche.

On pourrait faire un parallèle avec les Lego. Pensez à ça:

Le Nouveau : Je voulais une nouvelle petite voiture, et tout le monde m'a vanté les mérites des voitures Lego. Alors j'ai acheté des Lego, mais quand je suis revenu à la maison, je me suis retrouvé devant une pile de briques et de cônes dans la boîte. Où est ma voiture ? ?

Le Vieux : Tu dois construire ta voiture en utilisant les briques. C'est la particularité des Lego.

Le Nouveau : Quoi ? ? Je ne sais pas construire une voiture. Je ne suis pas un manuel. Comment suis-je censé savoir la monter tout seul ? ?

Le Vieux : Il y a un livret fourni dans la boîte. Il t'indique exactement comment utiliser les briques pour construire une voiture. Tu n'as pas besoin de comprendre, juste de suivre les instructions.

Le Nouveau : Ok, j'ai trouvé les instructions. Il va me falloir des heures! Pourquoi ne peuvent-ils pas vendre une voiture déjà montée, au lieu de nous la faire construire ? ?

Le Vieux : Parce que tout le monde ne veut pas faire une voiture avec des Lego. Ils peuvent être assemblés en quelque chose qui nous plaît. C'est la particularité des Lego.

Le Nouveau : Je ne vois toujours pas pourquoi ils ne peuvent pas fournir plein de voitures, ainsi ceux qui veulent une voiture en ont une, et les autres peuvent la démonter pour en faire ce qu'ils veulent. Quoi qu'il en soit, je l'ai finalement montée, mais certains morceaux bougent de temps en temps. Qu'est-ce que je peux faire? Je peux mettre un point de colle ?

Le Vieux : C'est Lego. Ça a été conçu pour se démonter. C'est la particularité des Lego.

Le Nouveau : Mais je ne veux pas qu'il se démonte. Je veux juste une voiture!

Le Vieux : Bah pourquoi t'as acheté une boîte de Lego alors ? ?

Il est clair pour tout le monde que Lego n'est pas fait pour les personnes désirant une voiture. Vous ne verrez pas de conversations comme celle qui précède dans la vie réelle. La particularité des Lego est que vous vous amusez à le construire et que vous pouvez faire ce que vous aimez avec. Si vous n'aimez pas assembler, vous n'avez aucun intérêt à posséder des Lego. C'est l'évidence même.

Pour ce qui concerne un utilisateur expérimenté, la même chose peut s'appliquer à Linux: La source est ouverte, et il est complètement customisable. C'est sa particularité. Si vous ne voulez pas bidouiller, au moins un peu, pourquoi l'utiliser?

Mais il y a eu beaucoup d'efforts fait pour rattraper le retard de Linux auprès des non-hackeurs, des situations qui ne sont pas loin des boîtes Lego pré-montées, afin de toucher plus de monde. [NdT: Ce sont les distributions] Par conséquent vous obtenez les conversations qui ne sont pas lointaines de celles en haut: les nouveaux venus se plaignent au sujet de la présence de modules, ce que les utilisateurs présents depuis longtemps considèrent comme des dispositifs fondamentaux, et se voient renvoyés à des pages de manuels. Mais, se plaindre du nombre trop important de distributions; ou dire que tel logiciel a trop d'options de configuration; ou que cela ne fonctionne pas parfaitement à la première utilisation, est comme se plaindre que Lego puisse être transformé en trop de modèles, et ne pas aimer le fait qu'il puisse être décomposé en briques et être remonté en beaucoup d'autres choses.

Ainsi, pour éviter le problème #3b : Se rappeler que Linux n'est plus ce qu'il a été dans le passé. La plus importante partie de la communauté Linux, les hackers et les développeurs, aime Linux parce qu'elle peut l'adapter à ses besoins; ils ne l'aiment que pour le principe de tout assembler, compiler. Mais ce n'est pas toujours obligatoire de faire comme eux.

Problème #4 : Conçu pour le concepteur


Dans l'industrie automobile, vous verrez peu de voitures dont la même personne a conçu le moteur et l'intérieur: cela réclame des compétences totalement différentes. Personne ne veut d'un moteur qui a seulement l'air puissant, et personne ne veut un intérieur qui fonctionne superbement bien, mais est étroit et laid. Et de la même manière, dans l'industrie du logiciel, l'interface utilisateur (UI) n'est habituellement pas créée par la même personne que celle qui a écrit le logiciel.

Dans le monde de Linux, cependant, on ne retrouve pas exactement la même chose: les projets commencent le plus souvent comme étant la création personnelle ou jouet d'une seule personne. Il fait tout lui-même, et donc l'interface ne nécessite pour lui aucun système pour faciliter son utilisation: l'utilisateur sait tout ce qu'il y a à savoir sur le logiciel, il n'a pas besoin d'aide. Vi [NdT: Un éditeur de texte en ligne de commande] est un bon exemple de logiciel délibérément créé pour les utilisateurs avertis, qui savent déjà comment ça fonctionne: il n'est pas rare pour que des nouveaux utilisateurs redémarrent leur ordinateur parce qu'ils n'arrivent pas à trouver comment sortir de Vi.

Cependant, il y a une différence importante entre un programmeur de logiciel libre et la plupart des éditeurs de logiciels commerciaux: le logiciel qu'un programmeur de logiciel libre créé est un logiciel qu'il a l'intention d'employer. Ainsi, si il est possible que le résultat final ne soit pas très confortable pour le débutant, il a l'avantage de mieux répondre aux besoins de l'utilisateur, puisqu'il a été écrit pour justement répondre aux besoins d'un utilisateur: le codeur est avant tout un utilisateur. C'est très différent des éditeurs de logiciels commerciaux, qui font le logiciel pour que d'autres l'emploient: ce ne sont pas des utilisateurs confrontés à la réalité.

Ainsi, si Vi a l'une des interfaces les plus affreuses et est horrible pour un débutant, il est toujours en service aujourd'hui parce que c'est une interface superbe une fois que vous savez cela fonctionne. Firefox a été créé par des personnes qui passent leur vie sur le Web. Gimp a été créé par des personnes qui manipulent souvent des images. Et ainsi de suite.

Ainsi les interfaces de Linux sont le plus souvent des champs de mines pour un débutant: Malgré sa popularité, Vi devrait ne jamais être utilisé par un nouvel utilisateur qui veut juste faire rapidement quelques changements à un fichier. Et si vous utilisez un logiciel tôt dans son cycle de vie, une interface jolie et facile à utiliser est quelque chose que vous risquez de trouver seulement dans la liste des "Choses à faire": la fonctionnalité est prioritaire. Personne ne conçoit une interface de folie et puis essaye d'ajouter les fonctionnalités petit à petit. Ils créent la fonctionnalité, et puis améliorent l'interface peu à peu.

Pour éviter ainsi le problème #4 : Rechercher un logiciel qui vise principalement les nouveaux utilisateurs en étant facile à utiliser, ou accepter que le logiciel soit plus dur à assimiler que ce à quoi vous étiez habitués. Se plaindre que Vi ne soit pas assez facile pour de nouveaux utilisateurs est en dehors de toute réalité.

Problème #5 : Le mythe de "l'utilisation facile"


C'est une grosse partie. C'est un facteur de choix très important dans le monde de l'informatique, "facile à utiliser". Mais c'est une mauvaise raison.

Le concept de base est bon: le logiciel a été conçu avec les besoins de l'utilisateur à l'esprit. Mais on dit toujours qu'un logiciel répondant aux besoins des utilisateurs est d'utilisation facile. Ce n'est pas vrai.

Si vous passez votre temps à traiter des fichiers textes, votre logiciel idéal sera rapide et puissant, vous permettant d'effectuer la quantité maximum de travail avec le minimum d'effort. Les raccourcis clavier simples et la non-utilisation de la souris seront d'une importance capitale.

Mais si vous éditez très rarement des fichiers textes, et que vous voulez juste écrire une lettre de façon occasionnelle, la dernière chose que vous voulez est de lutter avec l'étude des raccourcis clavier. Les menus bien organisés et les icônes claires dans les menus sont vos alliés les plus précieux.

Clairement, le logiciel conçu autour des besoins du premier utilisateur ne conviendra pas à la seconde, etc. Est-ce qu'alors un logiciel peut s'appeler "facile à utiliser", si nous avons tous des besoins différents ?

La réponse est simple: facile à utiliser est un terme mal employé, et fait passer quelque chose de simple pour compliqué.

Que veut vraiment dire "facile à utiliser" ? Ça dépend du contexte, le logiciel "facile à utiliser" signifie le "logiciel qui peut être exploité à un niveau raisonnable par un utilisateur sans aucune expérience préalable du logiciel." Ceci a comme dommage collatéral de faire passer une interface super moche mais à laquelle on s'attend au statut "facile à utiliser".

Sous-problème #5a : Le familier est convivial


Ainsi, dans la plupart des éditeurs et traitements de textes "faciles à utiliser", on coupe et colle en employant Ctrl-X et Ctrl-V. Absolument non intuitif, mais tout le monde est habitué à ces combinaisons, que l'on peut appeler une combinaison "conviviale".

Ainsi quand quelqu'un arrive sous Vi et constate que c'est « d » pour couper, et « p » pour coller, il ne le considère pas comme convivial: ce n'est pas ce à quoi il est habitué.

Est-ce supérieur ? Bah, en réalité, oui.

Avec l'approche de Ctrl-X, comment coupez-vous un mot du document dans lequel vous êtres actuellement ? (Sans souris !)

Dès le début du mot, Ctrl-Shift-Droit pour choisir le mot.
Puis Ctrl-X pour le couper.

L'approche vi ? dw supprime (delete) le mot.

Que diriez-vous de découper cinq mots en utilisant Ctrl-X ?

Dès le début des mots,
Ctrl-Shift-Droit
Ctrl-Shift-Droit
Ctrl-Shift-Droit
Ctrl-Shift-Droit
Ctrl-Shift-Droit
Ctrl-X


Et avec vi ?

d5w

L'approche Vi est plus souple et réellement plus intuitive: "X" et "V" ne sont ni évidents ni mémorables pour les commandes "coupe" et "colle", tandis que "dw" pour supprimer (delete) un mot (word), et "p" pour coller (paste) sont évidents [NdT: Oui, enfin, en Anglais...]. Mais "X" et "V" font partie de notre culture, donc même si Vi est nettement supérieur, il est peu familier. De fait, il passe pour peu convivial. Sur aucune autre base tangible, la force des choses fera qu'une interface de type Windows passera pour conviviale. Et comme nous l'avons appris dans le problème #1, Linux est nécessairement différent de Windows. Sans surprise, Linux semble donc toujours moins "facile à utiliser" que Windows.

Pour éviter des problèmes de #5a, tout ce que vous pouvez vraiment faire est d'essayer et se rappeler que "facile à utiliser" ne signifie pas "ce à quoi je suis habitué": essayez de faire les choses à votre habitude, et si ça ne fonctionne pas, arrêtez et demandez vous ce que ferait un débutant total.

Sous-problème #5b : Inefficace est convivial


C'est un fait triste mais indéniable. Paradoxalement, plus dur est l'accès à la fonctionnalité d'une application, plus celle-ci peut sembler conviviale.

C'est parce que le facteur "convivial" est ajouté à une interface en employant des "indices" simples et évidents - plus il y en a, mieux c'est. Après tout, si on met un débutant complet en informatique devant un logiciel de traitement de texte de type WYSIWYG (What you see is what you get) et qu'on lui demande de mettre un peu de texte en gras, qu'est le plus probable :

La fois prochaine vous faites du traitement de texte, essayez en faisant tout par l'intermédiaire des menus: Aucune touche de raccourci, et aucun bouton. Les menus quoi qu'il arrive. Vous vous trouverez lent comme un escargot, puisque chaque tâche exige soudainement une multitude de frappes et de clics.

Rendre le logiciel "facile à utiliser" est dans cet esprit comme mettre des roues de stabilisation sur une bicyclette: il vous laisse partir immédiatement, sans aucune compétence ou expérience nécessaire. Il est parfait pour un débutant. Mais personne ne pense que toutes les bicyclettes devraient être vendues avec des roues de stabilisation, en dehors des vélos pour enfants: si on vous donnait une telle bicyclette aujourd'hui, je parie que la première chose que vous feriez serait de les enlever pour éviter des encombrements inutiles: une fois que vous savez utiliser un vélo, les roues de stabilisation deviennent inutiles.

Et de la même manière, beaucoup de logiciels Linux sont conçus sans « roues de stabilisation » - ils ont été conçus pour les utilisateurs qui ont déjà un peu d'expérience et de maturité. Après tout, personne n'est novice à vie: l'ignorance est de courte durée, et la connaissance est pour toujours. C'est pour cela que le logiciel est conçu avant tout pour les "adultes".

On pourrait trouver un contre-exemple: Après tout, MS Word a tous les menus conviviaux et les boutons, et en plus il a des raccourcis claviers. Le top du top, probablement? convivial et efficace.

Cependant, ceci doit être mis en perspective: premièrement, le côté terre à terre: avoir et des menus et des boutons et des raccourcis et tout le toin-toin signifierait beaucoup de codage, et ce n'est pas comme si les développeurs de Linux étaient payés [NdT: Bien sûr, plusieurs suites bureautiques libres suivent ce concept, mais il faut le voir dans la globalité]. Deuxièmement, il ne tient pas encore vraiment compte des vrais super-utilisateurs: très peu de professionnels dans l'édition de livres ou de journaux emploient MS Word. Avez-vous jamais croisé un codeur ou un webmaster officiant sous MS Word ? Comparez cela au nombre d'utilisateurs de Emacs et Vi.

Comment cela se fait-il ? Premièrement, parce qu'un comportement "convivial" élimine le comportement efficace: Voir l'exemple du copier/coller ci-dessus. Et deuxièmement, parce que la majeure partie des fonctionnalités de Word est enterrée dans les menus que vous devez fouiller: seules les fonctionnalités les plus communes ont ces petits boutons maniables dans les toolbars au-dessus. Les fonctions moins utilisées qui sont encore essentielles pour les utilisateurs puissants sont trop longues d'accès.

Quelque chose à garder à l'esprit cependant, est que les "roues de stabilisation" sont souvent disponibles de façon optionnelle pour les logiciels Linux: ce n'est pas automatique, mais elles sont souvent disponibles.

Prenons MPlayer. Vous l'utilisez pour jouer un média par son nom de fichier dans un terminal ("mplayer nomdufichier.avi"). Vous faites avance rapide et retour arrière en utilisant les touches haut, bas, gauche, droite. Ce n'est pas super "facile à utiliser". Cependant, si vous tapez à la place "gmplayer nomdufichier.avi", vous obtiendrez une interface graphique, avec tous ses boutons, conviviaux et familiers.

Prenons pour exemple le fait de copier un CD vers du MP3 (ou du Ogg): en utilisant la ligne de commande, vous devez utiliser Cdparanoia pour copier les fichiers vers votre disque dur. Après vous avez besoin d'un encodeur. À mon avis, c'est très lourd, même si vous savez exactement employer les logiciels. Donc il faut mieux télécharger et installer quelque chose comme Grip. C'est une interface graphique facile à utiliser qui emploie en arrière-plan Cdparanoia et des encodeurs pour rendre l'import de CDs beaucoup plus facile. En outre, il se sert de CDDB pour nommer les pistes à votre place.

Il en va de même pour ripper les DVDs: le nombre d'options à passer pour Transcode est un cauchemar. Mais utiliser Dvd::rip, qui dit pour vous à Transcode tout ce qu'il y a à faire en un processus simple et graphique, tout le monde peut le faire.

Donc, pour éviter les questions de #5b: Se rappeler que les roues de "stabilisation" tendent à être des fonctionnalités optionnelles et/ou externalisées dans Linux, plutôt qu'étant automatiquement fournies avec le produit principal. Et parfois, les "roues de stabilisation" peuvent ne pas faire partie de la conception.

Problème #6 : Imitation contre convergence


Un argument que sortent beaucoup de gens quand ils constatent que Linux n'est pas le clone de Windows dont ils ont rêvé est d'insister sur le fait que c'est ce que Linux essaye de faire depuis sa création (ou devrait essayer), et que les gens qui ne reconnaissent pas ça et n'aident pas à rendre Linux plus comme Windows ont tort. Ils trouvent à cela beaucoup d'arguments:

Linux est passé de la ligne de commande à l'interface graphique, une tentative claire de copier Windows.

Théorie sympa, mais fausse: le système original de fenêtrage X est sorti en 1984, comme successeur du système de fenêtrage W, porté pour Unix en 1983. Windows 1.0 est sorti en 1985. Windows ne l'a pas vraiment rendu important avant la version 3, sortie en 1990 - à ce moment là, X était depuis des années à l'étape X11, que nous employons aujourd'hui. Linux lui-même a été commencé seulement en 1991. Ainsi Linux n'a pas créé une interface pour copier Windows: il s'est simplement servi d'une interface qui a existé longtemps avant Windows.

Windows 3 a laissé la place à Windows 95 - refondant ainsi l'interface d'une profondeur qu'il n'aura jamais égalée par la suite. Il a eu beaucoup de dispositifs nouveaux et novateurs: fonctionnalité de glisser-déposer ; barre des tâches, et ainsi de suite. Qui ont été depuis copiés par Linux, naturellement.

En fait... non. Tout ce qui a été nommé ci-dessus existait avant que Microsoft les "invente". NeXTSTeP était en particulier (à l'époque) une interface extrêmement avancée, et il a devancé de manière significative Win95 - la version 1 est sortie en 1989, et la version finale en 1995.

Ok, ok, donc Microsoft n'a pas imaginé tous les dispositifs qui font le look&feel; de Windows. Mais il créé quand même du look&feel;, que Linux essaye d'imiter.

Pour démystifier ceci, on doit discuter du concept de l'évolution convergente. C'est quand deux systèmes complètement différents et indépendants évoluent chacun de son côté, pour devenir très semblables. Ça arrive tout le temps dans la nature. Par exemple, les requins et les dauphins. Tous les deux sont des mangeurs de poissons et d'organismes marins de taille à peu près identique. Tous les deux ont des ailerons dorsaux, des ailerons pectoraux, des ailerons de queue, et des formes semblables et profilées.

Cependant, les requins ont évolué des poissons, alors que les dauphins ont pour origine une sorte de mammifère quadrupède terrien. La raison pour laquelle ils ont des aspects globaux très semblables est qu'ils ont tous les deux évolué pour être aussi efficaces que possible en s'adaptant à la vie dans un environnement marin. À aucune étape un des pré-dauphins (relativement nouveaux-venus) a regardé des requins et se sont dit « Super ces capteurs sonores! Ils marchent vachement bien! Faut que j'essaye ça ! »

De même, il est parfaitement juste de regarder les premiers environnements de bureau de Linux (par exemple FVWM, TWM et plein d'autres interfaces simplistes). Et de regarder ensuite les environnements de bureau modernes de Linux, par exemple Gnome et KDE avec leurs barres de tâches et leurs menus flatteurs pour l'oeil. Et oui, il est vrai qu'ils sont beaucoup plus comme Windows qu'ils le furent.

Passons maintenant à Windows: Windows 3.0 n'a eu aucune barre de tâche autant que je sache. Et le menu Démarrer... Quel menu Démarrer?

Linux n'avait rien d'un environnement Windows moderne. Microsoft non plus. Maintenant ils l'ont tous les deux. Qu'est-ce que ça suppose ?

Ça suppose que les développeurs dans les deux camps ont recherché des manières d'améliorer l'interface, et parce qu'il y a seulement un nombre limité de solutions à un problème, des méthodes très semblables sont souvent employées. La similitude de quelque façon que ce soit ne prouve pas ou n'implique pas l'imitation. S'en rappeler vous aidera à éviter de tomber dans le piège du problème #6.

Problème #7 : Le logiciel libre?


Ah, ceci pose des problèmes. Pas intrinsèquement: le libre et l'open-source sont des choses merveilleuses et immensément importantes du bloc, tout le monde le comprend. Mais comprendre en quoi le LL est différent du logiciel propriétaire peut être un pas trop grand à franchir pour que certains le fassent.

J'ai déjà mentionné quelques exemples de ceci: les gens pensant qu'ils peuvent exiger l'appui technique et tout ça... Mais ça va bien plus loin que ça.

Le libellé de la mission de Microsoft est « Un ordinateur sur chaque bureau » - avec pour sous-entendu qu'ils doivent tourner sous Windows. Microsoft et Apple vendent tous les deux des systèmes d'exploitation, et tous les deux font l'impossible pour s'assurer que leurs produits soient utilisés par le plus grand nombre de personnes: ce sont des entreprises, qui doivent faire de l'argent.

Et après, il y a le LL. Ce qui, aujourd'hui encore, est presque entièrement non-commercial.

Avant que vous courriez pour lancer vers votre client email me parler de RedHat, de Suse, de Linspire et tout: Oui, je sais qu'ils « vendent » Linux. Je sais qu'ils aimeraient tous que Linux soit adopté universellement, particulièrement leur propre distribution. Mais il ne faut pas confondre les fournisseurs avec les fabricants. Le noyau de Linux n'a pas été créé par une entreprise, et n'est pas maintenu par des personnes dans le but de faire un bénéfice grâce à lui. Les outils GNU n'ont pas été créés par une entreprise, et ne sont pas maintenus par des personnes pour faire un bénéfice grâce à lui. Le système du fenêtrage X11... Eh bien, la branche la plus populaire est xorg en ce moment, et la partie ".org" devrait vous indiquer tout ce que vous devez savoir. Gnome, Fluxbox, Enlightenment, etc. sont tous sans but lucratif. Il y a les gens qui vendent Linux, mais ils sont une minorité.

