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Systèmes d'exploitation




Sujet 304 - Création d'image Système (Ghost)

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Créer une image (ghost) de partition



Une image Système -nommée aussi "image Ghost" ou "Ghost" (General Hardware Orientated System Transfer) en raison d'une solution logicielle fort connue- est une sauvegarde de l'intégralité du contenu d'une partition (voire de l'ensemble de plusieurs partitions). Aucune distinction n'est faite dans ce contenu. On peut dire qu'une image Système est la "photocopie" (fidèle) de la partition à l'instant T (T étant l'heure de la sauvegarde).

Il faut donc distinguer l'image Système de la sauvegarde de données. Généralement, les données sont sauvegardées en continu ou très régulièrement, en sélectionnant les répertoires à prendre en compte et souvent de manière incrémentale.

Le système change peu souvent et il n'y a donc pas d'intérêt à faire fréquemment une image. Pour créer une image, il faut choisir la partition et non des répertoires. La sauvegarde incrémentale consiste à sauvegarder tout ce qui est spécifié la première fois, puis seulement les fichiers modifiés par la suite en gardant séparée une copie du fichier original. Sauvegarde de données et image Système sont donc bien éloignées par leur but et leur méthode.

Intérêt



Tout peut survenir ! Un virus ou un troyen, voire un spyware, met la panique dans le système. L'installation ou la mise à jour d'un logiciel ou d'un pilote a rendu le système instable ou, pire, hors service. Un choc électrique détruit des composants (carte mère ...).

Or, Windows XP oblige à réinstaller entièrement s'il y a changement de carte mère (sauf si elle est remplacée par une autre aux caractéristiques strictement identiques).

Combien de temps allez-vous perdre ? Réinstaller Windows, et juste lui, va durer au minimum 1 heure ! A cela, rajoutons le temps d'installation des périphériques et logiciels ! Je ne sais pas pour vous mais dans mon cas, réinstaller Windows depuis le départ me coûtera 1 semaine au moins ! Beaucoup de logiciels, autant de paramétrages personnalisés des applications et du système, sécuriser et patcher ... Tout cela par étape afin de valider la stabilité et alors que j'ai d'autres urgences !

D'où l'intérêt de créer une image du système. La création me prend 3 minutes de préparation et dure 30 minutes alors que la restauration de cette image est achevée en 15 minutes (Athlon 2400XP+, 1 Go de RAM, le disque Windows faisant 12 Go et étant rempli à 10 Go).

Pré-requis


Tout d'abord, créer une image du système impose :

Explication


Il est impossible de créer une image du système dans son propre disque en cours d'opération. Cela reviendrait à effectuer des calculs sur X dont le résultat dépendrait très fortement de X mais avec tellement de variables que le recours aux équations à multiples inconnues est impossible !

Il faut donc stocker cette image ailleurs : un autre disque, sur CD.... Mais aussi,

Opportunités des partitions


La plupart des utilisateurs sous Windows laissent leur répertoire "Mes documents" exactement là où il se trouve par défaut, dans la partition de Windows.

Or, après une restauration du système, il faut donc aussi restaurer les données personnelles, si une sauvegarde existe. Pourquoi ne pas délocaliser sur une autre partition et ainsi éviter de devoir restaurer aussi cette partie ? Cela n'exclut pas le besoin de sauvegarder, bien au contraire (crash disque).

À y être, délocalisez également les fichiers temporaires (/Temp) et les fichiers Internet Temporaires. Voire également, le fichier Swap de Windows. Cela fera une économie en fichiers à défragmenter sur le disque du système.

L'avantage de délocaliser les fichiers et répertoires très souvent modifiés est que la fragmentation de la partition Système est moindre et l'image du Système plus petite.

Sur le partitionnement, voir : Partitionner

Mise à jour des images


Vous avez créé une première image du système mais depuis votre système a été modifié. Logiquement, vous désirez mettre à jour l'image système. Devez-vous refaire une nouvelle image ou partir de l'image existante pour la modifier ?

Image incrémentale : intéressant mais dangereux !


Un fichier image système ne s'édite pas pour pouvoir ensuite le modifier. Pour modifier une image système, il y a obligation de repartir à zéro. Cependant, certains programmes savent faire des clonages incrémentaux. Le clonage incrémental consiste à ne copier que les fichiers modifiés ou nouveaux. Mais ne rêvons pas ! Tout cela est encapsulé au sein d'un seul fichier qui n'est gérable que par le logiciel de création d'image.