L'augmentation du nombre d'utilisateurs d'un logiciel commercial mène à un avantage financier direct à l'entreprise qui le vend. Ce n'est pas le cas pour le LL: il n'y a aucun avantage direct pour aucun réalisateur de LL d'augmenter son nombre d'utilisateurs. Des avantages indirects, oui il y en a: fierté personnelle ; un potentiel accru pour trouver des bogues; plus de chances d'attirer de nouveaux codeurs; probablement une chance d'obtenir une offre d'emploi; et ainsi de suite.

Mais Linus Torvalds ne fait pas d'argent à partir de l'utilisation accrue de Linux. Richard Stallman n'obtient pas d'argent de l'utilisation accrue de GNU. Tous ces serveurs utilisant OpenBSD et OpenSSH ne mettent pas un centime dans les poches du projet OpenBSD. Et ainsi nous venons au plus grand problème de tout le monde quand on arrive sous Linux :

On ne se sent pas supplié de venir.

Les nouveaux utilisateurs viennent vers Linux après avoir passé leur vie sur un OS où les besoins de l'utilisateur sont primordiaux, et où les principes "facile à utiliser" et "orienté utilisateur" sont considérés de véritables Saints-Graal. Et ils se retrouvent soudainement devant un OS qui se base toujours sur les manuels d'utilisation "man", la ligne de commande, les fichiers de configuration à éditer à la main, et Google. Et quand ils se plaignent, on n'essaye pas de les calmer, ni de leur faire des promesses: ils se voient se faire montrer la sortie.

C'est une exagération, bien sûr. Mais c'est la manière dont beaucoup d'utilisateurs potentiels de Linux ont perçu les choses quand ils ont essayé et raté leur conversion.

D'une certaine façon, le LL a une méthode de développement très égocentrique: les gens ne travaillent que ce sur quoi ils veulent travailler, quand ça leur plaît. Beaucoup de gens ne voient aucun intérêt à rendre Linux plus attractif pour les utilisateurs: le logiciel fait déjà ce qu'ils lui demandent, qu'en ont-ils à faire que ça ne marche pas chez les autres ?

Le LL a beaucoup de points communs avec Internet lui-même: vous ne payez pas le rédacteur d'une page Internet/le logiciel pour télécharger et lire/l'installer.

Une super connexion haut débit/une interface agréable n'intéresse pas beaucoup quelqu'un qui a déjà utilisé le haut débit/sait utiliser le logiciel.

Les bloggeurs/développeurs n'ont pas besoin de plein de lecteurs/utilisateurs pour justifier leur prose/code. Il y a beaucoup de gens qui tirent plein d'argent de cette activité, mais ce n'est pas par la vielle méthode "Je possède ça et tu dois me payer si tu veux en profiter" qui fait que la plupart des sociétés sont aimées; c'est par le e-commerce/le support technique.

Linux ne se préoccupe pas des parts de marché. Linux n'a pas de clients. Linux n'a pas d'actionnaires, ou une quelconque responsabilité. Linux n'a pas été créé pour faire de l'argent. Linux n'a pas pour but de devenir le Système d'exploitation le plus populaire et le plus répandu au monde.

Toute la communauté Linux veut créer un système très bon et plein de fonctionnalités, tout en étant libre et gratuit. Si le résultat est que Linux devienne un système très populaire, alors c'est cool. Si le résultat est qu'il se crée l'interface la plus intuitive et la plus conviviale jamais créée, alors c'est cool. Si le résultat est que Linux devienne la base pour des industries de plusieurs milliards d'euros, alors c'est cool.

C'est cool, mais ce ne sont pas les buts principaux. Le but principal, c'est de faire le meilleur SE que la communauté puisse faire. Pas pour les autres: pour soi. Les plaintes si récurrentes du type "Linux ne sera pas prêt pour le bureau tant qu'il ne fera pas ceci ou cela" sont tout simplement hors de propos: la communauté linuxienne n'essaie pas d'être la meilleure dans le monde du bureau. Ils n'en ont réellement rien à faire que vous en fassiez votre bureau, tant qu'il reste assez bien pour rester le leur. Les grands parleurs qui crachent sur Microsoft, les pro-Linux zélés et autres trolleurs sont bruyants, mais ils restent une minorité.

C'est ce que la communauté linuxienne veut: Un SE qui puisse être installé par quiconque le veuille. Donc si vous pensez à passer à Linux, demandez vous d'abord ce que vous voulez vous-même.

Si vous voulez un système d'exploitation qui ne fasse pas le chauffeur, mais vous donne les clefs, vous mette au volant et qui attende de vous que vous sachiez quoi faire: Installez Linux. Vous devrez y dévouer du temps pour apprendre à vous en servir, mais une fois que vous l'aurez fait, vous aurez un SE à qui vous pourrez demander de se mettre debout pour le su-sucre et danser comme un caniche.

Si vous voulez juste un Windows sans malwares et problèmes de sécurité: Renseignez-vous sur des consignes de sécurité; installez un bon Firewall anti-intrusion, un anti-malware, un anti-virus; remplacez IE par un navigateur Internet plus sûr; et faites vos mises-à-jour. Il existe des gens (moi compris [NdT: Traducteur exclu]) qui ont utilisé Windows de la 3.1 à XP sans être infecté par aucun virus: vous pouvez le faire vous aussi. Ne prenez pas Linux: il ne fera pas ce que vous voulez de lui.

Si vous voulez vraiment la sécurité et la performance d'un système basé sur Unix mais orienté client/commercial: Achetez un Mac. OSX est correct. Mais ne prenez pas Linux: il ne fera pas ce que vous voulez de lui.

La question n'est pas seulement "Pourquoi je voudrais Linux ?". C'est aussi "Pourquoi Linux voudrait de moi ?"


This work is copyright and belongs to Dominic Humphries.
It may be redistributed under a Creative Commons License:
The URL http://linux.oneandoneis2.org/LNW.htm must supplied in attribution.

Liens


Autres miroirs de la traduction française:

Lire la suite

rdiff-backup: Des backups efficaces et incrémentaux »
Publié par sebsauvage - Dernière mise à jour le 10 juin 2010 à 11:38 par sebsauvage




Sujet 7709 - rdiff-backup: Des backups efficaces et incrémentaux

[ Voir ce sujet en ligne ] - [ Catégorie: Systèmes d'exploitation - Linux ]


Caractéristiques de rdiff-backup


rdiff-backup est un logiciel de backup. Il permet faire une copie miroir d'un répertoire vers un autre (tout comme rsync ou une simple commande cp).

Le backup le plus récent est une copie-miroir du répertoire source.
Les backups des versions précédentes ne contiennent que les parties modifiées des fichiers par rapport au backup suivant.

Voici un petit résumé rapide des principales commandes:

Installation


Sous Debian: sudo aptitude install rdiff-backup

Faire un backup


rdiff-backup /source /backups

Lister les backups disponibles


rdiff-backup -l /backups

(utilisez --list-increment-sizes pour voir la place occupée par chaque backup)

Eliminer les anciens backups


Par exemple, éliminer tous les backups vieux de plus de 7 jours:
rdiff-backup --remove-older-than 7D --force /backups

Restaurer


Par exemple pour récupérer votre fichier /source/monfichier.txt tel qu'il était il y a 3 jours (et on le met dans /source/ancien.txt):

rdiff-backup -r 3D /backups/monfichier.txt /source/ancien.txt

( -r pour "restore" ; 3D = 3 Days = 3 jours. On peut aussi spécifier en heures, minutes, ou même une date précise. Voir la documentation.)

Autres options


Il existe de nombreuses autres options pour filtrer les fichiers (par nom, chemin, taille...), pour restaurer des répertoires entier, à des dates précises, faire des backups à travers ssh, etc.
Faites un man rdiff-backup pour lister les options.

Certains logiciels utilisent rdiff-backup pour effectuer les backups (backupninja, slbackup...), mais rien ne vous empêche de mettre simplement votre commande rdiff-backup dans le crontab pour l'automatiser, ou encore de le mettre dans un script shell pour le lancer en deux clics.

Exemple d'automatisation


Voici un exemple: Nous allons mettre en place un backup quotidien des répertoires personnels (/home) vers /var/rdiff.backups/home en gardant 30 jours d'historique des fichiers. Nous excluons les fichiers de taille supérieure à 50 Mo.

Placez-vous en tant que root, et créez le fichier /etc/cron.daily/rdiff_backup_home contenant:

#!/bin/bash
test -x /usr/bin/rdiff-backup || exit 0
logger "rdiff_backup_home: Suppression des anciens backups (>30 jours)"
/usr/bin/rdiff-backup --remove-older-than 30D --force /var/rdiff.backups/home
logger "rdiff_backup_home: Backup du répertoire /home (fichiers <50Mo uniquement)."
/usr/bin/rdiff-backup --max-file-size 50000000 /home /var/rdiff.backups/home
logger "rdiff_backup_home: Fin du backup."


Rendez ce fichier exécutable: chmod 755 rdiff_backup_home

Et c'est tout !

A partir de maintenant, les répertoires /home seront sauvegardés quotidiennement.
rdiff-backup permettra de récupérer les anciennes versions des fichiers jusqu'à 30 jours en arrière tout en minimisant l'espace disque utilisé.
 

vous pourrez voir si le backup a bien tourné en regardant dans /var/log/syslog. Tapez: grep rdiff /var/log/syslog

Voir aussi


Autres logiciels de backup

Lire la suite

Lancer un programme en basse priorité CPU et I/O disque »
Publié par sebsauvage - Dernière mise à jour le 17 novembre 2009 à 18:56 par marlalapocket




Sujet 7964 - Lancer un programme en basse priorité CPU et I/O disque

[ Voir ce sujet en ligne ] - [ Catégorie: Systèmes d'exploitation - Linux ]

Il arrive qu'on veuille lancer certaines opérations lourdes en arrière plan sans ralentir les autres logiciels. Par exemple:

C'est tout à fait possible avec nice et ionice.

Lancer un programme


ionice -c3 nice -n15 monprogramme


Le programme ainsi lancé ne pourra consommer du CPU et faire des accès disque que quand aucun autre programme n'en a besoin.

Dans un script shell


Placez au début de votre script shell:

#!/bin/sh
ionice -c3 -p$$
renice +15 -p $$


Le shell aura sa priorité réduite (et donc aussi tous les programmes lancés à partir de ce shell).

C'est utile par exemple dans les scripts lancé dans /etc/cron.*
(Typiquement, vous pouvez ajouter ces lignes dans votre script /etc/cron.daily/slocate)

Note


Liens


Cet article a été inspiré par: Why aren’t you using ionice yet ?

Lire la suite

Système de secours en mode texte - Logiciels »
Publié par sebsauvage - Dernière mise à jour le 17 novembre 2009 à 18:44 par marlalapocket




Sujet 8391 - Système de secours en mode texte - Logiciels

[ Voir ce sujet en ligne ] - [ Catégorie: Systèmes d'exploitation - Linux ]

Voici une liste de logiciel pour utiliser Linux comme un système de secours en mode texte.
Tous les logiciels listés ici fonctionnent dans un tty (en mode texte).

Les commandes permettant d'utiliser ces logiciels ne sont pas données ici.
Pour avoir des informations sur les commandes des différents logiciels, tapez man commande ou commande --help ou commande -h


Fichiers/Dossiers


Editeurs


nano est un éditeur simple, vim et emacs sont plus puissants.

Explorateurs


Midnight Commander (le nom du paquet est mc) est un explorateur en mode texte.

tree permet d'afficher récursivement le contenu d'un dossier.

Décompresser/Désarchiver des fichiers


p7zip permet de décompresser plusieurs types d'archives.
p7zip-full peut être une version du logiciel gérant plus de formats : 7z, ZIP, Zip64, CAB, RAR, ARJ, GZIP, BZIP2, TAR, CPIO, RPM, ISO, DEB.

Formats audios et vidéos


ffmpeg permet de lire de nombreux formats audio et vidéos, et de les convertir.

Antivirus


clamav est un antivirus en mode texte. La commande pour scanner un dossier est clamscan -r mon_dossier.

Retrouver des fichiers effacés


photorec (le nom du package est testdisk) permet de récupérer des fichiers effacés sur des partitions de n'importe quel système de fichiers.

Réseaux


Réseau Ethernet


Pas besoin d'installer de logiciel, Linux supporte nativement les réseaux ethernet.

Réseau Wi-fi


à compléter : ndiswrapper...

Partages Windows


samba (parfois appelé smb-client) permet d'utiliser le protocole de partage de Windows.

Partages Linux


NFS (le nom du paquet peut être nfs-common) est le protocole des partages Linux.

Autres (à compléter)


ssh, vpn, ftp...

Web


Lynx est un navigateur en mode texte.
Links est un cousin bien proche de lynx.

Réseau SMTP (messagerie)


pine est un client SMTP en mode texte.

Réseaux FTP (à compléter)



Pare-feu


iptables permet d'administrer le filtrage de paquets IPv4 et NAT.
ip6tables est le même logiciel pour les paquets IPv6

Partitions


Monter en lecture/écriture différents systèmes de fichiers


FAT/FAT16/FAT32 (Windows et supports amovibles)


Ces systèmes de fichiers sont supportés nativement en lecture et écriture par Linux.

NTFS (Windows)


Ce système de fichiers est supporté nativement en lecture, mais pas en écriture.
Pour pouvoir écrite dessus, il faut installer le logiciel ntfs-3g.
Vous pouvez ensuite monter les partitions NTFS de cette façon :
# mount -t ntfs-3g /dev/partition /point/de/montage

Ext/Ext2/Ext3/Ext4 (Linux)


Ces systèmes de fichiers sont ceux de Linux et sont donc supportés nativement.

ReiserFS


Ce système de fichiers est supporté par Linux en lecture et écriture.

Autres (à compléter)


BSD...

Editeurs de partitions, Sauvegarder la table de partitions


parted est un éditeur de partitions.
fdisk vous permettra entre autres d'éditer le MBR.
cfdisk est un autre éditeur de partitions.
testdisk (dont l'installation installe également photorec) est à priori fait pour restaurer un MBR endommagé, mais il permet également de l'éditer.
dd est à priori fait pour traiter des fichiers, mais il peut aussi servir pour sauvegarder une table de partitions.

Sauvegarder/Restaurer une partition


partimage copie les secteurs utilisés d'une partition.
ddrescue copie tous les secteurs, donc fait une image de la même taille que la partition.

Réparer un système de fichiers corrompu


fsck permet de vérifier et réparer un système de fichiers. Par défaut, fsck répare un système de fichiers ext/ext2/ext3.
Les dérivées pour vérifier d'autres systèmes de fichiers sont :
Tapez man fsck pour plus d'informations.

Restaurer des partitions effacées/la table de partitions


testdisk (dont l'installation installe également photorec) et parted (avec la commande rescue) permettent de récupérer des partitions effacées.

BIOS


BIOS


à compléter

bootloader


lilo et grub sont deux bootloaders.
GRUB est plus performant.

Voir également


Commandes utiles en console : kit de survie

Lire la suite

Modifier le label (nom) des partitions. »
Publié par Ssylvainsab - Dernière mise à jour le 17 novembre 2009 à 14:36 par marlalapocket




Sujet 8487 - Modifier le label (nom) des partitions.

[ Voir ce sujet en ligne ] - [ Catégorie: Systèmes d'exploitation - Linux ]

Toutes les commandes données ici doivent être effectuées par l'administrateur (en mode root).
Donnez des noms les plus simples possibles à vos partitions (si possible seulement des caractères alphanumériques (a...z et 0...9) ainsi que - et _.
Ces informations sont tirées d'un forum Fedora et d'un forum Ubuntu.

Partition ext2/ext3


Les commandes sont au nombre de deux :
tune2fs -L mon_label /dev/partition
/sbin/e2label /dev/partition mon_label

Partition FAT/FAT16/FAT32


Il faut installer le paquet mtools.
Ensuite tapez:

sudo mlabel -i /dev/partition ::mon_label

Partition NTFS


Il faut installer le paquet ntfsprogs.
La commande est : ntfslabel /dev/partition mon_label.

Lire la suite

Système Linux minimal en mode texte »
Publié par Ssylvainsab - Dernière mise à jour le 16 novembre 2009 à 11:48 par marlalapocket




Sujet 8520 - Système Linux minimal en mode texte

[ Voir ce sujet en ligne ] - [ Catégorie: Systèmes d'exploitation - Linux ]

La plupart des distributions de Linux proposent un "alternate CD" ou un "server CD", qui permettent d'installer un environnement Linux minimal en mode texte.

Quel est l'intérêt d'un tel système ?


Lire la suite

Faire fonctionner une application Windows sous Linux avec Wine »
Publié par Ssylvainsab - Dernière mise à jour le 10 novembre 2009 à 16:31 par marlalapocket




Sujet 9182 - Faire fonctionner une application Windows sous Linux avec Wine

[ Voir ce sujet en ligne ] - [ Catégorie: Systèmes d'exploitation - Linux ]

« PrécédentSuivant »
Sommaire
Wine est un logiciel permettant de faire fonctionner certaines applications Windows sous Linux.
Contrairement à VMWare ou VirtualBox, Wine n'émule pas un PC complet, mais seulement les API Win32 (appels système Windows).

L'émulation n'est pas parfaite, mais elle permet dans bien des cas de faire fonctionner des applications Windows directement sous Linux, sans avoir recours aux lourdes machines virtuelles.

Sommaire



Installation


Sous Debian/Ubuntu, tapez: sudo apt-get install wine

Test


Nous allons tester AutoStitch, un petit logiciel conçu pour faire des panoramas automatiquement et qui n'existe que sous Windows.

Téléchargez le programme ici et décompressez-le.

Ensuite, faites un clic-droit sur le fichier .exe > Ouvrir avec une autre application...


Dans la liste, choisissez Wine Windows Emulator et cliquez sur Ouvrir :


Et voilà... c'est magique ! Notre application Windows fonctionne.



Par la suite, vous pourrez simplement double-cliquer sur le fichier .exe pour le lancer (plus besoin de faire un clic-droit). Notez que vous pouvez également l'ajouter au menu principal.

Installer un programme


Si le programme que vous lancez est un installeur, prenez soin de le faire en laissant le chemin d'installation par défaut, c'est-à-dire c:Program Files

A la fin de l'installation, vous devriez retrouver votre programme dans le menu "Application" pour le lancer ultérieurement.


Et voilà, encore plus magique!

Répertoires


Dans les applications Windows fonctionnant sous Wine :

Notes


Tous les logiciels Windows ne passent pas aussi bien dans Wine. Certains ne fonctionneront pas dans Wine.

Ceci dit, les utilisateurs Linux ont peu faire fonctionner avec succès Microsoft Word, µTorrent et même Internet Explorer et d'autres logiciels Windows !
Publié par sebsauvage - Dernière mise à jour le 19 juin 2011 à 18:21 par @ntoine
Ce document intitulé « Faire fonctionner une application Windows sous Linux avec Wine » issu de CommentCaMarche.net (CCM) (www.commentcamarche.net) est mis à disposition sous les termes de la licence Creative Commons. Vous pouvez copier, modifier des copies de cette page, dans les conditions fixées par la licence, tant que cette note apparaît clairement.




Sujet 9543 - Changer de gestionnaire de fenêtre

[ Voir ce sujet en ligne ] - [ Catégorie: Systèmes d'exploitation - Linux ]

Il est possible de changer de gestionnaire de fenêtre sous Gnome. Le gestionnaire de fenêtre ("windows manager") est le programme en charge d'afficher les bordures de fenêtre et de placer les fenêtres.

Par exemple, sous Ubuntu le gestionnaire de fenêtre est par défaut metacity (sans effets 3D) ou compiz (si les effets 3D sont activés).
Mais il est possible d'en utiliser d'autres. Quelques exemples:

Gnome avec Metacity:


Afterstep:


fvwm-crystal:


IceWM:


WindowMaker:

Installer d'autres gestionnaires de fenêtres


Vous pouvez utiliser Synaptic pour installer d'autres gestionnaires de fenêtre (cherchez "window manager"): icewm, afterstep, enlightenment, flwm, jwm, larswm, olvwm, openbox, oroborus, pekwm, qvwm, sapphire, sawfish, twm, xfwm4...

Tester d'autres gestionnaires de fenêtres


Cette modification est temporaire, et vous retrouverez votre gestionnaire de fenêtre d'origine au prochain redémarrage.

Il suffit de taper: nomDuGestionnaire --replace

Par exemple: icemw --replace

(L'option --replace ne fonctionne qu'avec certains gestionnaires de fenêtre. Pour la plupart, vous devrez utiliser la méthode ci-dessous.)

Choisir son gestionnaire de fenêtres


Sous Ubuntu, à l'écran de connexion, il vous suffit de cliquer sur Options > Sélectionner une session



Puis de sélectionner le gestionnaire de fenêtres de votre choix et cliquer sur "Modifier la session"



Vous pouvez choisir de tester le gestionnaire de fenêtre uniquement pour cette session ("Juste pour cette session") ou le conserver pour toutes les sessions suivantes ("Définir par défaut").


Choisir son gestionnaire de fenêtres sous Gnome


Avec cette méthode, le choix sera conservé d'un redémarrage à l'autre:

Modifiez (ou créez) le fichier ~/.gnomerc et mettez dedans:
export WINDOW_MANAGER=/usr/bin/metacity
pour metacity

(Cette astuce peut également être utile dans certains cas quand le "bureau 3D" (compiz) ne peut plus être désactivé dans le panneau de configuration d'Ubuntu).

Astuce


Si vous ne parvenez pas à sortir du gestionnaire de fenêtre, vous pouvez tout simplement tuer votre session X en pressant CTRL+ALT+BACKSPACE.

Lire la suite

X ? X Window ? X11 ? XFree86 ? X.org ? »
Publié par sebsauvage - Dernière mise à jour le 16 novembre 2009 à 16:59 par marlalapocket




Sujet 9582 - X ? X Window ? X11 ? XFree86 ? X.org ?