Quel est l'intérêt d'une sauvegarde incrémentale ? En théorie, un temps de création plus court puisque seuls les fichiers nouveaux ou modifiés sont copiés dans l'image.

Mais si le système comporte tout récemment des virus, troyens, vers, spywares ou autres méchancetés du même style, ces horreurs seront à coup sûr incluses dans l'image incrémentale puisque ce seront des fichiers nouveaux ou modifiés ! Donc, l'image ne sera plus saine mais subitement corrompue !

Image incrémentale et stratégie de sécurité


Généralement, il est possible de planifier la création - maintenance d'image incrémentale. Donc soyez sur vos gardes ! Maintenez une vigilance constante pour avoir un système sain :

En cas de problèmes, agissez très vite ! Voir : FAQ/Sécurité

Logiciels sachant créer des images incrémentales


Pour le moment, il n'existe que trois logiciels qui savent réaliser des images incrémentales :

Voir liens et descriptions plus bas.

Cloner des configurations différentes


Une image système (clone) correspond à une configuration précise et immuable. Pour installer une image sur plusieurs configurations différentes, il faut réaliser une image de base donc à partir d'un système n'ayant pas de pilote (voire également de programmes, du moins sans les programmes tributaires de la configuration). À charge ensuite d'ajouter les pilotes nécessaires selon les configurations de chaque machine.

Rien n'empêche de réaliser une image système -gravable- puis modifier la configuration et refaire l'image système. C'est ce que je fais ;-)))

Conseils de base très importants

Faites des sauvegardes régulières


Un crash ne prévient pas ! De plus, l'erreur est humaine donc, même si vous êtes doués en informatique, vous n'êtes pas à l'abri d'une mauvaise manipulation. Tout logiciel ne fait que ce qui lui a été demandé et pas davantage. Et il le fait tel que spécifié dans sa programmation initiale. Heureusement, les machines sont encore loin du stade de Terminator et c'est par conséquent l'Humain qui ordonne ! Faire une image du système n'exonère pas de sauvegarder vos données personnelles.

Faites un chkdsk !


L'opération s'avère longue ! Cependant, vous n'avez nul besoin de le faire toutes les semaines ! Tous les 2 ou 3 mois suffira. Surtout si vous sollicitez peu le disque (peu de données). Le chkdsk vérifie les structures du système de fichier afin de corriger les erreurs.

Ouvrez une fenêtre de commande MS-Dos et tapez: chkdsk c: /F

S'il vous propose de faire un test au prochain redémarrage, confirmer en tapant O et ENTREE puis redémarrez l'ordinateur.

Faites le ménage !


Videz la corbeille, supprimez les fichiers temporaires et fichiers Internet Temporaires. Cela facilitera la tâche suivante.

Défragmentez !


A la base, tous les fichiers sont enregistrés les uns après les autres sur le disque dur. Pour éviter de perdre trop de place, le fichier est découpé en petits morceaux et stocké sur de petites fractions du disque ; ce sont les clusters. Lorsque vous modifiez un fichier (mise à jour, déplacement, suppression), deux cas sont possibles. Soit la taille a diminué, soit augmenté. S'il y a diminution, puisqu'il existe un autre fichier à la suite, une place se libère entre les deux fichiers. Or, cette place vidée ne sera pas forcément reprise par un nouveau fichier ultérieurement parce que trop exiguë. Résultat, les fichiers vont se trouver éparpillés en multiples morceaux dans tous les recoins du disque dur. Par conséquent, les temps d'accès aux fichiers vont se rallonger ! C'est comme si les livres de plusieurs collections étaient éparpillés au sein de la bibliothèque : vous allez mettre du temps à trouver le bon exemplaire. Il faut ranger. Et plus vous attendrez, plus de temps sera nécessaire !

Et c'est bien ce que fait le défragmenteur : rassembler toutes les bribes de fichiers. L'opération durera encore davantage si vous utilisez ces fichiers en cours de reconstitution ! Évitez donc de travailler. D'autre part, plus il existe sur le disque d'espace libre, mieux c'est pour la rapidité de la défragmentation. Voir :

Laissez travailler !


Pendant la création de l'image, il est impératif de laisser travailler la machine sans rien demander de plus. A moins que vous ne cherchiez à planter machine et image système !

Prévoyez une partition cible (de stockage)


Elle sera de taille au moins égale à la partition source (à sauvegarder). Cela vous évitera des surprises même en compressant l'image.

Pas de gravure directe !