[ Voir ce sujet en ligne ] - [ Catégorie: Systèmes d'exploitation - Linux ]



La majorité des distribution Linux utilise désormais X.org.

Liens

Lire la suite

L'architecture de Linux »
Publié par sebsauvage - Dernière mise à jour le 16 novembre 2009 à 16:19 par marlalapocket




Sujet 9593 - L'architecture de Linux

[ Voir ce sujet en ligne ] - [ Catégorie: Systèmes d'exploitation - Linux ]

Autant Windows est assez monolithique, autant Linux est constitué d'une multitude de "briques" logicielles.

Par exemple sous Windows, il est quasi-impossible de faire fonctionner Windows sans son interface graphique ou de changer de gestionnaire d'interface graphique. Sous Linux, il suffit de retirer la brique correspondante, ou de la remplacer par une autre (par exemple, remplacer Gnome par KDE ou XFCE).


Explications


L'espace noyau, c'est le coeur du système. C'est lui qui gère le matériel (disques, carte graphique, réseau...) et en donne l'accès à des logiciels et librairies situées dans la couche utilisateur.
Ainsi, si les logiciels ou librairies de la couche utilisateur plantent, cela n'emporte pas le système avec.

Du point de vue graphique, comme vous pouvez le voir sur le schéma, les logiciels peuvent utiliser - par exemple - des fonctionnalités de Gnome, ou bien directement GTK+, ou bien utiliser directement X... ou bien rien du tout, et fonctionner sans interface graphique.

Notes


Ce schéma est simplifié:

Il existe des milliers de briques logiciels disponibles sous Linux. Elles sont sous forme de programme exécutable ou de librairie.
Par exemple, si vous voulez créer un programme qui fait des requêtes HTTP, ne vous fatiguez pas à le programmer vous-même: utilisez simplement la librairie libcurl ou l'exécutable curl.
Si vous voulez avoir une petite idée des briques logicielles disponibles, lancez Synaptic et regardez les paquets commençant par "lib...": Ça ne vous donnera qu'une petite idée de tout ce qui est disponible.

Gestionnaires de fenêtres


Dans le schéma, les gestionnaires de fenêtres KWin et Metacity sont présentés, mais il en existe des dizaines d'autres.
On peut très bien - par exemple - utiliser IceWM à la place de Metacity dans Gnome. On peut même utiliser IceWM sans Gnome.

Lire la suite

Nettoyer le répertoire .thumbnails »
Publié par sebsauvage - Dernière mise à jour le 12 novembre 2009 à 12:14 par marlalapocket




Sujet 9869 - Nettoyer le répertoire .thumbnails

[ Voir ce sujet en ligne ] - [ Catégorie: Systèmes d'exploitation - Linux ]

La plupart des bureaux Linux sont capables d'afficher les miniatures des images. Elles conservent ces miniatures afin de permettre un affiche plus rapide.

Le problème est que ces miniatures ont tendance à s'accumuler, prenant de plus en plus de place.
Voici comment nettoyer de manière automatique les miniatures.
 
#!/bin/sh
nice find /home/votrelogin/.thumbnails -name "*.png" -mtime +15 | xargs rm -f 

(N'oubliez pas de rempalcer votrelogin par votre login.)
 

C'est tout !
Désormais, les miniatures vieilles de plus de 15 jours seront automatiquement purgées.

(Source: juno eclipse sur Ubuntu Brainstorm)

Note


Ce nettoyage n'est plus nécessaire sous Ubuntu 8.10: Le système purge lui-même les miniatures.
Le cache est nettoyé s'il y a un dépassement de l'âge maximum des miniatures et ou de la taille maximum du cache ; C'est configuration avec gconf-editor dans :
/desktop/gnome/thumbnail_cache/max_size (taille maximum du cache)
/desktop/gnome/thumbnail_cache/max_age (age maximum d'une miniature)

Lire la suite

Installer un proxy-cache HTTP facilement (polipo) »
Publié par sebsauvage - Dernière mise à jour le 4 novembre 2009 à 15:46 par marlalapocket




Sujet 10532 - Installer un proxy-cache HTTP facilement (polipo)

[ Voir ce sujet en ligne ] - [ Catégorie: Systèmes d'exploitation - Linux ]

Installer un proxy-cache HTTP sur votre ordinateur a plusieurs avantages:

polipo est un proxy-cache HTTP efficace et léger.

Installation rapide


sudo apt-get install polipo

puis configurez vos logiciels (navigateur, etc.) pour utiliser localhost:8123 comme proxy.

C'est tout !
C'est aussi simple que ça.

Par défaut polipo est accessible uniquement de votre propre machine: Il n'y a donc aucun risque de sécurité.

Bien sûr vous pouvez configurer diverses options:

Autoriser les machines du réseau local à s'y connecter


Si votre réseau local est 192.168.0.0/24 et votre serveur proxy 192.168.0.1, modifiez le fichier /etc/polipo/config et ajoutez les lignes:
proxyAddress = "192.168.0.1"
allowedClients = 127.0.0.1, 192.168.0.0/24

Puis tapez sudo /etc/init.d/polipo restart pour prendre en compte la nouvelle configuration.

Changer le port


Pour changer le port sur lequel polipo se met en écoute, dans /etc/polipo/config ajoutez le paramètre proxyPort:
proxyPort = 3128
(et n'oubliez pas un petit sudo /etc/init.d/polipo restart)

Utiliser un serveur proxy parent


Si vous voulez que polipo envoie lui-même ses requêtes sur un autre proxy, ajoutez le paramètre:
parentProxy = "squid.example.org:3128"

Utiliser un serveur DNS alternatif


Pour plus de performances, polipo fait les résolutions DNS lui-même, et non en passant par le système d'exploitation.
Il utilise directement les DNS inscrits dans /etc/resolv.conf.

Cependant vous pouvez demander à polipo d'utiliser d'autres serveurs DNS (par exemple pour utiliser OpenDNS). Pour cela ajoutez le paramètre:
dnsNameServer = 208.67.222.222, 208.67.220.220

Désactiver IPv6


Si vous n'utilisez pas IPv6, ajoutez ce paramètre:
dnsQueryIPv6 = no

ATTENTION


polipo a une politique de cache très agressive. Il se peut qu'il retienne un peu trop les pages.
Cela peut poser problème pour les sites où ll faut se loguer (par exemple CommentÇaMarche).

Autres options


Polipo possède de nombreuses autres options. Je vous encourage à consulter le manuel.

Parmis les options, on trouve:

Liens

Lire la suite

Désactiver le bip système sous Linux »
Publié par sebsauvage - Dernière mise à jour le 16 novembre 2009 à 12:47 par marlalapocket




Sujet 11035 - Désactiver le bip système sous Linux

[ Voir ce sujet en ligne ] - [ Catégorie: Systèmes d'exploitation - Linux ]

Le bip système peut être gênant : imaginez-vous dans un train, entouré de voyageurs endormis, et faisant sursauter tout le wagon parce que vous venez d'ouvrir votre session et qu'un bip système se déclenche... et je ne parle pas des bips récurrents en mode console.

Comment désactiver efficacement ces bips système ?

Procédure à suivre


Connectez-vous en root, et exécutez la commande suivante :

rmmod pcspkr

Puis, éditez le fichier /etc/rc.local (ou équivalent, suivant votre distribution) et ajoutez la commande précédente à l'avant-dernière ligne (avant le "exit 0", donc) afin que la commande soit conservée après le redémarrage du système.

Enregistrez, quittez.

Lire la suite

fstab : mettre des espaces dans le chemin du point de montage »
Publié par HostOfSeraphim - Dernière mise à jour le 13 novembre 2009 à 17:00 par marlalapocket




Sujet 11108 - fstab : mettre des espaces dans le chemin du point de montage

[ Voir ce sujet en ligne ] - [ Catégorie: Systèmes d'exploitation - Linux ]

Étant donné que les différentes options du fichier /etc/fstab sont séparées par des espaces, il n'est a priori pas possible de mettre des espaces dans le chemin du point de montage.
Cette limitation se contourne aisément en tapant "\040" à la place d'un espace dans le fichier de configuration.
Exemple :
/dev/sda1 /mnt/premier\040disque ext3 options 0 0

Signifie que l'on monte /dev/sda1 sur /mnt/premier disque.

Lire la suite

Réaliser facilement un dual boot Windows/Linux »
Publié par Ssylvainsab - Dernière mise à jour le 13 novembre 2009 à 17:01 par marlalapocket




Sujet 11322 - Réaliser facilement un dual boot Windows/Linux

[ Voir ce sujet en ligne ] - [ Catégorie: Systèmes d'exploitation - Linux ]


Utiliser Wubi pour installer Linux en dual boot avec Windows sans repartitionner






Introduction


Cette solution vous permettra de tester Linux sans repartitionner votre disque dur, sans toucher à la table de partition, ni au MBR (Master Boot Record).
Linux sera installé avec Windows dans le répertoire c:\Ubuntu et vous pourrez le désinstaller comme un simple logiciel dans Ajout/Suppression de programmes.
Vos fichiers système Windows ne seront pas modifiés et ceci est sans risque.

Ubuntu est une "version" de Linux (on dit "distribution") simple à utiliser.
Ubuntu 8.04 est fourni avec le logiciel Wubi qui permet ce genre d'installation.

L'inconvénient de cette solution sont des performances disque un peu moins bonnes sous Linux (Aucun impact sous Windows).
En dehors de ça, vous profiterez d'un Linux pleinement fonctionnel.

Configuration nécessaire


Obtenir le CD d'Ubuntu


Vous pouvez télécharger le fichier ISO sur internet et le graver ou obtenir gratuitement les CD.
Pour éviter de graver un CD, vous pouvez aussi utiliser un logiciel comme Daemon Tools Lite pour insérer l'image ISO téléchargée dans un lecteur CD virtuel.

Installer Ubuntu/Linux


Démarrez Windows et insérez le CD d'Ubuntu dans le lecteur.
La fenêtre suivante s'affiche :



Cliquez sur "Installer dans Windows".



Vous pouvez laisser les options par défaut.
Dans "Espace dédié à Ubuntu", je vous recommande de choisir 10 Go ou plus : Cela vous laissera la possibilité d'installer et essayer beaucoup de logiciels.
Choisissez également un nom d'utilisateur et un mot de passe. Mémorisez-les : Ils seront nécessaires pour vous connecter sous Linux.

Wubi va alors copier le CD sur disque dur (Cela va prendre un peu de temps).



Une fois terminé, Wubi va vous proposer de redémarrer afin de poursuivre l'installation sous Linux :



Cliquez sur "Redémarrer maintenant" et "Fermer".
Vous pouvez maintenant ôter le CD d'Ubuntu du lecteur.

Lors du démarrage, cet écran s'affiche:



Utilisez les flèches haut/bas pour choisir "Ubuntu" et pressez sur la touche ENTREE.

Sur l'écran suivant :



Pressez simplement ENTREE. Le programme d'installation d'Ubuntu se charge :



Laissez l'installation se poursuivre (cela peut durer un certain temps).



Note: Si vous voyez passer le mot "partitionnement", pas de panique !
Il ne touche pas aux partitions de votre disque: Le partitionnement se déroule à l'intérieur d'un fichier (stocké dans c:\ubuntu)
Ce fichier sera ensuite considéré comme un disque à part entière par Ubuntu.
(C'est cette astuce qui vous permet d'installer Ubuntu sans repartitionner.)

A la fin de l'installation, l'ordinateur redémarre et il vous propose à nouveau ce menu: Choisissez à nouveau Ubuntu.



Sur l'écran suivant, pressez ENTRÉE :



Sur l'écran suivant, attendez simplement ou pressez ENTRÉE si vous êtes pressé.



Laissez Ubuntu se charger :



Vous verrez sans doute un peu de texte s'afficher, c'est normal :



L'écran de connexion s'affiche :



Entrez l'identifiant et le mot de passe que vous aviez choisis.
Et voilà, vous pouvez commencer à explorer Linux !


Explorer Linux


Voici deux excellents guides en français pour vous aider :

Accéder à ma partition Windows


Vous pouvez accéder à tous vos fichiers de la partition Windows dans le répertoire /host



Vous pouvez sans problème lire et écrire les fichiers dans cette partition.
Attention toutefois à ne pas supprimer par inadvertance les fichiers système Windows !

Revenir à Windows


Pour revenir à Windows, rien de plus simple: Il suffit de redémarrer.
Cliquez sur cette petite icône en haut à droite de l'écran :



Et cliquez sur "Redémarrer" :



De retour sur cet écran, choisissez simplement Windows :



Et vous voilà de retour sous Windows !



Vous pourrez ainsi, à chaque démarrage, choisir entre Windows et Ubuntu.

Notez la présence du répertoire c:\ubuntu qui contient Ubuntu.


Désinstaller Ubuntu


Rien de plus facile: Sous Windows, allez dans le panneau de configuration, "Ajout/suppression de programmes".
Sélectionnez Ubuntu et cliquez sur "Modifier/Supprimer".

Lire la suite

Repartitionner, installer Linux (Ubuntu 8.04), conserver Windows »
Publié par sebsauvage - Dernière mise à jour le 20 décembre 2008 à 14:04 par fahd_zboot




Sujet 11433 - Repartitionner, installer Linux (Ubuntu 8.04), conserver Windows

[ Voir ce sujet en ligne ] - [ Catégorie: Systèmes d'exploitation - Linux ]

Cet article va vous guider pour installer Linux sur votre ordinateur en repartitionnant votre disque et en conservant Windows.
Vous n'aurez pas à réinstaller Windows.
Nous allons installer Ubuntu 8.04 qui est une distribution de Linux facile à utiliser et qui contient un outil de partitionnement intégré facilitant l'installation.

A chaque démarrage, vous pourrez choisir entre Windows et Linux.

Note importante


Comme toujours, une opération de partitionnement n'est pas anodine. Il y a peu de chance que quelquechose se passe mal, mais on ne sait jamais.
Je vous recommande chaudement de faire une copie de sauvegarde de vos fichiers avant de procéder à cette installation.

Le nécessaire



Il est recommandé de libérer plus de place dans la partition Windows afin de réduire le travail de l'outil de partitionnement.

Note: Il n'est pas nécessaire de défragmenter votre disque avant d'installer Ubuntu: L'outil de partitionnement est capable de déplacer des fichiers dans la partition Windows. Il faut juste veiller à avoir assez de place disponible.

Installation


Insérez le CD d'Ubuntu dans le lecteur et redémarrez l'ordinateur.
Un écran va s'afficher: à l'aide des flèches, sélectionnez le français et pressez ENTREE.



Sur cet écran, choisissez "Installer Ubuntu":



Laissez le système se charger:



Comme langue, choisissez le français ou toute autre langue adaptée:



Choisissez votre fuseau horaire:



Choisissez la configuration du clavier (La sélection par défaut devrait être correcte):



Ubuntu vous indique qu'il va devoir repartitionner le disque. Confirmez en cliquant sur "Continuer":



Dans l'écran suivant, sélectionnez "Guided", puis déplacez le curseur pour choisir la taille de la partition que vous voulez réserver à Ubuntu. La partition Windows sera réduite d'autant.
Je vous recommande 10 Go, ce qui laisse assez de liberté pour essayer de nombreux logiciels, mais libre à vous de choisir plus grand.



Puis cliquez sur "Suivant" et laissez faire le repartitionnement (qui peut prendre un certain temps s'il y a des fichiers à déplacer à l'intérieur de la partition Windows).



Entrez ensuite votre nom, identifiant, mot de passe et le nom que vous voulez donner à cette machine.



Si vous souhaitez importer des profils, configuration, signets ou fichiers de Windows, cochez les cases appropriées (ce n'est absolument pas obligatoire).



Ubuntu est alors prêt à installer: confirmez en cliquant sur "Installer":



Laissez l'installation se poursuivre. Cela va durer un certain temps.



Ubuntu a terminé l'installation et il est prêt à redémarrer l'ordinateur. Cliquez sur "Redémarrer maintenant".



Une fois le message ci-dessous affiché, vous pouvez retirer le CD d'Ubuntu du lecteur et presser la touche ENTREE.



Sur cet écran, vous pouvez voir Ubuntu et Windows. Par défaut, c'est Ubuntu qui sera démarré au bout de 10 secondes.
Pressez simplement ENTREE ou attendez 10 secondes.



Laissez le système se charger:



A l'écran de connexion, entrez l'identifiant et le mot de passe que vous aviez choisi lors de l'installation:



Et voilà votre bureau Ubuntu prêt à explorer !



Pour revenir à Windows, rien de plus simple: cliquez sur ce petit bouton en haut à droite:



et cliquez sur "Redémarrer":



Attendez alors la fermeture d'Ubuntu:



De retour sur l'écran suivant, utilisez les flèches haut et bas pour sélectionner Windows et pressez ENTREE.
(Si vous ne pressez aucune touche, Ubuntu sera démarré automatiquement au bout de 10 secondes).



Au premier redémarrage de Windows, vous verrez cet écran: Ne touchez pas au clavier.



Pas de panique: Ce n'est pas un écran de plantage.
Après avoir redimensionné la partition, Ubuntu force Windows à revérifier tout le disque pour s'assurer que tout est en ordre. C'est une sécurité supplémentaire.
Ne touchez pas au clavier et laissez Windows vérifier le disque.

Cette vérification ne sera faite qu'une seule fois.

Au bout de quelques minutes, vous êtes de retour sous Windows:


Accéder à ma partition Windows


Vous avez sans doute tous vos fichiers dans la partition Windows. Pas de problème, vous pouvez y accéder en cliquant sur son nom dans la colonne de gauche.
Votre mot de passe Ubuntu vous sera demandé.



Vous pouvez alors accéder à vos fichiers Windows

Lire la suite

Installer Linux sans repartitionner dans Qemu »
Publié par sebsauvage - Dernière mise à jour le 13 novembre 2009 à 18:21 par marlalapocket




Sujet 12575 - Installer Linux sans repartitionner dans Qemu

[ Voir ce sujet en ligne ] - [ Catégorie: Systèmes d'exploitation - Linux ]

Cet article va vous guider pour installer Ubuntu 8.04 (Hardy Heron) dans QEMU sous Windows. Ce guide peut également être utilisé pour installer de manière générale un système d'exploitation dans Qemu.



Pourquoi cette solution ?


Avantages:

Inconvénients:

Cette installation est très similaire à l'installation sous VirtualBox.

Allons-y !

Le nécessaire



Décompressez le fichier zip de QEMU et copiez ubuntu-8.04.1-desktop-i386.iso dans ce répertoire.

Installation d'Ubuntu


Créons un disque dur virtuel (Il s'agit d'un fichier qui sera considéré comme un disque dur dans Ubuntu).
Nous allons en créer un de 10 Go, ce qui est confortable (5 Go peuvent suffire). Ouvrez une fenêtre MS-Dos dans le répertoire de QEMU et tapez:

qemu-img create -f qcow2 ubuntu804_hd.qcow2 10G

(Le format de disque qcow2 est plus efficace que le format brut (RAW).)

Lancez ensuite QEMU pour l'installation:

qemu -L . -std-vga -hda ubuntu804_hd.qcow2 -cdrom Ubuntu804_desktop_i386.iso -m 256 -net nic,model=rtl8139 -net user -boot d


Explication des options:

Si vous voyez un message "Could not open '\\.\kqemu' - QEMU acceleration layer not activated: No error", vous pouvez l'ignorer. C'est sans conséquence.

Choisissez français avec les flèches et pressez ENTRÉE:



et choisissez "Installer Ubuntu".



Vous verrez quelques messages s'afficher, c'est normal:



Notez que le démarrage d'Ubuntu sera très long, c'est tout à fait normal. Soyez patient.



A partir de là, suivez la procédure normale d'installation d'Ubuntu (L'installation sera très longue également.)

A la fin de l'installation, vous verrez ce message d'erreur:


C'est normal. Vous pouvez fermer la fenêtre.
Nous allons maintenant lancer Qemu sans l'option qui sert à booter sur CD.

Lancement d'Ubuntu


Lancez Ubuntu avec:

qemu -L . -std-vga -hda ubuntu804_hd.qcow2 -m 256 -net nic,model=rtl8139 -net user


Dans la fenêtre de connexion, entrez l'identifiant et le mot de passe que vous aviez choisi lors de l'installation.

Et voilà votre bureau Ubuntu dans Qemu sous Windows:



Note: A l'arrêt de la machine virtuelle (en passant par le menu dans Ubuntu), vous verrez peut-être le message suivant:
"halt: Unable to iterate IDE devices: No such file or directory."



C'est sans conséquence: Vous pouvez fermer la fenêtre.

Configuration


Réseau



Ainsi, dans ce mode Qemu agit comme un firewall virtuel, protégeant la machine virtuelle des connexions venant de l'extérieur.
Qemu agit également comme serveur DHCP et DNS virtuels afin que votre machine virtuelle ait automatiquement une adresse IP attribuée et qu'elle puisse se connecter sur internet.






D'autres modes sont moins restrictifs, mais il nécessitent les droits admin sur la machine hôte pour installer des drivers TAP.

Transférer des fichiers


Pour transférer des fichiers depuis/vers la machine virtuelle et la machine hôte, vous pouvez utiliser ssh:

Notez qu'en installant un serveur X sous Windows, vous pourrez profiter de la pleine résolution écran de votre machine Windows pour lancer les applications graphiques Linux dans Qemu. Voir cet article.

à compléter (configurer au-delà de 800x600, USB, transférer des fichiers avec -smb, savevm/loadvm pour un chargement rapide de l'OS (10 secondes !), -snapshot, etc.)