Certains logiciels permettent de graver directement l'image. Abandonnez ! Choisissez comme options de fractionner l'image pour qu'elle tienne sur CD ou DVD et stockez-la sur disque dur. Vous la graverez plus tard avec votre logiciel habituel. Cela vous évitera de constater trop tard qu'un CD est corrompu, donc l'image inexploitable ! Graver avec le logiciel dédié permet de vérifier l'état de la gravure et de reprendre un CD mauvais.

Vérifiez vos images systèmes et vos gravures !


Au moment fatal de devoir restaurer, certains s'aperçoivent que l'image système est défectueuse -l'image même ou la gravure. Autant prévenir le risque ! Ce ne sera pas la faute du logiciel mais la vôtre !

Les logiciels


Les solutions existent en plusieurs déclinaisons :

Vous pouvez avoir besoin de créer l'image Système via une disquette ou un CD bootable. Parce que vous ne pouvez démarrer sur le système mais que vous désirez vous réserver la possibilité de récupérer ultérieurement des données.

Créer l'image sous environnement Système est valable aussi car, outre une meilleure ergonomie, cela permet de sauvegarder un autre système (si machine multi-systèmes) mais aussi de sauvegarder le système lui-même utilisé sans devoir redémarrer. Dans ce dernier cas de figure, le logiciel "verrouille" le système et il est fortement recommandé de ne pas utiliser la machine pour d'autres tâches.

Windows

Gratuits


>> DrvClonerXP - Français
Attention ! Dans ce cas, ce n'est pas véritablement une image de partition (image "ghost") qui est créée. Ce n'est plus de la sauvegarde préventive ! Ce type d'opération devient nécessaire lors d'un changement de disque dur si on veut éviter de transiter par une image de type ghost. En résumé, c'est ici du clonage direct.

>> Partition Saving - Français

>> DriveImage XML - Français

>> Macrium Reflect

>> Paragon Drive Backup Free Edition - Français

Payants


Malgré la disparition de Powerquest DriveImage (racheté par Norton), il existe toujours des alternatives payantes à Norton Ghost. Si malgré les précisions ci-dessous, vous hésitez à choisir, voici quelques avis sur ces logiciels

>> Ghost (Symantec - Norton)

>> True Image (Acronis)



>> DriveClone Pro (FarStone)

Il est conseillé de télécharger la dernière version disponible sur le site de FarStone:
DriveClone Pro

>> Backup & Recovery (Paragon)

>> Perfect Image (Avanquest Software)

Linux


Ils sont tous gratuits et sont très souvent inclus dans les distributions Linux actuelles.

>> G4U

>> KBackup

>> PartImage

>> ntfsclone

Solutions de secours

UltimateBootCD


C'est un CD bootable gratuit qui contient de fait plusieurs utilitaires dont entre autres G4U pour créer des images Système et Ranish Partition Manager pour partitionner.

SystemRescueCD


Voilà un autre CD bootable gratuit et en français qui contient plusieurs utilitaires. Entre autres : PartImage pour créer des images Système et QTParted pour partitionner.

CD LinuxLive


Beaucoup de CD de distributions LinuxLive peuvent permettre de créer une image système et de la restaurer. Citons dans ces distributions qui s'installent uniquement dans la mémoire vive (RAM) sans aucunement s'installer sur disque dur (d'où préservation des disques durs) :
Des tutoriels sont disponibles :

Sauvegarde de la MBR


Si vous avez plusieurs OS (Windows et Linux ou plusieurs Linux), il y a de fortes probabilités pour que vous désiriez sauvegarder la MBR. Rappelons que la MBR (Master Boot Record) est le premier secteur d'amorçage du disque dur. Dans le cas de plusieurs OS, un mini programme (de 512 octets maximums) permet de choisir l'OS.

Pensez avant tout à créer toutes vos disquettes de démarrage de secours pour chaque OS ;-))

Pour des informations complémentaires, voir

Sans oublier la définition sur : Partition - Partitionnement d'un disque dur

Trucs et astuces sous Linux



Quelques tutoriels pour cloner et restaurer des partitions sous Linux :
dd if=/dev/sda of=/dev/sdb bs=50M
ou
dd if=/dev/hda of=/dev/hdb bs=50M
avec bs=50M paramétrant la copie par blocs de 50Mo.
dd if=/dev/sda | gzip -9 | dd of=/mnt/backup/mon_backup.dd.gz
ou
dd if=/dev/sda1 | gzip -9 | dd of=/mnt/backup/mon_backup-sda1.dd.gz

Cloner sous MS-DOS


Vous désirez copier la totalité d'un disque dur vers un autre. Le nouveau disque dur est correctement formaté et partitionné (partition active).

Remarques :
> Notez que si vous voulez cloner la partition du système Windows, vous serez obligé de démarrer préalablement avec la disquette de Windows 98 afin de parvenir à copier l'intégralité de tous les fichiers ! Car rappelez-vous que les fichiers en cours d'utilisation ne seraient pas "copiables".
> Mais notez aussi que dans ce cas, la partition doit être en Fat ou Fat32 puisque le MS-DOS ne reconnaît pas les systèmes NTFS.

Voir également

Publié par teutates - Dernière mise à jour le 6 mars 2011 à 08:49 par ziggourat
Ce document intitulé « Création d'image Système (Ghost) » issu de Comment Ça Marche Informatique (www.commentcamarche.net) est mis à disposition sous les termes de la licence Creative Commons. Vous pouvez copier, modifier des copies de cette page, dans les conditions fixées par la licence, tant que cette note apparaît clairement.




Sujet 398 - Capture d'écran / Copie d'écran

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Sommaire

Pas besoin de logiciel pour effectuer une capture d'écran



Comment faire ?


Il est parfois utile de pouvoir capturer ce que l'on voit sur l'écran, mais il n'est pas nécessaire pour cela d'installer un logiciel de capture d'écran. Il est possible de capturer tout l'écran ou, selon le désir, seulement une partie et de sauvegarder le résultat dans un fichier image.

Tout l'écran

Sur PC / Windows


Pour capturer tout l'écran, il suffit simplement d'appuyer sur la touche "Print" ou "Scrn" ou encore "Impr écran Syst" (située juste à côté de la touche "F12").
Ensuite, pour l'insérer dans un document, il faut appuyer sur les touches « Ctrl+V » ou cliquer, avec l'aide du bouton droit de la souris, sur « Coller ».
Pour voir, pas à pas, comment faire une capture d'écran et la mettre en ligne, voir cette astuce : Montrer une copie d'écran.

Sur Mac


Pour faire une capture de tout votre écran, il suffit d'appuyer simultanément sur les touches POMME + MAJUSCULE + 3

Une partie de l'écran

Sur PC / Windows


Pour ne capturer qu'une partie de l'écran, il suffit de cliquer sur la partie désirée. Évidemment, si aucune fenêtre n'est ouverte dans l'écran principal, cela ne fonctionne pas. Il faut donc cliquer à l'intérieur d'une fenêtre ouverte. Appuyer sur la touche (Alt / Print Scrn).
Pour l'insérer dans un document, il faut appuyer sur les touches (Ctrl / V) ou cliquer, avec l'aide du bouton droit de la souris, sur « Coller ».

Une fois la capture d'écran réalisée, il est possible de l'enregistrer selon le document choisi sous le format qui convient le mieux : JPEG, GIF, PNG, BMP, RTF, etc.

Sur Mac


Pour ne capturer qu'une partie de l'écran, il suffit de cliquer sur la partie désirée. Évidemment, si aucune fenêtre n'est ouverte dans l'écran principal, cela ne fonctionne pas. Il faut donc cliquer à l'intérieur d'une fenêtre ouverte. Appuyer sur les touches POMME + MAJUSCULE + 4.
Pour l'insérer dans un document, il faut appuyer sur les touches (Pomme / V) ou cliquer, avec l'aide du bouton droit de la souris, sur « Coller ».

Sur PC / Linux


Sous certains systèmes Linux, il faut utiliser un outil tel que XV (généralement livré avec toutes les distribs) pour pouvoir faire une copie d'écran ou d'une fenêtre en particulier.

Par exemple, avec XV (v3.10a), pour faire une copie de l'écran complet, il faut :

Nb : Certains systèmes d'exploitation ne prennent pas en charge l'utilisation de la touche Impr écran, dans ce cas-là, on sera forcé d'utiliser un logiciel supportant cette fonction, en attendant une éventuelle version future compatible. The Gimp, par exemple, possède même un compte à rebours :
www.gimpfr.org

Voir aussi : x window capture d ecran (X Window)
faire une capture video de l ecran (captures animées)

Une page à scroller


Parfois il peut être utile de pouvoir faire la capture d'une page qui ne tient pas dans l'écran, comme une page web, un document Word ou un document PDF.

Si vous voulez juste capturer une page web, Pearl Crescent Page Saver est une extension gratuite pour Firefox qui permet en un clic de capturer une page web entière.

Le freeware FastStone Screen Capture est un logiciel de capture d'écran léger mais qui est également capable de capturer un document à scroller dans n'importe quelle application.