Lire la suite

Créer un Live USB de Linux à partir d'un Live CD »
Publié par sebsauvage - Dernière mise à jour le 4 novembre 2009 à 16:13 par marlalapocket




Sujet 14217 - Créer un Live USB de Linux à partir d'un Live CD

[ Voir ce sujet en ligne ] - [ Catégorie: Systèmes d'exploitation - Linux ]

La plupart des distributions Linux sont disponibles sur un live CD, qui permet de démarrer un système directement à partir d'un CD sans l'installer sur son ordinateur.
Cependant, les live CD prennent de l'âge... Les supports amovibles tels que les clés offrent des débits beaucoup plus rapides et sont moins fragiles.


Cette astuce explique comment créer une clé USB se comportant comme un Live CD, un "Live USB" en quelque sorte.



Matériel et outils requis


Installation de Linux



Redémarrage


Maintenant, redémarrez votre ordinateur et démarrez à partir de votre clé USB (via le BIOS).
Le résultat est le même que si vous aviez un Live CD, mais le système est bien plus rapide.

Lire la suite

Création d'une commande sous Linux »
Publié par espion3004 - Dernière mise à jour le 23 novembre 2009 à 16:00 par krazykat




Sujet 15252 - Création d'une commande sous Linux

[ Voir ce sujet en ligne ] - [ Catégorie: Systèmes d'exploitation - Linux ]

Le monde Unix/Linux n'est pas toujours facile à prendre main. Et parfois pour parvenir à ses fins, on est bien heureux de savoir réaliser une petite commande ! Voyons ce qu'est une commande et comment cela se passe !








/!\ Cet article est valable pour les systèmes UNIX également. /!\

Qu'est-ce qu'une commande ?


Quand on débute sur les systèmes Linux, le vocabulaire a tendance à en décourager plus d'un. On parle de commande Linux, mais "physiquement" qu'est-ce qu'une commande Linux??
Très simple. Il s'agit d'un fichier exécutable (binaire, script bash, python, perl...), que l'on lance en tapant son patronyme et qui est destiné à réaliser une action précise.

Où sont ces fichiers ?


Les commandes de base de Linux (man, cd, ls, pwd, cp, mv, mount, umount...) sont placées initialement dans le répertoire /bin de votre système. Il en va de même pour Unix.
Cependant, les fichiers créés par l'utilisateur sont placés dans /usr/local pour des raisons d'ergonomie.

Un script pour vous aider à débuter


Sûrement un peu perdu au départ dans ce nouvel environnement, voici un petit script que vous pourrez éditer à votre guise pour comprendre les commandes avec l'éditeur de texte !
Pour lancer le script, il faut être administrateur, donc root.
Une fois sur le menu principal, c'est avec le pavé numérique que l'on s'oriente dans les menus en entrant le numéro du menu choisi !

Conclusion


Pour créer des commandes Linux, voire Unix, il suffit d'écrire le code de cette commande, de le compiler s'il s'agit d'un binaire et de le placer dans /usr/local/bin. N'oubliez pas de le rendre exécutable avec chmod a+x fichier.

Lire la suite

Installer Dofus sous Linux »
Publié par Kharec - Dernière mise à jour le 3 novembre 2009 à 20:33 par marlalapocket




Sujet 15498 - Installer Dofus sous Linux

[ Voir ce sujet en ligne ] - [ Catégorie: Systèmes d'exploitation - Linux ]




Téléchargement


Supposons que le répertoire de téléchargement est /home/NOMDEVOTREUTILISATEUR/dofus. Pour créer ce répertoire tapez
mkdir $HOME/dofus

Méthode 1


Utilisez ce lien

Méthode 2 (en ligne de commande)


Ouvrez une console et tapez
cd $HOME/dofus
wget http://download.dofus.com/full/zip/Dofus_v1_26_0.zip
Si jamais votre navigateur n'est pas configuré pour choisir l'emplacement pour téléchargement, pour ne pas vous perdre dans les méandres de l'arborescence je vous conseille la méthode 2.

Décompression


unzip Dofus_v1_26_0.zip

Démarrage


Méthode 1 (en ligne de commande)


Tapez la commande (au lieu de firefox vous pouvez utiliser le nom de votre navigateur préféré)
firefox file:///$HOME/dofus/Dofus.html &

Méthode 2


Ouvrez votre navigateur web et tapez dans la barre d'adresse
file:///home/NOMDEVOTREUTILISATEUR/dofus/Dofus.html

Problèmes avec flash?


On remarque donc que le jeu est entièrement écrit en flash et donc si problèmes vous pouvez regarder sur ce site

Ajouter aux marque-pages (favoris)


Ajoutez le lien aux marque-pages (favoris) pour une utilisation courante de dofus.

Lire la suite

Super Grub Disk Live CD »
Publié par jeanbi - Dernière mise à jour le 28 décembre 2008 à 15:34 par lami20j




Sujet 15961 - Super Grub Disk Live CD

[ Voir ce sujet en ligne ] - [ Catégorie: Systèmes d'exploitation - Linux ]




Présentation


La principale utilité de Super Grub Disk est de réparer Grub-legacy ou Grub-2/PC et de le réinstaller sur MBR ou sur une autre partition (utilisateurs avancés).
Il peut également restaurer le MBR d'origine en désinstallant Grub pour les utilisateurs désireux de quitter GNU/linux, et ce, sans risquer de rendre son ordinateur inutilisable après formatage de la partition Linux.

Site de téléchargement


Vous pouvez télécharger Super Grub Disk à cette adresse

Choisissez le fichier ".iso" correspondant à votre version de Grub.
Pour Grub-legacy (Debian Lenny/Ubuntu 9.04 et antérieurs) => Version 0.9797 à 0.9799
Pour Grub-2 (Debian Squeeze/Ubuntu 9.10 et ultérieures) => Version 1.30 et 1.98s1
Il est également possible de télécharger des versions prévues pour d'autres supports (USB/floppy) à cette page : http://www.supergrubdisk.org/

Utilisation


Comme précisé plus haut, Super Grub Disk peut servir soit à réparer grub, soit à restaurer le MBR d'origine.
Une fois l'image ".iso" téléchargée, reportez-vous à ce tutoriel pour graver celle-ci.

Grub-legacy

Lancement de Super Grub Disk


Démarrez votre ordinateur sur le CD de Super Grub Disk.
Voici l'écran d'accueil :



Sélectionnez "Super Grub Disk" dans la liste et validez. Ensuite, sélectionnez la langue.



Quelques informations apparaissent, notamment une explication du menu principal en mode texte, validez pour poursuivre.


Réparer Grub


Il arrive que, malencontreusement, l'on doive réinstaller Windows, malheureusement après installation, Windows est le seul système accessible depuis MBR car celui-ci aura été réécrit.



Au menu principal de Super Grub Disk, sélectionnez "GNU/linux".



Ensuite "Fix démarrage de GNU/linux"



Un message vous indiquera que l'opération s'est déroulée avec succès ; Super Grub Disk aura détecté votre installation de Linux et réinstallé GRUB sur MBR en utilisant le fichier de configuration trouvé.
Validez et revenez au menu principal en choisissant le haut de chaque menu (<<==).



Choisissez "Redémarrer PC" au dernier écran.



Une fois les opérations terminées et votre ordinateur redémarré, vous retrouverez votre Grub tel qu'avant réinstallation de Windows.


Restaurer MBR-retour à Windows


Il se peut que vous décidiez de quitter GNU/Linux ; voici comment le monde du logiciel libre vous aidera malgré tout dans votre démarche.

Effectuez l'opération suivante avant de formater la partition GNU/Linux :

Au menu principal de Super Grub Disk, sélectionnez "Windows".



Sélectionnez ensuite "Fix démarrage de Windows".



Un message vous avertira que récrire MBR n'est pas une opération sans risques ; les mêmes avertissements sont donnés depuis un CD de récupération de Windows au moment d'introduire la commande à l'invité C:
fixmbr   
fixboot


NB:
Malgré l'excellence des logiciels libres GNU/Linux, ces manipulations ne sont pas sans danger, comme l'infaillible n'existe pas, nous préférons vous aviser.
Mais qui ne risque rien n'a rien ! Continuons donc...


à souligner qu'il existe d'autres solutions pour désinstaller Grub/Lilo du MBR ICI<<<



Sélectionnez ensuite votre système d'exploitation Windows dans la liste.



Sélectionnez ensuite le disque sur lequel MBR sera restauré.



Les opérations se poursuivent après validation et MBR est restauré avec succès.



Naviguez ensuite vers le menu principal en suivant le haut de chaque menu (<<==).



Et redémarrez votre PC.



Une fois les opérations terminées et votre ordinateur redémarré, Grub aura disparu laissant place à un démarrage classique de Windows.


Grub 2/Grub-PC

Lancement de Super Grub Disk 1.30


Démarrez votre ordinateur sur le CD de Super Grub Disk.
Voici l'écran d'accueil :


Choisissez de booter votre système d'exploitation et validez, celui-ci va être lancé par super Grub disk....

Réparer Grub 2/Grub-PC


Une fois votre système d'exploitation démarré, ouvrez le terminal et entrez ces commandes en root:

update-grub 
grub-install /dev/sda



Grub va être mis à jour et réinstallé sur votre MBR.
Si vous obtenez le message :
"Installation finished : no error reported"
L'installation s'est déroulée avec succès.

Restaurer MBR pour Windows avec Super Grub Disk 1.30


Cette fonctionnalité n'est pas encore intégrée à cette dernière version, mais ceci est faisable avec l'ancienne version de super Grub Disk ici plus haut.

Celle-ci se chargera de désinstaller Grub et de restaurer MBR même si il s'agit de Grub 2/Grub-PC
(Testé)

Si vous avez besoin de Super Grub Disk uniquement pour restaurer MBR, les versions 0.9797 à 0.9799
sont suffisantes.

Lire la suite

Configurer sa carte tv et sa télécommande sous linux »
Publié par initials 76 - Dernière mise à jour le 20 janvier 2011 à 23:45 par initials 76




Sujet 16638 - Configurer sa carte tv et sa télécommande sous linux

[ Voir ce sujet en ligne ] - [ Catégorie: Systèmes d'exploitation - Linux ]


Configurer sa carte tv et sa télécommande sous linux




Ce tutoriel s'adresse aux personnes sous debian ou une distribution qui se base dessus (ubuntu, xandros...). Sauf contre indication, les commandes qui suivent requièrent des droits administrateurs et doivent être lancées en root ou via un sudo.

Ce tutoriel a été réalisé avec une carte Winfast TV 2000 XP sous debian lenny et une télécommande Leadtek Y0400046.

Étape 1 : Installation de la carte


Le module bttv utilisé pour cette carte est directement fournit par le paquet linux-image. Il suffit de le configurer conformément au modèle de la carte TV. Pour cela on crée/corrige le fichier /etc/modprobe.d/bttv.conf et on met dedans :

options bttv radio=0 card=34 tuner=24 gbuffers=8 


Attention : Ceci est spécifique à la carte TV et donc il faudra sans doute le corriger si vous utilisez un autre modèle de carte.

Afin que le module soit chargé au démarrage on corrige également /etc/modules en rajoutant dedans le module bttv. On peut d'ores et déjà charger le module bttv en tapant :

modprobe bttv



Dans mon cas le device associé à la carte TV s'appelle /dev/video0.

Étape 2 : Installation de tvtime


Il existe plusieurs logiciels pour regarder la télé sous linux. J'ai essayé KdeTV mais malheureusement, avec ma carte, une bande verte apparaît sur le bord droit de l'image en mode plein écran pour une raison assez obscure.

Sous tvtime, pas de problème, tout marche impeccable. Pour l'installer

aptitude update 
aptitude safe-upgrade 
aptitude install tvtime


Il ne reste plus qu'à lancer TV Time et à scanner les chaînes avec TV time (tout peut se faire à la souris). Si le tuner et la carte sont correctement configurés au moment de charger le module bttv ça ne devrait pas poser de problème. Dans mon cas
- source vidéo : télévision
- mode sonore : pal-i
- norme de réception : secam

Étape 3 : Configuration de la télécommande


C'est là que tout se complique. Pour que la télécommande soit prise en charge, il faut passer par lirc.

Toutefois, l'utilisation de lirc est assez complexe pour le néophytes et les quelques tutoriels que j'ai pu croiser pas forcément grand public ou d'actualité. En particulier il est souvent question d'un module lirc_gpio qui n'existe plus sur les noyaux récents.

a) Installation de lirc


On commence par installer le module qui va permette la prise en charge de la télécommande. Je vous recommande de passer par module-assistant car les archives disponibles sur le site de lirc ont peu de chance de compiler à moins que vous ayez recompilé votre propre noyau.

aptitude install module-assistant lirc-modules-source lirc-x module-assistant 


Dans l'interface de module assistant, choisir lirc-modules-source (Get, Build, Install). Si tout s'est bien passé module-assistant a créé un module, l'a empaqueté sous forme d'un paquet debian dans /usr/src, et l'a installé.

Si tout va bien la carte est visible quand on tape la commande :

cat /proc/bus/input/devices 


Dans mon cas :

... 
I: Bus=0001 Vendor=107d Product=6606 Version=0001 
N: Name="bttv IR (card=34)" 
P: Phys=pci-0000:01:07.0/ir0 
S: Sysfs=/class/input/input6 
U: Uniq= 
H: Handlers=kbd event6 
B: EV=100003 
B: KEY=10afc336 2150a48 0 0 0 404 80010007 80000190 4801 1e0000 4400 100000 10000ffc 
... 


Il est important de relever le device auquel est associé la télécommande. En effet celui-ci peut différer dans votre cas, à vous de l'adapter en conséquence dans ce qui suit. Dans la commande qui suit, je considère que c'est event6.

lircd -d /dev/input/event6 -H dev/input 


Cette commande permet de créer le device /dev/lircd qui sera utilisé par lircd pour recevoir les signaux émis par la télécommande.

Ensuite on corrige le fichier /etc/lirc/hardware.conf de sorte à avoir :

#Chosen Remote Control 
REMOTE="Winfast TV2000/XP (card=34)" 

# Arguments which will be used when launching lircd 
LIRCD_ARGS="" 

#Don't start lircmd even if there seems to be a good config file 
#START_LIRCMD=false 

#Try to load appropriate kernel modules 
LOAD_MODULES=true 

# Run "lircd --driver=help" for a list of supported drivers. 
DRIVER="dev/input" 
# If DEVICE is set to /dev/lirc and devfs is in use /dev/lirc/0 will be 
# automatically used instead 
DEVICE="/dev/input/event6" 
MODULES="" 

# Default configuration files for your hardware if any 
LIRCD_CONF="/etc/lirc/lircd.conf" 
LIRCMD_CONF="" 


Attention à corriger les variables DEVICE et REMOTE conformément à votre matériel ! Ensuite on (re)lance lirc :

/etc/init.d/lirc restart 


Remarque : si suite à une mise à jour noyau lirc ne fonctionne plus, il est possible que le device associé à lirc ait changé. Dans ce cas là, irw ne parviendra bien entendu plus à se connecter (que ce soit en utilisateur ou en root puisque lirc ne pointe pas sur le bon device !)

(mando@aldur) (~) $ irw 
connect: Connection refused 


Dans ce cas, il suffit de reprendre l'étape "a) Installation de lirc" en corrigeant les différents fichiers de configuration, puis de relancer lirc.

b) Premiers tests


À ce stade il est normalement possible de commencer à récupérer les signaux de la télécommande avec la commande irw. Ce programme peut être lancé en utilisateur. Pendant qu'il tourne, on peut appuyer sur les touches de la télécommande pour récupérer les identifiants de touches (en gras ci-dessous) qui seront utilisés dans les fichiers de configuration lirc. Ces identifiants dépendent de la télécommande. Par exemple chez moi, voici ce qui est apparu en appuyant sur les touches "channel +", "finetune +", "8", "6" et "5" :

(mando@aldur) (~) $ irw 
0000000080010192 00 CH_UP Leadtek-RM0010 
000000008001004e 00 FINETUNE+ Leadtek-RM0010 
0000000080010009 00 8 Leadtek-RM0010 
0000000080010007 00 6 Leadtek-RM0010 
0000000080010006 00 5 Leadtek-RM0010 


À présent il faut dire à lirc comment traiter ces signaux.

Note : À l'époque où lirc_gpio existait, ce module créait un device /dev/lirc et il était possible d'utiliser mode2 pour récupérer des codes touches. En ce qui me concerne ce device n'existe plus et la commande mode2 ne marche donc plus.

c) Configurer lirc


On peut récupérer sur le site de lirc une map de télécommande à peu près utilisable. On peut télécharger une archive ici contenant de très nombreux fichiers pouvant servir à remplir /etc/lirc/lircd.conf
http://www.lirc.org/remotes.tar.bz2

Dans mon cas j'ai utilisé celui de la télécommande Y0400052 car je n'avais pas trop le courage d'en reconstruire un. Voici à quoi ressemble mon fichier /etc/lirc/lircd.conf :

#/etc/lirc/lircd.conf 
# Please make this file available to others 
# by sending it to <lirc@bartelmus.de> 
# 
# this config file was automatically generated 
# using lirc-0.8.3-CVS(dev/input) on Sat Jan 12 17:04:54 2008 
# 
# contributed by: Mike Treichler 
# 
# brand: LeadTek 
# model no. of remote control: Y0400046 (bundled with Winfast 2000XP Deluxe) 
# devices being controlled by this remote: LeadTek Winfast 2000XP Deluxe 

# brand: Leadtek 
# model: Y0400052 (bundeled with Winfast PVR2000 TV-card) 
# 
# Note: Only CH_UP, CH_DOWN, VOL_UP and VOL_DOWN will repeat. This 
# seems to be a limitation of the remote control. 

begin remote 

name Leadtek-RM0010 
bits 16 
eps 30 
aeps 100 

one 0 0 
zero 0 0 
pre_data_bits 16 
pre_data 0x8001 
gap 423871 
toggle_bit_mask 0x0 

begin codes 
POWER 0x0074 
MTS 0x0188 
TV/FM 0x0182 
VIDEO 0x0189 
DISPLAY 0x0166 
CH_UP 0x0192 
CH_DOWN 0x0193 
VOL_DOWN 0x0072 
VOL_UP 0x0073 
FULLSCREEN 0x0174 
TELETEXT 0x0184 
SLEEP 0x008E 
BOSSKEY 0x0163 
MUTE 0x0071 
RED 0x018E 
GREEN 0x018F 
YELLOW 0x0190 
BLUE 0x0191 
1 0x0002 
2 0x0003 

3 0x0004 
4 0x0005 
5 0x0006 
6 0x0007 
7 0x0008 
8 0x0009 
9 0x000A 
0 0x000B 
. 0x0034 
FINETUNE+ 0x004E 
FINETUNE- 0x004A 
PIP 0x00E2 
ENTER 0x001C 
RECALL 0x0195 
BACK 0x019C 
PLAY 0x00A4 
NEXT 0x0197 
TIMESHIFTING 0x0169 
STOP 0x0080 
REC 0x00A7 
SNAPSHOT 0x00EA 
end codes 
end remote 


Je précise que si vous utilisez la même télécommande les touches BOSS KEY, PIP, colorées (vert, rouge, bleue, jaune), ZZ et les touches de magnétoscope seront mal reconnues (mais de toutes façon elles sont peu utiles donc bon...). Quoi qu'il en soit la commande irw ou avec irrecord permet d'arranger ça, je laisse ça aux courageux... Exemple :

0000000080010192 00 CH_UP Leadtek-RM0010 


... correspond à la ligne :

CH_UP 0x0192 

d) Configurer le comportement des touches


À ce stade les codes touches sont correctement associées à des identifiants, mais ça ne rend pas lirc utilisable pour autant (ce serait trop simple...).

Il faut maintenant intercepter ces évènements soit avec irexec, soit avec irxevent et les transmettre vers les différents logiciels lancés. Ceci se fait à l'aide de règles. Elles définissent ce qui va se passer quand on appuie sur telle ou telle touche. Ce qu'il faut retenir :
- irexec permet de lancer une commande shell
- irxevent permet de lancer l'équivalent d'une action sur le clavier (éventuellement vers une application particulière).

Ce qui n'est pas forcément intuitif, c'est que les deux logiciels sont susceptibles de lire le même fichier de configuration, par défaut ~/.lircrc. Ils doivent tourner en tâche de fond pour fonctionner (démons). Chacun d'eux retrouve ses billes à l'aide du tag "prog" (voir ci-dessous).

Exemple : ces deux règles sont équivalentes : sous tvtime, la touche f permet de passer en mode plein écran.

a) avec irxevent :

begin 
  prog = irxevent 
  button = FULLSCREEN 
  config = Key f tvtime 
end 


b) avec irexec :

begin 
  prog = irexec 
  button = FULLSCREEN 
  config = tvtime-command TOGGLE_FULLSCREEN 
end 


Ces règles sont configurées généralement dans ~/.lircrc. Personnellement, je les ai mises dans /etc/lirc/lircrc, ce qui permet de les partager pour tous les profils de la machine. Il suffit ensuite de créer un lien symbolique dans son home.

ln -s /etc/lirc/lircrc ~/.lircrc


Quelle que soit la méthode retenue, il ne faut pas perdre de vue que les identifiants touches figurant dans ~/.lircrc et dans /etc/lirc/lircd.conf doivent concorder sinon il ne se passera rien !