Il vous est donc possible de capturer - par exemple - une page web entière dans IE, Firefox ou Opera, ou encore un document Word, ou même le contenu d'une liste déroulante dans un logiciel.

Autres liens utiles

Publié par LeRenardDuWeb - Dernière mise à jour le 5 juin 2011 à 11:45 par jlpjlp
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Sujet 1732 - [XP] Activer/désactiver un périphérique en ligne de commande

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Voici une astuce qui vous permettra d'activer/désactiver un périphérique en ligne de commande sous XP.

Cela permet par exemple d'activer/désactiver votre connexion internet (ou carte réseau) en ligne de commande.


Installer DevCon:

1) téléchargez devcon de chez Microsoft

2) décompressez le fichier

3) copiez \i386\devcon.exe dans c:\windows



Repérer le périphérique qui vous intéresse

Tapez:
devcon find *

pour afficher tous les périphériques de votre système.
(
devcon find * > liste.txt
pour obtenir la liste dans un fichier).


Par exemple, ma carte réseau Accton apparaît comme:
PCI\VEN_1113&DEV;_1211&SUBSYS;_12111113&REV;_10\3&13C0B0C5&0&48: Accton EN1207D Series PCI Fast Ethernet Adapter #2


Je choisi arbitrairement un bout de la chaîne qui identifie mon périphérique, et je vérifie qu'elle est unique:
c:\>devcon find *VEN_1113
PCI\VEN_1113&DEV_1211&SUBSYS_12111113&REV_10\3&13C0B0C5&0&48: Accton EN1207D Ser
ies PCI Fast Ethernet Adapter #2
1 matching device(s) found.


Je suis donc sûr qur "VEN_1113" désigne de façon unique ma carte réseau.



Activer/désactiver le périphérique:

devcon disable *VEN_1113
devcon enable *VEN_1113

Cela me permet d'activer/désactiver ma carte réseau (et donc ma connexion internet) en ligne de commande.



Les autres périphériques

Mon lecteur de disquette est:
ACPI\PNP0700\3&13C0B0C5&0                                   : Contrôleur de lecteur de disquettes standard

Je peux donc le désactiver/l'activer à volonté:
devcon disable *PNP0700
Cela fait disparaître le lecteur de disquettes du système !

Je peux également empêcher l'ordinateur de biper:
ROOT\LEGACY_BEEP\0000                                       : Beep

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[Cygwin] Désinstaller CygWin »
Publié par sebsauvage - Dernière mise à jour le 20 novembre 2009 à 18:49 par marlalapocket




Sujet 2879 - [Cygwin] Désinstaller CygWin

[ Voir ce sujet en ligne ] - [ Catégorie: Systèmes d'exploitation ]

CygWin est un environnement d'émulation Linux qui permet d'avoir un shell et de compiler et exécuter les programmes Linux (On dispose ainsi de gcc, apache, bash, etc.).

CygWin ne possède pas de déinstalleur intégré, mais ce logiciel étant propre, il n'éparpille pas ses fichiers sur le disque.
Il est facile à déinstaller à la main.

Voici les étapes:

Etape 1


IMPORTANT: Si vous aviez installé des services (tels que Apache ou sshd par exemple), il est très important d'arrêter ces services et les déinstaller avant de déinstaller cygwin.

Pour arrêter un service: cygrunsrv -E nomDuService
ou bien passez par le panneau de configuration de Windows.

Puis pour supprimer le service: cygrunsrv -R nomDuService

Etape 2


Supprimez le répertoire c:\cygwin et tout ce qu'il contient.

Etape 3


Supprimez le sous-répertoire qui se trouve juste en dessous de setup.exe : il contient tout ce que l'installeur cygwin a téléchargé.

Ce répertoire porte un nom long qui correspond au miroir que vous avez utilisé pour télécharger Cygwin.
Par exemple: http%3a%2f%2fcygwin.cict.fr

Etape 4


Prenez Regedit et supprimez les 2 entrées suivantes en base de registre:
HKEY_LOCAL_MACHINE\SOFTWARE\Cygnus Solutions
et
HKEY_CURRENT_USER\Software\Cygnus Solutions

Etape 5


Retirez les raccourcis que Cygwin a créé sur votre bureau et dans le menu Démarrer.