Voici par exemple à quoi ressemble un fichier ~/.lircrc cohérent avec l'exemple que j'ai présenté pour piloter tvtime :

begin 
 prog = irexec 
 button = CH_DOWN 
 config = tvtime-command CHANNEL_DOWN 
end 

begin 
 prog = irexec 
 button = CH_UP 
 config = tvtime-command CHANNEL_UP 
end 

begin 
 prog = irexec 
 button = VOL_DOWN  
 config = tvtime-command MIXER_DOWN 
end 

begin 
 prog = irexec 
 button = VOL_UP  
 config = tvtime-command MIXER_UP 
end 

begin 
 prog = irexec 
 button = FULLSCREEN 
 config = tvtime-command TOGGLE_FULLSCREEN 
end 

begin 
 prog   = irexec 
 button = 1 
 config = tvtime-command CHANNEL_1 
end 

begin 
 prog   = irexec 
 button = 2 
 config = tvtime-command CHANNEL_2 
end 

begin 
 prog   = irexec 
 button = 3 
 config = tvtime-command CHANNEL_3 
end 

begin 
 prog   = irexec 
 button = 4 
 config = tvtime-command CHANNEL_4 
end 

begin 
 prog   = irexec 
 button = 5 
 config = tvtime-command CHANNEL_5 
end 

begin 
 prog   = irexec 
 button = 6 
 config = tvtime-command CHANNEL_6 
end 

begin 
 prog   = irexec 
 button = 7 
 config = tvtime-command CHANNEL_7 
end 

begin 
 prog   = irexec 
 button = 8 
 config = tvtime-command CHANNEL_8 
end 

begin 
 prog   = irexec 
 button = 9 
 config = tvtime-command CHANNEL_9 
end 

begin 
 prog   = irexec 
 button = 0 
 config = tvtime-command CHANNEL_0 
end 


Une fois le fichier terminé ou corrigé, on (re)lance irexec et irxevent en tâche de fond pour qu'il soit pris en compte :

irxevent -d /etc/lirc/lircrc 
irexec -d /etc/lirc/lircrc 

e) Lancement automatique


Afin d'éviter d'avoir à les lancer à chaque redémarrage, le plus simple est de les lancer automatiquement quand on se loggue. Par exemple sous KDE, il suffit de créer un fichier ~/.kde/Autostart/remote.sh et de mettre dedans :

#!/bin/sh 
#CONF=/etc/lirc/lircrc
CONF="$HOME/.lircrc"

if [ "'ps -eo cmd | grep -c ^irxevent'" -eq 0 ] 
then 
    echo "Starting irxevent..." 
    irxevent -d $CONF
fi 

if [ "'ps -eo cmd | grep -c ^irexec'" -eq 0 ] 
then 
    echo "Starting irexec..." 
    irexec -d $CONF
fi 


Ensuite on met les droits en exécution :

chmod u+x ~/.kde/Autostart/remote.sh 

Un exemple plus complet


On peut trouver un exemple assez détaillé sur http://doc.ubuntu-fr.org/lircrc, pour piloter amarok, kaffeine, totem, ...

Dans le lien ci-dessus, la télécommande propose 4 modes. Un mode est délimité par un bloc (par exemple "begin totem" et "end totem"). Typiquement, le contenu de ~/.lircrc.tvtime n'est pris en compte que lorsque la télécommande est en mode "tvtime", c'est-à-dire après avoir appuyé sur le bouton tv.
Liens

Pour écrire ce tutoriel j'ai utilisé les liens suivants :
http://doc.ubuntu-fr.org/carte_tv_pilote_bttv
http://doc.ubuntu-fr.org/tvtime
http://doc.ubuntu-fr.org/lircrc
http://forums.debian.net/viewtopic.php?t=36134&sid;=6b65ceba08d0c2f0b3444a080278c587

Lire la suite

Restauration de Ubuntu avec tar »
Publié par mamiemando - Dernière mise à jour le 29 janvier 2011 à 20:20 par mamiemando




Sujet 16773 - Restauration de Ubuntu avec tar

[ Voir ce sujet en ligne ] - [ Catégorie: Systèmes d'exploitation - Linux ]


Un backup de Linux


Le principe est de faire une simple archive contenant tous les fichiers sur le disque dur pour faire une sauvegarde.
Sous Linux, il est possible d'accéder à tous les fichiers et de les modifier même s'ils sont en cours d'utilisation. Il n'est en théorie pas nécessaire donc, de tourner sur un Live-CD pour la sauvegarde, ni pour la restauration.
Pour créer et pour restaurer notre archive, nous utiliserons simplement tar.

Important


L'idéal est de faire la sauvegarde après l'installation du système, après avoir installé les mises à jours et ses logiciels favoris : comme cela, le système est propre.

Sauvegarde


Pour avoir un accès total aux fichiers systèmes, mettons nous en utilisateur root en tapant dans un terminal :
sudo su

Puis rendons nous à l'endroit où vous voulez créer l'archive : nous prendrons ici la racine du disque : /
cd /


Voilà, nous pouvons créer notre archive à l'aide de la commande suivante :
tar cvpzf backup.tgz --exclude=/backup.tgz --exclude=/lost+found   --exclude=/media /


Explicitons un peu :

Lancez la commande puis patientez car cela peut prendre du temps.
À la fin, vous vous retrouverez avec un fichier backup.tgz à la racine du système de fichiers contenant tout les fichiers de "/" que nous n'avons pas exclus.

Remarques


Vous pouvez aussi utiliser Bzip2 plutôt que gzip : cela entraînera une compression des fichiers plus importante (donc une archive plus petite) mais le processus prendra plus de temps.
Pour cette solution, remplacez simplement "z" par "j" dans les options, et nommez l'archive de façon à ce qu'il termine par ".tar.bz2", comme ceci :
tar cvpjf backup.tar.bz2 --exclude=/backup.tar.bz2 --exclude=/lost+found --exclude=/media /

Restauration


Ici faites attention : la manipulation ci-dessous remplacera chaque fichier par leur "homologue" dans l'archive, donc soyez sûr de ce que vous faites.

Placez le fichier backup.tgz à la racine du système de fichier, puis mettez vous en root (sudo su) et placez vous à la racine (cd /)

Voici la commande à tapez pour tout restaurer :
 tar xvpfz backup.tgz -C /

Ou, dans le cas de l'utilisation de Bzip2 à la place de gzip :
 tar xvpfj backup.tar.bz2 -C /


explications :

Pour restaurer : tapez la commande, puis appuyez sur entrée et patientez jusqu'à ce que le processus finisse.

Il ne reste plus qu'une chose à faire : si vous avez exclu des dossiers (par exemple /lost+found), il faut les recréer. Par exemple, on re-crée le dossier lost+found avec la commande :
 mkdir /lost+found


Voilà : après un redémarrage du système, vous aurez un système dans le même état que lors de la création de la sauvegarde!

Conclusion


Sous Linux, il n'est donc pas sorcier de faire une restauration du système.
Pour la sauvegarde régulière des fichiers, voir ici.

Pour faire un ghost de sa partition, .

Cette astuce est une adaptation de l'astuce original : posté par Heliode sur ubuntuforums.org sous licence Creative Commons.

Lire la suite

Installer Linux sur un disque dur externe »
Publié par le hollandais volant - Dernière mise à jour le 2 novembre 2009 à 17:47 par marlalapocket




Sujet 16899 - Installer Linux sur un disque dur externe

[ Voir ce sujet en ligne ] - [ Catégorie: Systèmes d'exploitation - Linux ]


Installer Linux sur un Disque dur externe







Ceci s'adresse à ceux voulant, pour une raison ou une autre installer Linux sur un disque externe, par exemple car leur disque interne n'a pas assez d'espace disponible pour effectuer un dual boot sur un seul disque dur.
Cette astuce fonctionne avec les ordinateurs portables (non-tatoués) et les ordinateurs de bureau (non-tatoués également).

Notes :

Le test expliqué ici s'est fait avec la distribution Ubuntu9.04. Il est néanmoins fonctionnel avec d'autres distributions (Fedora, Suse, ...).

Cas 1 : votre ordinateur permet d'amorcer le démarrage sur USB


Solution 1 : brancher le disque externe en interne puis installer Linux


Mise en garde : avant de tout démonter, débranchez les prises du secteur.

Commencez par retirer le disque externe de son boîtier, et le disque dur interne de son ordinateur.
Ensuite, installez le disque du boîtier dans votre ordinateur, en interne.
Enfin, procédez à l'installation de Linux normalement, en installant le chargeur de démarrage sur le disque par défaut.
Attendez la fin de l'installation, lorsque celui-ci est terminé, lancez Linux une fois, afin de vérifier que l'installation s'est bien déroulée, puis éteignez l'ordinateur.

Puis, remettez les disques à leurs places. Normalement, si vous choisissez d'amorcer le démarrage de l'ordinateur sur le disque dur externe, vous aurez l'écran du chargeur de démarrage (Lilo ou Grub) puis, Linux va se charger normalement, juste un peu plus lentement.

Voilà pour la solution 1.1.

Solution 2 : Installer Linux directement sur le disque dur externe



Démarrez sur le Live-CD de Linux, puis lors du choix des partitions, choisissez la partition voulue sur le disque dur externe :
cliquez-droit sur la partition, puis "modifier la partition" :



Sur la fenêtre suivante, mettez un système de fichier adapté (ext4 ici, ext3 sinon). Cochez la case pour formater et mettez "/" comme point de montage :



Validez, puis faites suivant, et juste avant de procéder à l'installation, en bas, cliquez sur "avancé" :


Ensuite, cliquez sur "suivant" et juste avant l'installation, cliquez sur "avancé" : cochez la case pour installez le chargeur de démarrage, et dans la liste pour choisir le périphérique, prenez le disque 1 (externe) : le disque, pas la partition.


Validez, puis installez et patientez.

L'installation se fera sur le disque externe. Lorsque vous voudrez démarrer sur cette installation, il faudra démarrer sur le disque externe à l'écran du BIOS. Si le disque externe n'est pas inséré, vous ne pourrez pas démarrer dessus, et le chargeur de démarrage ne sera pas présenté.

Voilà pour le solution 1.2

Cas 2 : votre ordinateur ne permet pas le démarrage sur USB


Dans ce cas là, il faut installer le système sur le disque externe mais le changeur de démarrage sur le disque interne.

Comme cela, même si le BIOS ne peux pas démarrer sur l'USB, le chargeur de démarrage proposera de démarrer sur le disque externe.

Remarque : si le disque dur externe n'est pas branché vous aurez quand même le choix du système (puisque le chargeur de démarrage est sur le disque interne). Vous ne devez alors pas choisir de démarrer sur l'installation USB au risque de tout faire planter : le disque demandé est absent!

Conclusion


Voilà, installer Linux sur un disque externe n'est pas difficile!

Lire la suite

Installer linux avec sa clé USB »
Publié par le hollandais volant - Dernière mise à jour le 2 novembre 2009 à 13:12 par marlalapocket




Sujet 16953 - Installer linux avec sa clé USB

[ Voir ce sujet en ligne ] - [ Catégorie: Systèmes d'exploitation - Linux ]


Installer Linux avec sa clé USB


Qui n'a jamais essayé d'installer Linux en ayant tout contre lui .... pas de CD pour faire une ISO, ISO défectueuse, erreur de gravure, ou même aucun lecteur CD...bref dans ces longues galères on remercie notre clé USB !

Avec une clé d' 1Gb on peut mettre toute l’installation d'une distribution Linux avec l'utilitaire UNetbootin

Ce petit soft qui tourne sous Windows et Linux est un petit bijou pour rendre une clé bootable avec une installation complète de distribution Linux dessus. Vous sélectionnez la distribution de votre choix ainsi que la clé sur laquelle tout cela doit atterrir et voilà !



UINetbootin va se charger du reste… Il va récupérer l’ISO choisie directement d’un FTP, va la décompresser sur la clé et rendre tout ça bootable… Magique !

Bon, certains d’entre vous connaissent déjà mais pas moi donc j’espère ne pas être le seul !

Les distributions proposées sont :

Mais si vous êtes follement amoureux d'une autre distribution, il est possible de mettre l’ISO de son choix…

Lire la suite

Créez votre propre commande linux »
Publié par dyllan - Dernière mise à jour le 4 novembre 2009 à 14:39 par marlalapocket




Sujet 17309 - Créez votre propre commande linux

[ Voir ce sujet en ligne ] - [ Catégorie: Systèmes d'exploitation - Linux ]




1. Création du script bash


Dans un premier temps, il faut que vous créiez votre script Bash qui sera exécuté lors de votre commande.
Par exemple, pour le mien j'ai :
#!/bin/bash

#on affiche le nom du dossier actuel
echo "Le  dossier actuel est `pwd`"

#puis la liste des fichiers
echo "Les fichiers contenus dans ce dossiers sont `ls`"

Puis enregistrez ce fichier (CTRL + O avec Nano) en lui donnant le nom de votre commande (par exemple, infosDossier)

2. Rendre la commande exécutable


Si vous essayez de taper le nom de votre script Bash, vous devriez vous apercevoir que l'on ne peut toujours pas l'exécuter.
Commencez par modifier le CHMOD du script pour que vous pussiez l'exécuter en tapant
chmod +x votreScript


Maintenant, copiez votre script dans le répertoire /usr/bin comme ceci :
cp votreScript /usr/bin/


Voilà c'est fini, maintenant, pour lancer votre commande, tapez dans la console le nom du script que vous avez déplacé dans /usr/bin.

Bonne chance ;)

Lire la suite

Augmenter l'autonomie de son portable sous Linux »
Publié par darkchristophetd - Dernière mise à jour le 4 novembre 2009 à 11:39 par Strik-Strak




Sujet 17603 - Augmenter l'autonomie de son portable sous Linux

[ Voir ce sujet en ligne ] - [ Catégorie: Systèmes d'exploitation - Linux ]


Augmenter l'autonomie de votre portable sous Linux


Cet article explique comment gagner en autonomie sous GNU/Linux. Si vous cherchez l'article sur la durée de vie de votre accumulateur, c'est ici.




-->


Si vous avez un ordinateur portable sous GNU/Linux, vous avez surement dû remarquer que l'autonomie annoncée est sensiblement moins grande que sous Windows (à supposer que vous étiez sous Windows avant). Voici donc quelques tips pour remédier à cela.

Ces manipulations ont été testées sur mon ordinateur portable datant de 2006 et tournant sous Ubuntu 9.04 (bureau Gnome, donc). Bien entendu, ma configuration n'est pas forcément la vôtre. Votre matériel doit donc être compatible avec les fonctions d'économies d'énergie.

Solutions proposées en standard dans les distributions


La fréquence du processeur


La fréquence du processeur est gérée par le logiciel cpufreq-selector. Il existe un applet de bureau pour l'utiliser.
Plus la fréquence du processeur est grande, plus il consomme de l'énergie. Sur batterie, mettez le donc sur "powersave" ou "ondemand".

La luminosité du rétro-éclairage


Un autre grand consommateur d'énergie : l'écran. On peut toujours ajuster la luminosité de l'écran sur les portable. Mettez le un peu plus bas pour gagner de l'autonomie. Mais gardez tout de même une visibilité correcte.

Fonctions offerts par laptop-mode-tools


Le logiciel laptop-mode-tools permet de régler plein de choses pour gagner en autonomie !
Pour l'installer tapez dans un terminal (en admin) :
aptitude install laptop-mode-tools

L'activer se fait en recherchant la ligne
ENABLE_LAPTOP_MODE=false
dans le fichier /etc/default/acpi-support et remplacez le "false" par un "true". Normalement c'est effectif directement.
Ensuite, on peut régler ce que l'on veut, alors suivez le guide :

Stopper la rotation du disque dur


L'arrêt du disque dur, en cas d'inactivité, est effectif dès l'activation du logiciel.

Définir la durée d'inactivité du disque dur


Il peut être intéressant de laisser le disque dur éteint durant un laps de temps élevé, mais en cas de plantage ou d'accident, les données non synchronisées seront perdues! Les données sont placées sur le disque dur à chaque fois que ce dernier se réveille. Il faut faire un compromis entre la quantité de données que vous êtes prêt à perdre (potentiellement) et l'autonomie.
Cherchez le fichier /etc/laptop-mode/laptop-mode.conf, et trouvez le ligne (en bas)
LM_SECONDS_BEFORE_SYNC=20

Remplacez le "20" par le temps en seconde voulu. Ceci mettra à 20 secondes le temps entre chaque synchronisation sur le disque.

La ligne
LM_BATT_HD_IDLE_TIMEOUT_SECONDS=3

Définit la durée d'inactivité après laquelle le disque s'éteint.

Activer l'économie d'énergie des cartes réseau


Les fichiers sont /etc/laptop-mode/conf.d/wireless-ipw-power.conf et /etc/laptop-mode/conf.d/wireless-iwl-power.conf. Suivant les modèles de vos cartes WiFi. La liste des modèles se trouve dans ces fichiers. Dans tous les cas, trouver la ligne
CONTROL_IPW_POWER=0
et remplacez le "0" par "1".
Aussi, dans les lignes
IPW2100_BATT_POWER=5
Mettez la valeur à 5 ou à 7.
Le fichier est /etc/laptop-mode/conf.d/ethernet.conf. Mettez les lignes
CONTROL_ETHERNET=1
et
DISABLE_WAKEUP_ON_LAN=1
à "1". La première active le contrôle d'économie de la carte, la seconde désactive le Wake-on-lan (réveil du PC par activité sur la carte réseau).

Si vous avez une carte Ethernet Gigabit (vitesse allant jusqu'à 1GBps), vous pouvez la brider pour la mettre (que) à 100MBps avec le ligne :
BATT_THROTTLE_ETHERNET=1
à mettre à "1".

Mettez aussi les cartes réseau concernées dans le dernière ligne :
ETHERNET_DEVICES="eth0 eth1"
Pour connaitre le nom de vos cartes, tapez "ifconfig" dans un terminal. Ne prenez pas en compte la carte "lo" (boucle locale).

Stopper la surveillance du lecteur optique


Votre lecteur CD/DVD est constamment surveillé pour voir les nouveaux médias qu'il contient. C'est inutile et cela consomme de l'énergie. On la désactive en mettant "1" à la ligne
CONTROL_HAL_POLLING=1
dans le fichier /etc/laptop-mode/conf.d/hal-polling.conf.

Bluetooth


Pour lui, c'est le fichier /etc/laptop-mode/conf.d/bluetooth.conf où il va falloir mettre :
CONTROL_BLUETOOTH=0
à "1" et
BATT_ENABLE_BLUETOOTH=0
à "0" Le bluetooth sera alors désactivé sur batterie.

Processeur à plusieurs cœurs


La plupart des processeurs actuels ont plusieurs cœurs (2 voire 4). On peut en mettre un (si on en a 2) en veille de façon à n'en garder qu'un d'actif. J'ai lu que cela n'était pas recommandé : le cœur en veille consomme de l'énergie (il n'est pas éteint), mais ne travaille pas !! En revanche, l'autre cœur travaille plus dur. Au final, on consomme plus. Je propose donc de ne pas toucher au fichier /etc/laptop-mode/conf.d/sched-mc-power-savings.conf

Options supplémentaires


Le lecteur de cartes mémoire


Personnellement, je n'utilise que rarement mon lecteur de carte SD/MMC. La désactiver permet de faire des économies considérables. À chaque passage sous batterie, tapez (en root) :
modprobe -r sdhci_pci
(on le réactive en tapant
modprobe -i sdhci_pci
)

La prise Fire-wire (ou IEEE-1394)


De la même façon, on le désactive avec la commande :
modprobe -r ohci1394
(sur mon PC en tout cas…)

La web-cam


Le logiciel powertop (voir plus loin) m'a indiqué que la webcam était activée 100% du temps. Quel gâchis !
J'ai gagné 40 minutes d'autonomie en la désactivant. Malheureusement, aucun fichier ne le permettait... J'ai du le faire mécaniquement : j'ai démonté une partie du moniteur, et débranché la petite prise de la caméra. Je suis conscient que cette manipulation n'est pas donnée à tous le monde, mais c'est un vrai gain et c'est surtout intéressant si vous n'utilisez jamais la webcam.

Conclusion


Voilà, je pense que c'est tout.
Ah, oui : utiliser une souris USB consomme beaucoup d'énergie. Le mieux est d'utiliser le touchpad.
Il n'est pas la peine, je pense, de préciser que les appareils comme le sapin-de-noël-USB ou le nounours-qui-parle-USB et autres fantaisies de ce genre bien que délirant soient des consommateurs monstrueux d'énergie.
Ne faites pas non plus des jeux ou d'autres applications lourdes lorsque vous êtes sur batterie : le processeur sera sollicité (consommant au passage de l'énergie), mais surtout, il chauffera ce qui aura pour effet d'activer le ventilateur, consommant encore plus !

Pour vous donner une idée, en utilisant toutes ces fonctionnalités, je suis passé de 2h30 à 4h40 d'autonomie.

Vous trouverez des astuces, sur le très bon site lesswatts.org.

Lire la suite

[ssh/X11] Lancer une application avec les droits d'un autre user »
Publié par le hollandais volant - Dernière mise à jour le 6 décembre 2009 à 23:59 par jeantube




Sujet 17627 - [ssh/X11] Lancer une application avec les droits d'un autre user

[ Voir ce sujet en ligne ] - [ Catégorie: Systèmes d'exploitation - Linux ]

Avec le forwarding X11, il est possible de lancer des applications graphiques à distance à travers une connexion ssh.

Cependant, si vous souhaitez lancer les applications avec les droits d'un autre utilisateur, cela ne fonctionnera pas
(par exemple ici, l'utilisateur homeadmin essaie de lancer gedit avec les droits de l'utilisateur pierre).

homeadmin@totor:~$ sudo su pierre
[sudo] password for homeadmin:
pierre@toto:/home/homeadmin$ gedit
PuTTY X11 proxy: MIT-MAGIC-COOKIE-1 data did not match
(gedit:3239): Gtk-WARNING **: cannot open display: localhost:10.0
pierre@toto:/home/homeadmin$




Il vous suffit de recopier prélablement votre fichier .Xauthority dans le répertoire de l'utilisateur:

sudo cp ~/.Xauthority /home/pierre
sudo su pierre

et vous pouvez alors lancer les applications graphiques avec les droits de Pierre.




Le cookie X11 sera invalidé dès la déconnexion de votre session ssh.

Lire la suite

Linux – Gentoo - Installation et configuration de JAVA »
Publié par sebsauvage - Dernière mise à jour le 3 novembre 2009 à 15:50 par marlalapocket




Sujet 18739 - Linux – Gentoo - Installation et configuration de JAVA

[ Voir ce sujet en ligne ] - [ Catégorie: Systèmes d'exploitation - Linux ]


Linux – Gentoo - Installation et configuration de JAVA
La distribution Gentoo de linux propose une panoplie d’environnements JRE et JDK. Pour les installer il suffit de précéder comme suit

Installation de la JDK


Pour lancer l’installation il faut exécuter la commande :
# emerge virtual/jdk
ou bien
# emerge virtual/jre


NB : L'installation de la JDK inclut également l'installation de la JRE.

Configuration de la JVM


En utilisant la commande
java-config
, il est possible de déterminer la configuration par défaut de tout le système (à condition d'avoir un accès aux droits de super-utilisateur sur le système).

Pour lister les machines virtuelle disponibles :
# java-config --list-available-vms 
The following VMs are available for generation-2:
1)	Sun JDK 1.5.0.17 [sun-jdk-1.5]

*)	Sun JDK 1.6.0.07 [sun-jdk-1.6]
</li></ul></li></ul>
(*) indique la machine virtuelle en cours d’utilisation.
Pour changer la machine virtuelle du système il faut choisir parmi la liste de celles existantes :
# java-config --set-system-vm sun-jdk-1.6

Lire la suite

Linux - Gentoo - Installation de TomCat »
Publié par wjaouadi - Dernière mise à jour le 2 novembre 2009 à 14:59 par marlalapocket




Sujet 18741 - Linux - Gentoo - Installation de TomCat

[ Voir ce sujet en ligne ] - [ Catégorie: Systèmes d'exploitation - Linux ]


Le serveur d’application TomCat est un composant du projet JAKARTA, qui permet de fournir des solutions serveurs basées sur les technologies JAVA tout en respectant l’esprit Open Source.

Installation


Pour installer TomCat sur une plateforme Gentoo nous utilisons la commande emerge comme suit :
emerge tomcat

Une fois l’installation terminée le lancement, l’arrêt et la vérification du statut du serveur se feront via les commandes
# /etc/init.d/tomcat-6 start
# /etc/init.d/tomcat-6 stop
# /etc/init.d/tomcat-6 restart


Pour tester le serveur, il faut aller à la page
A noter que TomCat utilise le port 8080 par défaut et ce, à partir de sa version 6.
TomCat s’installe par défaut au niveau des répertoires suivants :
Pour ajouter tomcat au démarrage du système, il faut utiliser la commande :
# rc-update add tomcat-6 default

Administration des utilisateurs


Afin d'ajouter ou de supprimer des utilisateurs, il faut éditer le fichier /etc/tomcat-6/tomcat-users.xml, ci-dessous un exemple :
<?xml version='1.0' encoding='utf-8'?>
<tomcat-users>
<role rolename="tomcat"/>
<role rolename="manager"/>
<user username="tomcat" password="tomcat" roles="tomcat"/>
<user username="both" password="tomcat" roles="tomcat,manager"/>
<user username="admin" password="admin" roles="manager"/>
</tomcat-users>

Paramétrage du serveur


En éditant le fichier de configuration situé sous le répertoire /etc/conf.d/tomcat-6, il est possible de personnaliser plusieurs options de l'exécution du serveur.

Lire la suite

Linux- Gentoo - Installation de Webmin »
Publié par wjaouadi - Dernière mise à jour le 2 novembre 2009 à 14:47 par marlalapocket




Sujet 18742 - Linux- Gentoo - Installation de Webmin

[ Voir ce sujet en ligne ] - [ Catégorie: Systèmes d'exploitation - Linux ]


Webmin est une interface web de gestion de serveurs.

Installation de Webmin


L'installation de Webmin ne diffère guère de l'installation des autres logiciels sous Gentoo.
Grâce à la commande emerge, l'installation de Webmin sera effectuée.
# emerge webmin


N.B : Si en lançant la commande le système répond en indiquant que les paquets sont bloqués :
emerge -av webmin

These are the packages that would be merged, in order:

Calculating dependencies... done!

!!! All ebuilds that could satisfy "app-admin/webmin" have been masked.
!!! One of the following masked packages is required to complete your request:
- app-admin/webmin-1.480 (masked by: ~x86 keyword)

For more information, see the MASKED PACKAGES section in the emerge
man page or refer to the Gentoo Handbook.

Il faudra à vos risques et périls "démasker" le package en ajoutant au fichier
/etc/portage/package.keywords 

La ligne
~app-admin/webmin-1.480

Lancement du Deamon Webmin


Pour pouvoir utiliser webmin, il suffit d'exécuter la commande suivante:
# /etc/init.d/webmin start


Ensuite pour se connecter à webmin il faut aller à la page suivante
L’utilisateur root du système est par défaut actif.

Lire la suite

Linux - Gentoo - Installation de Apache2/PHP »
Publié par wjaouadi - Dernière mise à jour le 2 novembre 2009 à 14:48 par marlalapocket




Sujet 18743 - Linux - Gentoo - Installation de Apache2/PHP

[ Voir ce sujet en ligne ] - [ Catégorie: Systèmes d'exploitation - Linux ]

Comme toutes les installations au niveau de Gentoo, Portage se chargera de l'installation des packages et la gestion dépendances.

Installation d'Apache2


L'installation d'Apache2 démarrera avec l'exécution de la commande
emerge apache

Pour démarrer le serveur :
# /etc/init.d/apache2 start

Le fichier de configuration relatif à Apache2 est /etc/apache2/httpd.conf

Installation de PHP


Nous allons commencer par modifier les tags dans la variable globale USE avant de commencer l'installation.Ensuite lancer les commandes d'exécution :
# euse -E apache2 mysql cgi pam ssl xml
# emerge -av dev-lang/php


Une fois que l'installation est terminée, il faut vérifier que /usr/lib/php5/bin/php-cgi existe. Ensuite redémarrer apache :
# /etc/init.d/apache2 restart

Lire la suite

Linux - Gentoo - Installation de phpMyAdmin »
Publié par wjaouadi - Dernière mise à jour le 2 novembre 2009 à 14:58 par Jeff




Sujet 18744 - Linux - Gentoo - Installation de phpMyAdmin

[ Voir ce sujet en ligne ] - [ Catégorie: Systèmes d'exploitation - Linux ]


Comme toutes les installations au niveau de la distribution Gentoo, grâce à la commande emerge, l'installation sera effectuée aisément.

# emerge phpMyAdmin


Ensuite il faudra créer le répertoire configuration :

# cd phpMyAdmin
# mkdir config
# chmod o+rw config
# cp config.inc.php config/
chmod o+w config/config.inc.php


Tapez l'adresse suivante dans votre navigateur, utilisez l'assistant pour configurer la base de données, puis sauvegardez. Si tel n'est pas le cas, les changements ne seront pas pris en compte.

Changez le chemin du fichier de configuration et supprimez les autorisations supplémentaires.

# mv config/config.inc.php .
# chmod o-rw config.inc.php
# rmdir config


Tapez
l'adresse suivante pour vérifier votre configuration

Lire la suite

Linux – Gentoo – Changer le timeout de DHCP »
Publié par wjaouadi - Dernière mise à jour le 2 novembre 2009 à 14:58 par marlalapocket




Sujet 18756 - Linux – Gentoo – Changer le timeout de DHCP

[ Voir ce sujet en ligne ] - [ Catégorie: Systèmes d'exploitation - Linux ]


DHCP est configuré par défaut avec un timeout de 3 minutes, cette attente peut vraiment être pénalisante pour se connecter à un réseau wifi en démarrant.

Ce timeout se change au niveau du fichier /etc/conf.d/net et du paramètre dhcpcd_eth0
//uncomment the following line 
dhcpcd_eth0="-t 10"

A noter, qu’il faut adapter les modifications si vous utilisez une carte réseau différente de eth0.
 

Lire la suite

Linux – Gentoo – Restaurer le mot de passe root »
Publié par wjaouadi - Dernière mise à jour le 2 novembre 2009 à 14:03 par marlalapocket




Sujet 18758 - Linux – Gentoo – Restaurer le mot de passe root

[ Voir ce sujet en ligne ] - [ Catégorie: Systèmes d'exploitation - Linux ]


La meilleure méthode pour récupérer le mot de passe root perdu est d’utiliser le LiveCD.
1-Boot avec le LiveCD
2-Lacer la commande fdisk puis utiliser l’option p pour connaître le device relatif à votre partition boot et root.
# fdisk  /dev/sda

The number of cylinders for this disk is set to 9726.
There is nothing wrong with that, but this is larger than 1024,
and could in certain setups cause problems with:
1) software that runs at boot time (e.g., old versions of LILO)
2) booting and partitioning software from other OSs
   (e.g., DOS FDISK, OS/2 FDISK)

Command (m for help): p

Disk /dev/sda: 80.0 GB, 80000000000 bytes
255 heads, 63 sectors/track, 9726 cylinders
Units = cylinders of 16065 * 512 = 8225280 bytes
Disk identifier: 0xa08da08d

   Device Boot      Start         End      Blocks   Id  System
/dev/sda1   *           1          13      104391   83  Linux
/dev/sda2              14         256     1951897+  82  Linux swap / Solaris
/dev/sda3             257        9726    76067775   83  Linux

3-Monter la partition sda3 (ou équivalent)
# mount /dev/sda3 /mnt/gentoo

4-Chrooting dans l’environnement monté
# chroot /mnt/gentoo /bin/bash
# env-update
>> Regenerating /etc/ld.so.cache...
# source /etc/profile
# export PS1="(chroot) $PS1"

5-Changer le mot de passe root
#passwd

6-Rebooter sans Live CD
Si vous ne disposez pas de LiveCd, il faut rebooter le système en mode single user pour reseter le mot de passe utilisateur.
Il faut passer l’option init=/bin/sh au kernel via le menu bootloader.
Quand le système démarrera, il lancera un shell root, le disque sera monté en mode lecture seule, il faudra le remonter en mode écriture/lecture (Il faut remplacer dans la commande suivante ROOT par la partition root en ce basant sur l’exemple d’en haut utiliser sda3) :
mount -o rw,remount /dev/ROOT

Il faudra ensuite éditer le fichier /etc/shadow et supprimer le mot de passe encrypté. Réinitialiser le mot de passe root avec la commande passwd er rebooter le système.

Lire la suite

Linux – Gentoo – Affichage et gestion des Runlevels »
Publié par wjaouadi - Dernière mise à jour le 2 novembre 2009 à 14:43 par marlalapocket




Sujet 18759 - Linux – Gentoo – Affichage et gestion des Runlevels

[ Voir ce sujet en ligne ] - [ Catégorie: Systèmes d'exploitation - Linux ]


Cette astuce présente une façon pour gérer les scripts d’initialisation et les runlevels sous Gentoo.
La distribution Gentoo de Linux se compose de 4 niveaux principaux de runlevels :
Pour les manipuler, il est préconisé d’utiliser la commande /sbin/rc-update.

Ajout d’un service au démarrage


#rc-update add script <runlevels>
Ou
#rc-update -a script <runlevels>
Exemple
# rc-update add MySQL default

Suppression d’un service au démarrage


#rc-update del script <runlevels>
Ou
#rc-update -d script <runlevels>
Exemple
# rc-update del MySQL default

Affichage de services de démarrage


#rc-update show
Ou
#rc-update -s

Affichage de l’état des services de démarrage


#rc-status

Lire la suite

Limiter les ressources de Ubuntu »
Publié par wjaouadi - Dernière mise à jour le 2 novembre 2009 à 14:39 par marlalapocket




Sujet 19382 - Limiter les ressources de Ubuntu

[ Voir ce sujet en ligne ] - [ Catégorie: Systèmes d'exploitation - Linux ]


Limiter les ressources des certains processus sous Ubuntu


Sous Ubuntu (et les autres distributions Linux aussi je pense) on peut facilement éviter qu'un programme pompe toute la puissance de l'ordinateur. Voilà comment :


Limiter l'utilisation du CPU


C'est le coeur de l'ordinateur, si une application utilise le processeur à 100%, il risque de tout bloquer. Voilà comment limiter un processus en commande avec cpulimit. Ouvrez un terminal et tapez :
cpulimit -e process -l 40
Là, le processus "process" sera limité à 40% maximum.
On peut aussi utiliser le PID du processus (que l'on peut déterminer avec top) :
cpulimit -p 130 -l 40
Là le processus avec le PID de 130 sera limité à 40%.

Limiter les accès disque


Là encore, si une application utilise excessivement le disque dur, le système risque de planter rapidement... Une commande simple peut pourtant vous aider c'est ionice :
ionice -c3 PID
Cette commande diminue la priorité d'accès disque d'un processus (défini par son PID). Le processus ne pourra toucher au disque que si ce dernier est inutilisé.

Limiter la bande passante


Il peut être pratique de limiter la bande passante, en sens montant (upload) comme en sens descendant (download).

Avec Trickle


La commande est trickle. Notre programme est fermé, puis on lance :
trickle -d 90 programme
Le programme sera limité à 90Kio/sec en sens descendant ( -d). Pour le limiter en sens montant, on utilise l'otion "-u" :
trickle -u 90 programme

Avec Wget (fichier unique)


Si l'on souhaite télécharger juste un fichier unique, on peut utiliser le basique mais puissant wget :

wget --limit-rate=90k http//www.site.org/fichier.ext

Lire la suite

[Linux] Désactiver le swap »
Publié par le hollandais volant - Dernière mise à jour le 14 août 2010 à 00:31 par le hollandais volant




Sujet 19420 - [Linux] Désactiver le swap

[ Voir ce sujet en ligne ] - [ Catégorie: Systèmes d'exploitation - Linux ]


Désactiver le swap sous Linux


Sous Linux, le swap (fichier d'échange) n'est utilisé qu'en dernier recourt (que si la RAM vient réellement à manquer). Mais une fois que la RAM est de nouveau “vidée”, le Swap n'est pas remis en RAM.

Si pour une raison quelconque vous voulez remettre tout cela en RAM, il suffit de désactiver le Swap avec la commande (en root) :
swapoff -a


Cela peut durer quelques instants. Dans le terminal, c'est fini lorsque le prompt revient. On peut alors ré-activer le Swap directement avec :
swapon -a

Lire la suite

Installation des logiciels sous Linux »
Publié par le hollandais volant - Dernière mise à jour le 30 octobre 2009 à 13:25 par marlalapocket




Sujet 19438 - Installation des logiciels sous Linux

[ Voir ce sujet en ligne ] - [ Catégorie: Systèmes d'exploitation - Linux ]



(Cet article est court ; Si vous souhaitez la version longue, voir cet article.)
Quand on vient du monde Windows, l'installation des logiciels sous Linux semble étrange ou complexe. Voici un petit résumé des possibilités, par ordre de préférence.

Commencez par:

Utiliser les dépôts de votre distribution


Les dépôts, c'est un endroit centralisé où sont stockés tous les logiciels installable directement sur votre ordinateur, sans effort. C'est généralement l'éditeur de votre distribution Linux qui s'en occupe.
Par exemple sous Debian (ou Ubuntu), pour installer un logiciel, il suffit de cocher une case pour choisir le logiciel qui vous intéresse, et c'est tout ! Le système s'occupe d'aller tout télécharger, décompacter et installer pour vous.
Tant que possible, commencez par regarder dans les dépôts de votre distribution (par exemple sous Debian/Ubuntu, lancez le logiciel Synaptic).
Tout logiciel installé par les dépôts de votre distribution sera automatiquement mis à jour.

Dépôts externe


Vous pouvez ajouter d'autres dépôts. Par exemple, Opera fournit des dépôts.
Ou encore les dépôts PlayDeb pour avoir les dernières versions de certains jeux opensource.
Il suffit d'ajouter une ligne dans votre gestionnaire de paquets, et vous pourrez accéder à tous les logiciels présents dans ce dépôt.
Une fois le dépôt ajouté, installer un logiciel se résumera là aussi à cocher une case.
Avantage: Le système vous préviendra automatiquement de la disponibilité de nouvelles version et s'occupera de les installer pour vous.

Paquet simple


A défaut de dépôt, vous pouvez récupérer le paquet du logiciel pour votre distribution.
Par exemple sous Debian et dérivées (Ubuntu), ce sont des fichiers en .deb.
Il vous suffit de télécharger le fichier et de double-cliquer dessus: L'installation est alors très simple.
C'est le cas, par exemple, pour le logiciel TrueCrypt.
Vous ne bénéficierez pas des mises à jour automatiques: Il vous faudra aller les télécharger et installer vous-même.

Installeurs


Quand il n'y a pas de paquet spécifique à votre distribution, il y a souvent des installeurs: Il suffit de les télécharger et de double-cliquer dessus (par exemple pour Google Earth ou Unreal Tournament 2004).
Le programme se chargera de tout bien installer, mais vous ne bénéficierez pas automatiquement des mises à jour: Il vous faudra aller les télécharger et installer vous-même.

Binaires simples


Certains éditeur distribuent juste les programmes compilés (C'est le cas de Firefox, notamment).
Il vous faudra les télécharger, mais il n'y a pas d'installeur: Vous devrez créer des répertoires à la main, décompresser les fichiers dedans et ajouter un lien de lancement (généralement dans /usr/bin, ainsi que dans le menu principal).

Vous ne bénéficierez pas automatiquement des mises à jour: Il vous faudra aller les télécharger et installer vous-même.

Source


Dans le pire des cas (qui reste relativement rare), vous devrez télécharger les source du programme, installer tout ce qu'il faut pour compiler (compilateur, outils, librairies nécessaires...) et vous lancer dans la compilation puis l'installation.

Pour conclure


Dans la grande majorité des cas, les dépôts de votre distribution suffisent. Commencez par regarder les logiciels disponibles: Si ça se trouve, le logiciel que vous cherchez y est déjà présent.
Si cela ne suffit pas, cherchez dans d'autres dépôts (Medibuntu, Getdeb, Opera, Google, VirtualBox, etc.).
Si aucun dépôt n'est disponible, cherchez un package prêt à l'emploi.
Pas de package ? Essayez de trouver juste le "binaire" compilé s'il existe.
Et dans le pire des cas, tentez la compilation.


N'oubliez pas de consulter l'article détaillé pour plus d'informations.

Lire la suite

Linux - Outils de monitoring système »
Publié par sebsauvage - Dernière mise à jour le 30 octobre 2009 à 12:47 par marlalapocket




Sujet 19816 - Linux - Outils de monitoring système

[ Voir ce sujet en ligne ] - [ Catégorie: Systèmes d'exploitation - Linux ]



Pour monitorer le système, Linux présente une panoplie de commandes permettant chacune d’analyser et de retourner un ensemble d’informations relatives à l’état du système. L’analyse de ces informations permet à l’administrateur de faire un état des lieux du système et si le besoin se présente effectuer les actions qui s’imposent.
#uptime
10:21:06 up 5 days, 19:11,  2 users,  load average: 0.08, 0.03, 0.00

#top
top - 10:21:48 up 5 days, 19:11,  2 users,  load average: 0.04, 0.03, 0.00
Tasks:  73 total,   2 running,  71 sleeping,   0 stopped,   0 zombie
Cpu(s):  0.0% us,  0.0% sy,  0.0% ni, 100.0% id,  0.0% wa,  0.0% hi,  0.0% si
Mem:   3632736k total,  1049496k used,  2583240k free,   359636k buffers
Swap:  1991920k total,        0k used,  1991920k free,   255052k cached

  PID USER      PR  NI  VIRT  RES  SHR S %CPU %MEM    TIME+  COMMAND                                                                               
28566  user  16   0  2196 1088  856 R  0.3  0.0   0:00.02 top                                                                                   
    1 root      16   0  1564  532  464 S  0.0  0.0   0:01.21 init                                                                                 

#watch –n 1 –d free
Every 1,0s: free                                               Wed Sep 23 10:22:47 2009
             totalusedfree     shared    buffers     cached
Mem:3632736    1049556    2583180                 0     359644     255072
-/+ buffers/cache:     434840    3197896
Swap:1991920                0    1991920

L’option –n indique le délai de rafraichissement et –d pour mettre en valeur l’évolution de snapshots.
#vmstat
procs -----------memory---------- ---swap-- -----io---- --system-- ----cpu----
 r  b   swpd   free   buff  cache   si   so    bi    bo   in    cs us sy id wa
 1  0      0 2583032 359664 255088    0    0     1    14   63    22  1  0 99  0

#iostat
Linux 2.6.15-23-386 (owlt02.owliancet.local) 	23.09.2009
avg-cpu:  %user   %nice %system %iowait  %steal   %idle
           0,53    0,03    0,04    0,07    0,00   99,33

Device:            tps   Blk_read/s   Blk_wrtn/s   Blk_read   Blk_wrtn
sda               1,53         1,21        28,79     604661   14429814


Remarque : il existe un petit logiciel sympa pour afficher tout un tas d'informations sur le bureau, directement dans le papier paint : Conky.