Etape 6


Eventuellement, retirer le chemin c:\cygwin ou c:\cygwin\bin qui aurait été ajouté à la variable d'environnement PATH.
(Clic-droit sur le poste de travail > Propriétés > onglet "Avancé" > Variables d'environnement)

Etap 7


Si vous avez installé des services (ssh, NFS...), les scripts d'installation Cygwin ont probablement créé des utilisateurs spéciaux dans Windows pour faire tourner ces services (par exemple, l'utilisateur "sshd_server" pour le serveur ssh).
Vous devrez également supprimer ces utilisateurs en passant par le panneau de configuration (ou bien en tapant control userpasswords2)



C'est terminé.

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[Systèmes d'exploitation] Programmation d'un Noyau / OS »
Publié par sebsauvage - Dernière mise à jour le 18 novembre 2009 à 17:46 par marlalapocket




Sujet 4680 - Systèmes d'exploitation - Programmation d'un Noyau / OS

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Sommaire

Programmer son propre noyau



Introduction


Je ne suis pas certain de l'utilité de programmer soi-même un noyau de système d'exploitation, étant donné qu'il en existe déjà qui sont libres, adaptables et relativement portables (exemple: Linux, GNU Hurd, etc...)

Mais ça peut être tout simplement passionnant de savoir comment se déroule la vie dans les abysses de votre ordinateur :-)

Et puis d'abord, c'est quoi un noyau?
Un noyau c'est ça.

Cet article n'a pas pour prétention de vous expliquer comment programmer un noyau, étant donné que je suis probablement aussi néophyte que vous dans le domaine. Ceci dit, je vais essayer de regrouper quelques ressources afin de faciliter la recherche d'informations dans le domaine.
Notez que je ne me suis concentré que sur les architectures x86 (les processeurs des PC). N'hésitez pas à compléter si vous trouvez des ressources pour d'autres architectures.

Prérequis


Ressources en français


Ouf, il existe des articles en français qui expliquent les bases de la programmation noyau, et en plus ils sont bien faits !

PoorOS


PoorOS est disponible à cette adresse C'est un petit Os nommé avec affection "Os pourri" par son auteur. Derrière ce vilain sobriquet se cache un petit paquet pédagogique qui regroupe quatre programmes légers dans le but d'aborder les notions par étapes:

Ce sommaire n'est qu'un pauvre résumé du fichier README situé dans l'archive de PoorOS. C'est dans ce fichier que toutes les étapes sont détaillées. Bien sûr le code source est également commenté (en anglais).
Boot_0, 1 et 2 sont programmés exclusivement en assembleur x86.

Un avantage de PoorOS est qu'il reste un programme très léger et donc lisible. Attention, il ne fonctionne qu'à partir d'une disquette.

Pépin (ex BosoKernel)


Un excellent cours avec codes sources fournis en exemple.
Un peu comme PoorOS, les bases semblent bien détaillées.
A visiter.

SimpleOs


Encore un petit noyau pour apprendre. Le code semble bien détaillé et chaque partie du code est dévoilée étape par étape.
C'est par là.

Autres liens


Un cours sur les systèmes d'exploitation

Ressources en anglais


Et en anglais, on trouve bien sûr plus de choses, et plus de détails.

Liens/documentations divers



A noter que j'ai piqué les 2 derniers liens dans la rubrique "liens" de la section "assembleur" du site Developpez.com. Merci à eux, ces 2 adresses sont très intéressantes.

Minix


Minix a d'abord été créé dans un but éducatif. Son code source est donc plus réduit, et donc plus lisible.
Il peut être utile d'y jeter un coup d'oeil une fois que vous avez des bases sur le sujet.
A noter que c'est noyau d'architecture micro-noyau

Linux


Linux est un noyau très mature et très complet.
On l'utilise pour des serveurs, pour des postes de travail, pour du temps réel, pour l'informatique embarquée etc...
C'est difficile de s'y retrouver dedans, donc pas terrible pour nous.
Par contre il peut être utile de regarder son code pour connaître des points précis: comment ça se passe avec d'autres processeurs etc.... Mais ne soyez pas déçus si vous ne parvenez pas à vos fins: c'est une jungle (environ 15000 fichiers de code source).

Outils indispensables


A noter que Qemu et nasm, sont aussi recommandés par l'auteur de PoorOS.

Qemu


Plus qu'indispensable, Qemu est vital pour programmer un noyau.
Pensiez-vous programmer votre noyau sur votre machine, le remettre sur disquette à chaque modification, et le tester sur une autre machine à chaque fois, voire redémarrer votre machine pour le tester car vous n'avez qu'un PC ?
Non, c'est invivable. C'est là qu'arrive Qemu, votre meilleur serviteur. C'est un émulateur open-source de processeur qui est capable d'émuler toute sorte d'architecture. Même pas besoin de faire un disquette pour tester votre noyau, il suffit d'utiliser une image de disquette.
Bref, je vous laisse voir les détails sur le site officiel et ici

Nasm


Nasm est un assembleur x86 open-source. Il est portable et ne s'embarrasse
pas d'une syntaxe affreuse.
A noter qu'il utilise la syntaxe intel.
Voir site officiel

Divers


Sources


A noter que certains des liens cités ici ont été trouvés via le forum et / ou le site de http://www.developpez.com
Publié par kilian - Dernière mise à jour le 25 juin 2011 à 02:55 par @ntoine
Ce document intitulé « Systèmes d'exploitation - Programmation d'un Noyau / OS » issu de CommentCaMarche.net (CCM) (www.commentcamarche.net) est mis à disposition sous les termes de la licence Creative Commons. Vous pouvez copier, modifier des copies de cette page, dans les conditions fixées par la licence, tant que cette note apparaît clairement.




Sujet 6286 - Unix et Linux: Un héritage

[ Voir ce sujet en ligne ] - [ Catégorie: Systèmes d'exploitation ]

Les différents Linux et Unix ne sont pas apparus par génération spontanée: Ils sont généralement dérivés d'autres Unix/Linux.

Voir un résumé de l'héritage des distributions majeures:



(Schéma réalisé avec le logiciel yEd)

Note


Ce schéma est volontairement simplifié pour des raisons de lisibilité:

Pour des informations plus détaillées (en particulier sur l'héritage Unix), voir:

Des schémas plus exhaustif concernant l'héritage Linux:


[Note de sebsauvage: Critiques, idées, suggestions, signalement d'erreurs dans mon schéma sont les bienvenus.]

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Accélérer les accès disque (désactiver la date de dernier accès) »
Publié par sebsauvage - Dernière mise à jour le 2 mars 2010 à 09:35 par sebsauvage




Sujet 7066 - Accélérer les accès disque (désactiver la date de dernier accès)

[ Voir ce sujet en ligne ] - [ Catégorie: Systèmes d'exploitation ]

La plupart des systèmes d'exploitation actuels utilisent des systèmes de fichiers avec des fonctions avancées : gestion des droits, journalisation...
Entre autres, NTFS (Windows) et ext3 (Linux) sont capables d'enregistrer la date de dernier accès à un fichier.

Si c'est très pratique pour contrôler quand un fichier a été accédé, cela veut dire que pour chaque lecture de fichier il y a... une écriture disque !

Du point de vue performance, c'est aberrant.

À moins d'avoir absolument besoin de cette fonctionnalité (serveurs sécurisés, traçabilité...), on peut la désactiver.
Certains spécialistes du noyau Linux estiment qu'on peut gagner jusqu'à 10% en performances disque.



Sous Windows 2000/XP/2003/Vista (NTFS uniquement)



En ligne de commande


Si aucun message d'erreur ne s'affiche, alors la commande a bien été exécutée.

Par la base de registre







La modification devrait prendre effet immédiatement.

Sous Linux


Éditez votre fichier /etc/fstab et ajoutez les options relatime et nodiratime à la partition concernée.

Exemple :

# /etc/fstab: static file system information.
#
# <file system>  <mount point>   <type>  <options>       <dump>  <pass>
proc             /proc           proc    defaults        0       0
/dev/sda1        /               ext3    defaults,errors=remount-ro,relatime,nodiratime 0 1
/dev/sda2        none            swap    sw              0       0


Puis remontez vos disques (ou redémarrez pour la partition racine).

Remarque : relatime ne désactive pas les écriture lors des accès aux fichiers dont certains logiciels ont besoin de connaître la date de dernier accès. Il existe l'option noatime qui désactive totalement les écritures lors des accès aux fichiers. nodiratime désactive les écritures lors de l'accès aux dossiers. Regardez le manuel de mount pour plus d'informations.

Remarque 2 : Tous les noyaux Linux ne possèdent pas l'option relatime. Dans ce cas, utilisez noatime.

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Booter sur CD, changer séquence de boot »
Publié par sebsauvage - Dernière mise à jour le 5 novembre 2009 à 19:11 par marlalapocket




Sujet 7322 - Booter sur CD, changer séquence de boot

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Comment booter sur un CD


Si vous avez essayé de démarrer sur un CD bootable et que celui-ci a été ignoré par le système, il va falloir modifier la séquence de boot de votre BIOS (programme minimal de tout système informatique).