Lire la suite

Transformer son bureau Linux en un bureau semblable à Mac »
Publié par wjaouadi - Dernière mise à jour le 26 octobre 2009 à 16:19 par le hollandais volant




Sujet 19863 - Transformer son bureau Linux en un bureau semblable à Mac

[ Voir ce sujet en ligne ] - [ Catégorie: Systèmes d'exploitation - Linux ]


Transformer visuellement Gnome en Mac OSX






Prérequis


Tout d'abord , il faut remplir plusieurs conditions pour pouvoir accéder a ce thème :
- Avoir un système Linux (Mandriva pour ma part)
- Avoir un bureau Gnome ( a vérifier ...)
- Avoir installer le logiciel E-term

Il faut aussi se procurer un fond d'écran mac, par exemple ici. Pour le célèbre fond d'écran Aurauracu, c'est (1174 Kio)

Le dock


Ensuite, installer le dock Cairo-dock via le gestionnaire des logiciels

Le style


Enfin, on doit s'occuper des icônes et des fenêtres. Là, c'est facile. (pas trop de bricolage)
Rendez vous sur ce site pour télécharger l'archive tar.gz

http://sourceforge.net/projects/mac4lin/

Téléchargez-la puis décompressez-la.
Ensuite, tout se complique. (enfin j'espère que pour vous non.)
Exécutez-le dans un terminal puis tapez "y" deux fois lorsqu'il vous le sera demandé.
À la fin, le terminal se ferme, et comme par miracle toutes les fenêtres on les styles des 3 petits rond de chez notre fabriquant.

Pour finir, enlever la barre du bas (clique droit dessus puis enlever le tableau de bord) et exécuter le Cairo-dock
Puis enfin arranger la barre des tâche au dessus

Facultatif (avoir une barre comme celle de la photo)



Ce concept est très peu connus mais très puissant.
Depuis que je l'ai découvert, je travaille beaucoup plus vite et le bureau est vraiment bien rangé. (grâce au dock)

Lire la suite

Linux – Les failles de sécurité »
Publié par haris44 - Dernière mise à jour le 26 mai 2010 à 09:59 par Jeff




Sujet 19993 - Linux – Les failles de sécurité

[ Voir ce sujet en ligne ] - [ Catégorie: Systèmes d'exploitation - Linux ]





Introduction


Un système Linux est comparable à un labyrinthe avec plein de passages. Chaque passage représente une connexion inconnue et des ports d’entrées avec différents niveaux de sécurité.
Les différents moyens de communication (protocoles, programmes, …) sont à l’origine de failles de sécurité. En effet, pour communiquer, ils ouvrent des voies de communication qui, si elles ne sont pas bien contrôlées, sécurisées, peuvent représenter une porte d’entrée à des intrusions et des attaques.
A titre d’exemple, nous pouvons citer quelques unes de ces failles :
Dans ce qui suit, nous allons essayer de détailler des failles en expliquant comment se protéger.

Mots de passe


Une des failles de sécurité les plus communes à tous les systèmes est la mise en place de mots de passe à bas niveau de complexité voire leur absence. Pour cela, l’administrateur du système doit être conscient de l’importance de la mise en place de mots de passe avec un certain degré de complexité. La préconisation générale est que le mot de passe respecte un certain nombre de règles :
Il est possible par l’utilisation d’un certain nombre d’outils et de bibliothèques tel que passwd, cracklib en addition à PAM(Pluggable Authentification Modules). La bibliothèque cracklib analyse les mots de passe et détermine leur niveau de robustesse.
PAM offre des fonctionnalités complémentaires de sécurité par exemple en éditant le fichier /etc/pam.d/passwd et ajoutant :
passwd password requisite /usr/lib/security/pam_cracklib.so retry=3
passwd password required /usr/lib/security/pam_pwdb.so use_authtok

Ces lignes forcent le chargement dynamique de ces bibliothèques avec passwd .
PAM offre d’autres fonctionnalités qu’il est possible de découvrir sur les sites :

Ports ouverts


Comme décrit précédemment, tout système Linux est au centre d’un labyrinthe où les accès sont multiples. En effet chaque application, service installé ouvre un certain nombre de ports pour pouvoir fonctionner. La majorité de ces programmes sont installés par défaut par Linux et leur présence n’est pas toujours utile.
Pour trouver les services qui tournent, il suffit de lancer
#netstat –atuv
Active Internet connections (servers and established)
Proto Recv-Q Send-Q Local Address           Foreign Address         State
tcp        0      0 localhost:mysql         :                     LISTEN
tcp        0      0 *:netbios-ssn           :                     LISTEN
tcp        0      0 *:www                   :                     LISTEN
tcp        0      0 localhost:postgresql    :                     LISTEN
tcp        0      0 *:microsoft-ds          :                     LISTEN
tcp6       0      0 [::]:ssh                [::]:*                  LISTEN

Une fois la liste des services indésirables déterminée, il suffit de les désinstaller.

Anciennes versions de logiciels


Linux étant loin d’être parfait, des failles sont découvertes quotidiennement sur la panoplie des logiciels, services qu’il héberge. Pour palier cette problématique, l’administrateur du système doit veiller à la mise à jour des logiciels installés pour qu’il soit sur leur dernière version et ainsi garantir l’intégrité du système et la diminution des failles et les risques de sécurité.
Des distributions telles que UBUNTU et GENTOO offre des moyen automatiques de mise à jour de package via les outils emerge et apt-get. Par exemple :
Sous gentoo
#emerge -Duvp world
Sous Ubutnu
#apt-get  upgrade

Configuration incorrecte et incomplète de programmes


La majorité des programmes installés sous Linux présentent des vulnérabilités de sécurité liées à :
POP et IMAP (sauf si encapsulé en SSL), Telnet et Ftp présentent un historique abondant avec les failles de sécurité permettant les intrusions. Il est pour cela préconisé de les remplacer par SPOP ; SIMAP, SSH et SSH SCP ou SFTP pour palier les lacunes et blinder ainsi le système.
Pour palier ce problème, il est généralement recommandé de :

Ressources insuffisantes et priorités sécuritaires


Les systèmes Linux sont présents au cœur d’une complexe organisation et représente un outil qui optimise et facilite le travail des sociétés. Néanmoins, dans certains cas, les impératifs organisationnels vont à l’encontre des principes de base de sécurité des systèmes, ce qui fait que des normes et procédures de sécurité sont ignorées en faveur d’impératifs « plus important ».
Il faut impérativement comprendre que les normes et procédures de sécurité doivent êtres intégrées dans les priorités des organismes et avoir un degré d’importance élevé, car les conséquences de la non application de ces normes et procédures peuvent êtres très graves.
Il est toujours recommandé d'établir des priorités dans les procédure et normes de sécurité pour garantir l’intégrité des systèmes.

Lire la suite

Linux - Oracle - Installation d'Oracle 11g sous Linux Ubuntu »
Publié par wjaouadi - Dernière mise à jour le 1 octobre 2009 à 18:24 par irongege




Sujet 20335 - Linux - Oracle - Installation d'Oracle 11g sous Linux Ubuntu

[ Voir ce sujet en ligne ] - [ Catégorie: Systèmes d'exploitation - Linux ]




Présentation


Cette fiche présente l'installation d'Oracle sous Linux Ubuntu Hardy Heron 8.04

Téléchargement d’UBUNTU


L’installation s’est faite sur un UBUNTU 8.0.4.1 avec un noyau 2.6.24-24-generic disponible en téléchargement à partir du lien suivant : http://releases.ubuntu.com/releases/8.04/

Téléchargement d’Oracle


La version d’Oracle utilisée est la 11gr2 disponible en téléchargement à partir du lien : http://www.oracle.com/technology/software/products/database/

Configuration du serveur X


Un serveur X est requis pour cette installation d’Oracle. A noter qu’il faut désactiver l’option « Refuser les connexions TCP au serveurX » pour permettre au serveur de Base de données de se connecter au bureau.
Pour déscativer cette option au niveau du desktop il faut aller au menu Système->Administration->Fenêtre de connexion, ensuite au niveau de l’onglet sécurité décocher l’option « Refuser les connexions TCP au serveurX » . Une fois cette opération effectuée il faudra redémarrer le serveur X.

Mise à jour des packages


Il faut mettre à jour UBUNTU, et upgrader tous les packages :
#sudo -s

#apt-get update
#apt-get dist-upgrade

#reboot

Installation des packages de pré-installation


Un certain nombre de package est nécessaire pour l’installation d’Oracle : build-essential, libaio1, gawk, ksh, libmotif3, alien, libtool, et lsb-rpm.
Pour les installer il suffit de se connecter en ssh, passer en mode root et lancer la commande
#apt-get install build-essential libaio1 gawk ksh libmotif3 alien libtool lsb-rpm

Mise à jour du shell


Il est nécessaire de mettre à jour le sh pour le changer en bash. Pour ce faire il suffit de procéder comme suit :
# cd /bin
# ls -l /bin/sh
lrwxrwxrwx 1 root root 4 2008-04-28 19:59 /bin/sh -> dash
# ln -sf bash /bin/sh
# ls -l /bin/sh
lrwxrwxrwx 1 root root 4 2008-05-01 22:51 /bin/sh -> bash

Mise à jour de la configuration des utilisateurs système


Il est nécessaire de faire quelques modifications au niveau de la configuration du système.
# cd
   # pwd
	/root

addgroup oinstall
   	Adding group `oinstall' (GID 1001) ...
	Done.
# addgroup dba
	Adding group `dba' (GID 1002) ...
	Done.
# addgroup nobody
   	Adding group `nobody' (GID 1003) ...
   	Done.
# usermod -g nobody nobody

# useradd -g oinstall -G dba -p password -d /home/oracle -s /bin/bash oracle
# passwd oracle
   	Password changed.
# mkdir /home/oracle
# chown -R oracle:dba /home/oracle

# ln -s /usr/bin/awk /bin/awk
# ln -s /usr/bin/rpm /bin/rpm
# ln -s /usr/bin/basename /bin/basename
# mkdir /etc/rc.d
# for i in 0 1 2 3 4 5 6 S ; do ln -s /etc/rc$i.d /etc/rc.d/rc$i.d ; done

# mkdir -p /u01/app/oracle
# chown -R oracle:dba /u01

Mise à jour de la configuration du système


Il faut modifier quelques fichiers système en ajoutant au fichier /etc/sysctl.conf un certain nombre de paramètres tel que la taille de la mémoire partagée :
fs.file-max = 65535
kernel.shmall = 2097152
kernel.shmmax = 2147483648
kernel.shmmni = 4096
kernel.sem = 250 32000 100 128
net.ipv4.ip_local_port_range = 1024 65535
net.core.rmem_default = 1048576
net.core.rmem_max = 1048576
net.core.wmem_default = 262144
net.core.wmem_max = 262144

Par ailleurs, il faut intégrer au niveau du fichier /etc/security/limits.confce qui suit :
oracle soft nproc 2047
oracle hard nproc 16383
oracle soft nofile 1023
oracle hard nofile 65535

En fin il faudra ajouter au fichier /etc/pam.d/login<gras> pour valider les paramètres intégrés au niveau de <gras>/etc/security/limits.conf:
session required /lib/security/pam_limits.so
session required pam_limits.so

Avant de passer à l’étape suivante il faudra soit redémarrer le système, ce qui est recommandé, soit forcer la prise en charge des paramètres ajoutés via la commande sysctl -p:
# sysctl -p
kernel.printk = 4 4 1 7
kernel.maps_protect = 1
fs.inotify.max_user_watches = 524288
vm.mmap_min_addr = 65536
net.ipv4.conf.default.rp_filter = 1
net.ipv4.conf.all.rp_filter = 1
fs.file-max = 65535
kernel.shmall = 2097152
kernel.shmmax = 2147483648
kernel.shmmni = 4096
kernel.sem = 250 32000 100 128
net.ipv4.ip_local_port_range = 1024 65535
net.core.rmem_default = 1048576
net.core.rmem_max = 1048576
net.core.wmem_default = 262144
net.core.wmem_max = 262144

Installation d’Oracle


Une fois les étapes précédentes effectuées, il suffit de se connecter en tant qu’utilisateur Oracle et executé au niveau du répertoire Oracle téléchargé l’executable runInstaller et suivre les étapes d’installation.

Configuration post-installation


Une fois l’installation achevée il faudra faire quelques mises à jour au fichier de configuration du système :
export ORACLE_HOME=/u01/app/oracle/product/11.X.Y/db_home1
export PATH=$PATH:/u01/app/oracle/product/11.X.Y/db_home1/bin

export ORACLE_BASE=/u01/app/oracle
export ORACLE_HOME=/u01/app/oracle/product/11.X.Y/db_home1
export ORACLE_OWNR=oracle
export PATH=$PATH:$ORACLE_HOME/bin

Lire la suite

Script pour assembler 2 photos »
Publié par wjaouadi - Dernière mise à jour le 28 octobre 2009 à 18:23 par marlalapocket




Sujet 20361 - Script pour assembler 2 photos

[ Voir ce sujet en ligne ] - [ Catégorie: Systèmes d'exploitation - Linux ]

Vous vous demandez comment assembler deux photos? Il y a bien The Gimp mais c'est long...
valable pour Linux et Windows


Pour Linux
Pour ceux que la ligne de commande ne rebute pas, voici un petit script qui va vous permettre d'assembler deux images ou plus (il vous suffit de modifier le script en conséquence).</gras>

Le code


#!/bin/bash    
echo  -n "donner le nom de la 1er image avec le chemin si necesssaire "     
read image1    
echo  -n "donner le nom de la 2em image avec le chemin si necesssaire "    
read image2    
echo  -n "donner le nom du fichier de sortie "    
read image3    
#echo -n " donner la taille de sortie ex:800x600(donnera 1600x600) "    
echo -n "Voulez-vous modifier la taille o/n "    
read modifie    
case $modifie in     
    N|n)    
 montage  -geometry +1+1  $image1 $image2 $image3    
   gpicview $image3 &    
;;    
   O|o)    
echo -n " donner la taille de sortie ex:800x600(donnera 1600x600) "    
read taille    
echo -n " une bordure o/n "    
read reponse     

case $reponse in    

 O|o )    
bordure=4+4    
taille1=$taille+$bordure    
;;    
    N|n)    
taille1=$taille    
 ;;    

  • )
;; esac montage -geometry $taille1 $image1 $image2 $image3 gpicview $image3 & ;;
  • )
;; esac

Création du script


chmod +x assemblephotos ce qui rend exécutable votre script.
Le programme en fin ouvre l'image finale dans une visionneuse.

Dans le script
gpicview
vous pouvez en mettre un autre, il suffit de remplacer gpicview par le votre.

Pour se faciliter la vie, lancer le script dans le répertoire où se trouvent les photos .

Vous pouvez agrémenter le script à volonté. Pour connaître les commandes supplémentaires de la commande montage:
$man montage

programme indispensable
ImageMagick 

Maintenant, vous n'avez plus qu'a vous amuser !

Pour les utilisateurs de Windows :

Il vous faut charger imagemagick pour windows cela s'entend ..
ensuite
il vous faut ouvrir un terminal pour executer les commandes , je vous laisse le soins de créer si vous
le désirez un script je vous mets ci dessous la copie de mon terminal windows
comme ça vous pouvez tester vu que j'ai pris pour exemple des images fournies avec windows .
menu  demarrer executer cmd  

Microsoft Windows XP [version 5.1.2600]  
(C) Copyright 1985-2001 Microsoft Corp.  


C:\Documents and Settings\jxxxx>cd C:\Documents and Settings\All Users\Documents\  
Mes images\Échantillons d'images  

C:\Documents and Settings\All Users\Documents\Mes images\Échantillons d'images>  
montage  -geometry +1+1 collines.jpg hiver.jpg total.jpg  

C:\Documents and Settings\All Users\Documents\Mes images\Échantillons d'images>  


Resultat :






rapide non!!
allez lancer vous ...

Lire la suite

Linux - Utilité de la commande "Luit" »
Publié par jeanbi - Dernière mise à jour le 11 décembre 2010 à 17:55 par jeanbi




Sujet 24258 - Linux - Utilité de la commande "Luit"

[ Voir ce sujet en ligne ] - [ Catégorie: Systèmes d'exploitation - Linux ]


On sait très bien que sous Linux (n'importe quelle version) on utilise souvent le terminal pour établir une communication entre un client et un serveur lorsqu’on se connecte grâce a SSH.
Il y a un souci qui se pose souvent durant ce genre de communication, ce souci on le rencontre lorsque l'encodage du client et du serveur n'est pas le même.
Par exemple l'encodage du client est en UTF-8 et l'encodage du serveur est en ISO-8891-1 ce qui va générer automatiquement un affichage incorrect au niveau de votre terminal.
La commande Linux "Luit" nous permet d'éviter ce genre de soucis Lorsqu’on établit une connexion linux linux via SSH, puisqu'elle convertit les caractères des deux cotés (Client et serveur) et par conséquent l'affichage sera correct.

Pour avoir plus de détails sur cette commande Linux, taper dans votre terminal :
Man Luit + touche Entrée et vous aurez tous les arguments de cette commande.


Exemple d'utilisation de la commande "Luit"
:
Connexion Linux-Linux Via SSH
Luit -encoding iso-8859-l ssh utilisateur@serveur

Lire la suite

Linux - RedHat - Oracle-Installation des modules pdo_oci et oci8 »
Publié par wjaouadi - Dernière mise à jour le 22 novembre 2009 à 18:30 par spe2d




Sujet 24332 - Linux - RedHat - Oracle-Installation des modules pdo_oci et oci8

[ Voir ce sujet en ligne ] - [ Catégorie: Systèmes d'exploitation - Linux ]

Un pré requis pour l’installation des modules pdo_oci et oci 8 est la présence d’un client oracle.

Installation du client oracle xe


L’installation commence par la mise en place des modules pré-requis via les commandes :
#yum install php-pear php-devel zlib zlib-devel
#yum groupinstall "Development Tools"
#yum install bc libaio.i386 glibc.i686

Ensuite, il faudra installer l’rpm du client oracle (téléchargeable sur le site oracle)
#rpm-ivh oracle-xe-client-10.2.0.1-1.0.i386.rpm

et installer des modules complémentaires :
#yum install oracle-lib-compat

Enfin, ajouter l’instance oracle au dynamic linker
#echo /usr/include/oracle/<VERSION>/client > /etc/ld.so.conf.d/oracle_client.conf
#ldconfig –v

Installation de oci8


Il faut se placer dans un répertoire d’installation où décompresser le package oci (téléchargeable sur le site http://pecl.php.net/package/oci8)
#tar -xzvf oci-<VERSION>.tgz
#cd oci-<VERSION>
#phpize

Ensuite, il faudra lancer la commande suivante :
#./configure --with-oci8=./configure --with-oci8=/chemin/vers/client/oracle

Enfin, il faut ajouter la librairie partagée à php et rédémarrer le serveur web
#echo extension=oci8.so > /etc/php.d/oci8.ini

Installation de pdo_oci


Pour installer le module pdo_oci il faut commencer par se palcer dans répertoire d’installation et télécharger le package via la commande
#pecl download pdo_oci

N.B : Le package est fourni au niveau de la livraison et donc cette étape peut être remplacée par un copie du tgz fourni.
Ensuite, il faudra décompresser le package :
#tar xvfz PDO_OCI-1.0.tgz

Pour la suite de la manipulation il faut se placer sur le répertoire décompressé
#cd PDO_OCI-1.0

Et lancer les commandes :
#phpize
#mkdir include
#ln -s /usr/include/php5/ include/php

Enfin, lancer l’installation
#make && make install

Pour configurer php et le serveur web apache pour prendre en charge le module pdo_oci, il faut ajouter au fichier php.ini la ligne :
extension=pdo_oci.so 

Et redémarrer le serveur web.

Lire la suite

Que faire quand on n'a plus accés au mode graphique ? »
Publié par wjaouadi - Dernière mise à jour le 25 novembre 2009 à 11:29 par wjaouadi




Sujet 24778 - Que faire quand on n'a plus accés au mode graphique ?

[ Voir ce sujet en ligne ] - [ Catégorie: Systèmes d'exploitation - Linux ]


Linux : que faire sans interface graphique


-À COMPLÉTER -


Le mode graphique, c'est l'utilisation d'un logiciel avec une souris, des boutons et des fenêtres. Parfois, comme sous tous les systèmes, il se peut que le mode graphique ne démarre plus. Il faut alors tenter de réparer tout ça en mode texte.

Pour voir le mode texte, sous Linux, faites CTRL+ALT+F1. C'est ça que l'on a si le mode graphique ne démarre pas. C'est peut-être basique comme interface, mais il vaut mieux savoir s'en servir en cas de nécessité. Ce tuto, non exhaustif, a pour but de vous permettre de vous dépatouiller.

Les commandes de base


Voici une liste de commandes basiques sous Linux.

L'éditeur de texte


Linux est fait de fichiers. Souvent, on doit les modifier. Si Gedit ou Kwrite sont pratiques en mode graphique, ils ne vous seront d'aucune aide dans un terminal.

Il existe des éditeurs en mode texte comme vi ou emacs.
Voici pour Vi :

Installer des logiciels


Si par exemple, Vi manque à l'appel, on peut l'installer même en ligne de commande avec le gestionnaire de paquet habituel : Aptitude ou Apt-get sous Debien et dérivés ou Yum sous Red-hat et dérivés.

Aller sur le web


Les sites web regorgent d'informations. Et même sans Firefox ou Konqueror, on peut y accéder ! Il suffit de prendre un navigateur en mode texte. Le surf n'est pas super agréable, et il n'y a ni images ni couleurs, mais ça peut vous être utile.

Lynx est un exemple de navigateur en mode texte.

Voir les processus


Si le mode graphique ne répond plus, on peut tenter de tuer les processus bogués en mode texte avec le gestionnaire des tâches "top". Perso, je préfère "htop" qui est plus simple et en couleurs (16 couleurs).

Lire la suite

Installer des logiciels Windows sous Linux »
Publié par le hollandais volant - Dernière mise à jour le 26 février 2010 à 17:57 par le hollandais volant




Sujet 25788 - Installer des logiciels Windows sous Linux

[ Voir ce sujet en ligne ] - [ Catégorie: Systèmes d'exploitation - Linux ]


Introduction


Vous êtes sur la banquise, mais que faire des logiciels achetés ? Que faire de votre Microsoft Office 2007 ou Need For Speed ? Vous n'arrivez pas à les faire émuler ? Ou vous voulez tester votre site sur Internet Explorer et Google Chrome ? PlayonLinux peut faire tout ceci !


-->

Installation


Comment Ca Marche ce truc ?


Il s'agit seulement d'un simplificateur d'installation (il force l'installation). L'émulation reste tout de même de Wine.

La première mise à jour des paquets peut prendre un certains temps, Patientez...Patientez...

L'installation commence, suivez les instructions qui s'affichent sur l'écran.

Remarque
: Pour les logiciels payants, on vous demandera d'insérer le CD/DVD d'installation et ensuite, l'installation commencera comme si vous étiez sous Windows.

Lire la suite

Personnaliser Wine »
Publié par muneeb0786 - Dernière mise à jour le 23 janvier 2010 à 22:22 par jeantube




Sujet 26010 - Personnaliser Wine

[ Voir ce sujet en ligne ] - [ Catégorie: Systèmes d'exploitation - Linux ]

Vous en avez marre du thème Gris Foncé sous Wine ? Alors cette astuce est pour vous !



-->

Téléchargement du thème


Tout d'abord, il vous faut un thème .msstyles (un lien mais vous pouvez aller ailleurs : Thème Gratuits .msstyles

Localisation du thème


Affichez les fichiers cachés, et allez dans votre repertoire home pour rejoindre le dossier .wine . Penetrez dans ce dossire, allez dans drive_c ensuite dans windows et creer un dossier "Resources". Enfin creer un dossier "Themes" et creer un autre dossier qui portera le nom du nom de votre thème et collez le contenu du zip ou du rar dans celui-ci.

Installation du thème


Ensuite, demarrez le fameux verre de Vin, et ouvrez l'onglet "Intégration avec le bureau" et ensuite cliquez sur Installer un thème. Parcourez dedans, et cherchez le fichier .msstyles . Dans le menu thème (a coté du bouter installer un theme) selectionnez le thème desiré. Appliquez, et vous aurez le plaisir d'utiliser Linux avec des application Windows !

Lire la suite

Compiz - La réductions des fenetres à la OS-X »
Publié par muneeb0786 - Dernière mise à jour le 24 janvier 2010 à 14:33 par le petit marocain




Sujet 26871 - Compiz - La réductions des fenetres à la OS-X

[ Voir ce sujet en ligne ] - [ Catégorie: Systèmes d'exploitation - Linux ]


Réduire une fenêtre comme sous OS-X


Sur un Mac, la réduction des fenêtres se fait de manière fluide. Il est possible d'obtenir la même chose sous Linux avec Compiz. La preuve : cette image vient de mon bureau Linux :-).

L'ennui, c'est que par défaut, il n'est pas possible de faire cet effet : le nombre de vagues est au minimum à 3 et ici, il n'y en a qu'une.

La raison à cela est que Apple a déposé un brevet sur cette fonction. Il existe tout de même un moyen pour faire ça : modifier quelques fichiers systèmes...

Ce tutoriel est inspiré de cette vidéo en Anglais.

Avant tout chose


Avant toute chose, il faut désactiver Compiz temporairement : Clic droit sur le bureau > Changer l'arrière plan du Bureau > Onglet "Effet Visuels" > cochez le case "Aucun".

Ensuite, il faut installer l'éditeur hexadécimal. Ouvrez un terminal et tapez :
sudo apt-get install ghex
Faites "Entrer" et tapez votre mot de passe. Le logiciel s'installe.

Ensuite, je vous propose de faire une sauvegarde des fichiers que nous modifierons (c'est plus sûr).
Dans le terminal, tapez les 3 commandes suivantes :
sudo cp /usr/lib/compiz/libanimation.so /usr/lib/compiz/libanimation.so.bak 
sudo cp /usr/lib/compiz/libanimation.a /usr/lib/compiz/libanimation.a.bak 
sudo cp /usr/share/compiz/animation.xml /usr/share/compiz/animation.xml.bak


Voilà.

Commençons la manip !


Bidouiller les fichiers systèmes est délicat, mais ici, ce sera très facile. Surtout, suivez ces conseils et ça marchera.

Premier fichier


Dans le terminal, tapez :
sudo ghex2 /usr/lib/compiz/libanimation.so

L'éditeur hexadécimal s'ouvre :


N'ayez pas peur, il ne mord pas. Allez dans Edition > Rechercher puis dans la fenêtre, dans la case de droite, tapez (ne faites pas attention au point qui apparaît quand vous cliquez) : magic_lamp_max_waves et faites "rechercher le suivant".

Normalement, il trouve quelque chose (c'est surligné en rouge). Juste en dessous de ce qu'il a trouvé, vous devriez voir <min>3</min .
Remplacez alors le "3" par un "0" (un zéro, pas la lettre o).
Comme ceci :


Ceci fait, enregistrez : Fichier > Enregistrer.

Voilà 1 !

Second fichier


Dans le terminal, tapez :
sudo ghex2 /usr/lib/compiz/libanimation.a

Puis refaites exactement la même chose : recherche du "magic_lamp_max_waves" puis le remplacement du 3 par un 0 et enregistrez.

Troisième et dernier fichier


Dans le terminal :
sudo gedit /usr/share/compiz/animation.xml


C'est l'éditeur de texte qui s'ouvre. Faites Rechercher > Rechercher et mettez la même chose : magic_lamp_max_waves.
Vous devez voir en dessous une liste de langues. Descendez UN PEU en bas (juste la liste sous "magic_lamp_max_waves".

Vous devriez arriver à ceci :
< default >3< /default > 
< min >3< /min > 
< max >50< /max >

Remplacez le < min >3< /min > par un < min >0< /min > et enregistrez.

Voilà ! C'est fini pour le bidouillage des fichiers systèmes.

Activer l'option dans Compiz


Il ne nous reste maintenant plus qu'à activer l'option dans Compiz. Ré-activez Compiz (clic droit sur le bureau > changer l'arrière plan du bureau > onglet "effets Visuel" > cochez la case "Total".

Ouvrez ensuite l'éditeur de configuration Compiz Config (Système > Préférences > Gestionnaire de configurations CompizConfig).

Cliquez sur "Animation". Dans l'onglet "Animation à la réduction", mettez "Lampe magique" et une durée de 400ms, comme ceci :


Rendez-vous ensuite dans le dernier onglet (onglet "Configuration de l'effet") pour paramétrer cet effet.
Trouvez la ligne "Lampe Magique" et mettez le curseur "Nombre de vagues maximum de la Lampe Magique" à 0.


Maintenant, on peut la mettre à 0. Avant, elle était bloquée à 3 minimum.

Voilà !
C'est fini ! Si vous réduisez une fenêtre, vous ne verrez plus qu'une seule vague !

Merci encore une fois gotbletu pour sa vidéo sur youtube.

Lire la suite

[Linux] Différence entre /tmp et /var/tmp »
Publié par le hollandais volant - Dernière mise à jour le 21 février 2010 à 23:39 par Yann0u




Sujet 27856 - [Linux] Différence entre /tmp et /var/tmp

[ Voir ce sujet en ligne ] - [ Catégorie: Systèmes d'exploitation - Linux ]

Les répertoires /tmp et /var/tmp servent tous les deux à stocker des fichiers temporaires, mais leur utilisation est légèrement différente.

Quand un programme écrit des fichiers temporaires dans /tmp, il ne doit pas s'attendre à les retrouver d'un lancement de programme à l'autre.
En effet ce répertoire peut-être purgé n'importe quand. Dans la vaste majorité des distributions, ce répertoire est nettoyé à chaque redémarrage.

En revanche, les fichiers écrits dans /var/tmp seront conservés après redémarrage.

Lire la suite

Changer le nom des partitions [Linux] »
Publié par sebsauvage - Dernière mise à jour le 30 avril 2010 à 09:41 par sebsauvage




Sujet 28062 - Changer le nom des partitions [Linux]

[ Voir ce sujet en ligne ] - [ Catégorie: Systèmes d'exploitation - Linux ]


Changer le nom des partitions sous Linux, facilement


J'ai testé cette manipulation sous Ubuntu Lucid Lynx (10.04). Le tutoriel source est fait pour Hardy (8.04). Elle fonctionne donc avec toutes les versions récentes d'Ubuntu, et je suppose aussi avec les autres distributions.

Attention : je n'ai testé que le cas d'une partition ayant un format de Fichier EXT3/4 (pas NTFS ni FATxx).

Le paquet e2fsprogs doit être installé. (il l'est par défaut dans Ubuntu Lucid Lynx)

Problème


Après avoir installé Ubuntu, vos disques ont un nom bizarre et long, ce qui n'est pas pratique, surtout dans un terminal (commande LS, ou CD) :

Solution


Il suffit de changer son "Label". C'est le nom que vous verrez pour votre disque sur le bureau, en quelque sorte.

Avant de changer les noms, il faut savoir quelle est la partition à renommer : on va tous les lister donc. Ouvrez un terminal et tapez :

sudo fdisk -l


Vous verrez alors tous les disques avec les partitions.

Voici un disque :
Disque /dev/sdb: 60.0 Go, 60011642880 octets  
255 têtes, 63 secteurs/piste, 7296 cylindres  
Unités = cylindres de 16065 * 512 = 8225280 octets  
Sector size (logical/physical): 512 bytes / 512 bytes  
I/O size (minimum/optimal): 512 bytes / 512 bytes  
Identifiant de disque : 0x5c497037  

Périphérique Amorce  Début        Fin      Blocs     Id  Système  
/dev/sdb1               1        7296    58605088+  83  Linux  


Et je veux changer le nom de la partition /dev/sdb1. Je tape donc :
sudo e2label /dev/sdb1 Documents


Ici, le nom donné sera donc "Documents". Bien entendu, changez ça par le nom que vous voulez.

Pour finir, il suffit de démonter puis de remonter le disque.

Et le résultat :
Publié par le hollandais volant - Dernière mise à jour le 10 mai 2010 à 14:23 par le petit marocain




Sujet 30885 - Afficher un Tux au lancement du terminal

[ Voir ce sujet en ligne ] - [ Catégorie: Systèmes d'exploitation - Linux ]




Pré-requis


Depuis votre gestionnaire de logiciels installez les programmes suivants ainsi que leurs dépendances :

- cowsay

- figlet

Application

Cowsay


Cowsay est un logiciel geek qui lorsqu'il est invoqué affiche une vache qui dit ce que vous lui avez demandé.

Pour plus d'informations, lire la page de man de cowsay.

initials@alexis:~$ cowsay Hello!
 ________
< Hello! >
 --------
        \   ^__^
         \  (oo)\_______
            (__)\       )\/\
                ||----w |
                ||     ||


Via l'option -f de Cowsay, vous pouvez afficher différents animaux.
initials@alexis:~$ cowsay -f 
apt                elephant           meow               supermilker
beavis.zen         elephant-in-snake  milk               surgery
bong               eyes               moofasa            suse
bud-frogs          flaming-sheep      moose              telebears
bunny              ghostbusters       mutilated          three-eyes
calvin             gnu                ren                turkey
cheese             head-in            satanic            turtle
cock               hellokitty         sheep              tux
cower              kiss               skeleton           udder
daemon             kitty              small              vader
default            koala              sodomized          vader-koala
dragon             kosh               sodomized-sheep    www
dragon-and-cow     luke-koala         stegosaurus        
duck               mech-and-cow       stimpy             


En choisissant par exemple "koala" dans la liste des possibilités, vous obtenez le résultat suivant :

initials@alexis:~$ cowsay -f koala Hello!
 ________
< Hello! >
 --------
  \
   \
       ___  
     {~._.~}
      ( Y )
     ()~*~()   
     (_)-(_)   


Toutes ces options se trouvent dans /usr/share/cowsay/cows/.

Figlet


Figlet quand à lui est un logiciel qui affiche de larges lettres depuis un texte que vous avez introduit.

Pour plus d'informations, lire la page de man de figlet.

initials@alexis:~$ figlet Hello!
 _   _      _ _       _ 
| | | | ___| | | ___ | |
| |_| |/ _ \ | |/ _ \| |
|  _  |  __/ | | (_) |_|
|_| |_|\___|_|_|\___/(_)

Combinaison des deux logiciels


Vous pouvez combiner l'utilisation de ces deux logiciels en une seule ligne de la manière suivante :

initials@alexis:~$ cowsay -f tux Hello! && figlet The world
 ________
< Hello! >
 --------
   \
    \
        .--.
       |o_o |
       |:_/ |
      //   \ \
     (|     | )
    /'\_   _/'\
    \___)=(___/

 _____ _                               _     _ 
|_   _| |__   ___  __      _____  _ __| | __| |
  | | | '_ \ / _ \ \ \ /\ / / _ \| '__| |/ _' |
  | | | | | |  __/  \ V  V / (_) | |  | | (_| |
  |_| |_| |_|\___|   \_/\_/ \___/|_|  |_|\__,_|


Mais ce n'est pas tout, ces logiciels peuvent afficher aussi le résultat d'une commande.

initials@alexis:~$ cowsay -f tux $(whoami)
 __________
< initials >
 ----------
   \
    \
        .--.
       |o_o |
       |:_/ |
      //   \ \
     (|     | )
    /'\_   _/'\
    \___)=(___/


Vous pouvez ainsi obtenir ce genre de résultat :

initials@alexis:~$ cowsay -f tux $(uname -r) && figlet $(whoami)
 ________
< 2.6.37 >
 --------
   \
    \
        .--.
       |o_o |
       |:_/ |
      //   \ \
     (|     | )
    /'\_   _/'\
    \___)=(___/

 _       _ _   _       _     
(_)_ __ (_) |_(_) __ _| |___ 
| | '_ \| | __| |/ _' | / __|
| | | | | | |_| | (_| | \__ \
|_|_| |_|_|\__|_|\__,_|_|___/

Lancer Cowsay et Figlet au démarrage du terminal


Il vous suffit pour cela d'éditer le fichier texte brut .bashrc qui se trouve dans votre répertoire personnel.

Ajoutez-y en toute fin votre commande personnalisée de cowsay combiné à figlet, par exemple :

clear && cowsay -f tux $(uname -r) && figlet $(cat /etc/debian_version)


Enregistrez et fermez.

Au prochain lancement de votre terminal vous obtiendrez quelque chose comme ceci :
< 2.6.37 >
 --------
   \
    \
        .--.
       |o_o |
       |:_/ |
      //   \ \
     (|     | )
    /'\_   _/'\
    \___)=(___/

                                      __   _     _ 
 ___  __ _ _   _  ___  ___ _______   / /__(_) __| |
/ __|/ _' | | | |/ _ \/ _ \_  / _ \ / / __| |/ _' |
\__ \ (_| | |_| |  __/  __// /  __// /\__ \ | (_| |
|___/\__, |\__,_|\___|\___/___\___/_/ |___/_|\__,_|


Complètement inutile, donc, indispensable :D
Publié par initials 76 - Dernière mise à jour le 12 février 2011 à 23:16 par initials 76




Sujet 31991 - Target iscsi depuis un jbod de fichiers image

[ Voir ce sujet en ligne ] - [ Catégorie: Systèmes d'exploitation - Linux ]

« PrécédentSuivant »
Sommaire

Réalisation d'un target ISCSI à partir d'un disque logique, non raid linéaire, ( jbod ) construit sur des fichiers image

Le problème rencontré :


J'ai un utilisateur pour lequel j'ai dû créer un disque ISCSI à partir de mon NAS vers son ordinateur et lui assurer que son disque était dupliqué sur mon autre nas sans avoir accès à sa machine cliente.
Du coup, pour des problèmes d'accès concurrents, je suis obligé de copier le disque entier, mais sur mes disques, son disque ISCSI est un fichier image de 600Go.
En conséquence, un rsync de ce fichier de 600Go fait tomber mes 2 serveurs (4 core, 6Go ram quand même) et dure 17h !!

J'ai donc opté pour un bête scp qui prend aussi 17h, qui utilise beaucoup moins de ressources matériel mais qui est loin d'être optimal.

Astuce trouvée :


Le but étant de créer un disque ISCSI de 4 Go utile, par exemple, composé de fichiers plus petits qui se rempliront les uns à la suite des autres permettant ainsi à rsync d'en faire une copie distante de façon optimale.

config test/prod  a base de ubuntu/debian

Première étape :


On installe ces différents utilitaires :

#sudo apt-get install mdadm losetup parted


mdadm permet de faire des raids logiciels et losetup permet de gérer les "loop drive" c'est-à-dire de faire passer un fichier pour un disque physique (essentiel pour mdadm). Enfin parted permettra d'initialiser les disques image créés et d'obtenir des infos sur ces disques.

Source :
http://en.wikipedia.org/wiki/Loop_device

Deuxième étape :


On crée les fichiers image avec la commande dd :

#mkdir /storage     
#dd if=/dev/zero of=/storage/lun0.img bs=1024k count=2000     
#dd if=/dev/zero of=/storage/lun1.img bs=1024k count=2000 

etc...

Pour cet exemple, on construit des fichiers image de 2 Gb

Source :
http://www.howtoforge.com/using-iscsi-on-ubuntu-10.04-initiator-and-target

Troisième étape :


On associe ces fichiers à des "loop device", soit un fichier par "loop device".

Pour réussir, j'ai dû utiliser parted sur chaque fichier image, d'une part, pour leur donner un label, ensuite pour créer une partition. Tout ceci, seulement, dans le but d'identifier le premier bloc de chaque disque virtuel.
Sans cela, losetup me renvoyait "dans les cordes" avec un message d'erreur disant qu'il ne trouvait pas le début du "device", donc :

#parted /storage/lun0.img     
(parted) mklabel     
Nouveau type d'étiquette de disque ? gpt     
(parted) mkpart     
Nom de la partition ?  []?                                                    
Type de système de fichiers ?  [ext2]?                                        
Début ? 0                                                                     
Fin ? 100%                                                                    
Avertissement : Vous voulez établir une partition de 0B à 2097151488B.         
La position la plus proche gérable est 17408B à 2097134592B.     
Est-ce acceptable pour vous ?     
Oui/Yes/Non/No? oui                                                           
Avertissement: L'alignement de la partition ainsi définie n'est pas optimal au     
niveau performance.     
Ignorer/Ignore/Annuler/Cancel? ignore     
(parted) print                                                                
Modèle:  (file)     
Disque /storage/lun0.img : 2097152000B     
Taille des secteurs (logiques/physiques): 512B/512B     
Table de partitions : gpt     

Numéro  Début   Fin          Taille       Système de fichiers  Nom  Fanions     
 1      17408B  2097135103B  2097117696B     

(parted) quit     

#sudo losetup -o 17408 /dev/loop0 /storage/lun0.img     
#sudo losetup -o 17408 /dev/loop1 /storage/lun1.img 

etc...

Vous noterez que l'option -o me permet d'indiquer le début de mon volume...

Cela ne semble pas optimal, pour l'instant, mais j'ai dû m'adapter et cela fonctionne.

Source :
http://www.linuxquestions.org/questions/linux-server-73/mdadm-assemble-raid5-with-loopback-mounted-disk-images-715343/
http://ftp.gnu.org/old-gnu/Manuals/parted-1.6.1/html_mono/parted.html#SEC16

man losetup 


une fois les "device loop" mappés sur mes fichiers, on crée le volume logique non raid linéaire ou jbod :

#sudo mdadm --create /dev/md1 --level=linear --raid-devices=2 /dev/loop0 /dev/loop1 


Source :
http://en.wikipedia.org/wiki/Mdadm
http://proutleharicot.blog.free.fr/index.php?post/2009/01/15/MDADM-%3A-Linear-NRAID-%28ou-JBOD-Just-a-Bunch-Of-Disks%29-%3A-concat%C3%A9nation-de-disques

man mdadm


Voilà on dispose, maintenant, d'un disque virtuel de 4Go qui est une "concaténation" de 2 fichiers de 2Go. Ils se rempliront au fur et à mesure et l'un à la suite de l'autre. Il est extensible à souhait et comme les fichiers image sont déposés sur un volume raid5 matériel, la tolérance de panne est acceptable.

Dernière étape :


On va monter ce disque sur une machine distante en ISCSI.

Pour cela, il suffit de suivre ce tuto :
http://www.howtoforge.com/using-iscsi-on-ubuntu-10.04-initiator-and-target
et de l'appliquer à notre disque jbod fraîchement créé : /dev/md1

En ce qui concerne la machine cliente, s'il s'agit d'un Windows, après avoir télécharger/installer le package ISCSI sur le site de microsoft et paramétré le target, il faut penser à initialiser le nouveau disque. (Ben oui, moi j'ai passé 5 min à le chercher dans l'explorateur avant de tilter !! )

Source :
http://www.microsoft.com/download/en/details.aspx?id=18986
http://www.cyberciti.biz/tips/windows-2003-iscsi-initiator-software-connection.html

En cas de gros crash, je rapatrie les disques sauvés sur mon NAS distant , je les remappe à des "loop device" puis je ré-assemble le volume jbod par la commande :

#sudo mdadm --assemble /dev/md1 /dev/loop0 /dev/loop1 


Source :
http://ptaff.ca/ptaffgnu/2006-06/1149215339-pour_ceux_qui_utilise_software_raid/


Publié par mr_poussy - Dernière mise à jour le 17 juin 2011 à 16:21 par aquarelle
Ce document intitulé « Target iscsi depuis un jbod de fichiers image » issu de CommentCaMarche.net (CCM) (www.commentcamarche.net) est mis à disposition sous les termes de la licence Creative Commons. Vous pouvez copier, modifier des copies de cette page, dans les conditions fixées par la licence, tant que cette note apparaît clairement.





© Tous droits réservés 2010 Jean-François Pillou