La séquence de boot est la partie du BIOS qui détermine l’ordre dans lequel vos lecteurs sont analysés pour lancer le démarrage du système.

Dès qu'un disque système est trouvé, il démarre.

Pour booter sur un CD, il faut donc que le lecteur CD soit déclaré avant le disque dur.

Ainsi si vous souhaitez réinstaller XP à partir du CD, si la séquence de boot est disque dur puis lecteur CD vous n’y parviendrez pas. Le disque dur sera prioritaire.

Note : Attention, le BIOS est le programme de base de tout ordinateur. Ne modifiez rien dans le BIOS si vous n'êtes pas sûr de vous. Si vous croyez avoir fait une erreur sortez sans sauvegarder. Toute mauvaise manipulation dans ces pages peut entraîner des problèmes, plus ou moins graves. Aussi, veuillez bien suivre les instructions ci-dessous. En cas de doute, le forum est là pour vous aider !

Changer la séquence de boot du BIOS


Pour changer la séquence de boot, il faut accéder au BIOS.
Si vous ne savez pas (ou plus) comment faire, lisez cet article.

Une fois dans le BIOS, il faut identifier la séquence de boot. Naviguez dans les pages (sans rien modifier) jusqu'à ce que vous trouviez une ligne "Boot sequence" ou "Start device" ou un équivalent. Cette dénomination dépend des BIOS.

Généralement, quelques commentaires sont indiqués sur la droite de l'écran du BIOS pour vous aider à modifier les options.
Une fois la ligne de séquence de boot identifiée, suivez ces instructions pour la changer.

Le disque dur est appelé Hard Drive ou Hard Disk Drive ou encore HD pour les BIOS les moins bavards.
Le lecteur disquette est appelé Floppy Disk.
Le lecteur CD-ROM est appelé CD-ROM ou CD.
Il peut également arriver que votre BIOS permette le démarrage sur un périphérique USB.

Mettez le lecteur CD-ROM avant le disque dur dans la séquence de boot, le mieux étant de le mettre en premier pour être bien sûr.

Il ne reste plus qu'à sortir du BIOS en sauvegardant les modifications.

Naviguez jusqu'à la sortie avec sauvegarde ("exit and save settings" ou "save and exit setup") et confirmez l'enregistrement.
La sortie avec sauvegarde est également possible dans la plupart des BIOS en appuyant directement sur la touche F10 de votre clavier (il demandera la confirmation de l'enregistrement).

Votre machine redémarre. Et si vous avez laissé un CD bootable dans votre lecteur, elle démarrera sur ce CD !

Si votre BIOS ne permet pas de booter sur CD


Certains PC anciens ne permettent pas de booter sur CD, ce qui peut être gênant dans certains cas (CD de réinstallation, LiveCD...)

Il existe quand même un moyen, consistant à utiliser une disquette spéciale qui - une fois insérée - vous permettra de démarrer sur CD.

Il vous suffit d'utiliser la disquette: http://linux.simple.be/tools/floppy/sbm.img (environ 110 ko)
(Utilisez RawWriteWin pour écrire cette disquette.)

Démarrez sur cette disquette et sélectionnez "CD-Rom" pour démarrer le CD-Rom.

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GAG (gestionnaire de boot graphique) »
Publié par dcanl - Dernière mise à jour le 2 décembre 2009 à 08:24 par baladur13




Sujet 11409 - GAG (gestionnaire de boot graphique)

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Tutoriel GAG




Obtenir GAG


Vous pouvez télécharger GAG à cette adresse.
Dézippez et gravez le fichier ISO comme indiqué sur ce tuto.

Utilité de GAG


Alors que l'on connaît un véritable boom Linux et un nouvel intérêt pour le multiboot, GAG arrive comme un outil indispensable aux nouveaux utilisateurs désireux de posséder plusieurs distributions Linux sur le même disque dur. En effet, ce « boot manager » permet de créer les liens graphiquement vers les différentes partitions et ceci, sans avoir à éditer le fichier de configuration de votre bootloader (/boot/grub/menu.lst pour GRUB ou /etc/lilo.conf pour LILO).

La seule précaution à prendre sera de placer chacun de ces bootloaders au début de la partition sur laquelle l'OS correspondant est installé, comme expliqué dans le tutoriel qui suit.

Pourquoi utiliser GAG


Procédure d'installation de GAG


Voici une capture d'écran de GParted sur un disque dur où trois OS ont été installés :






C'est cette configuration que nous utiliserons pour ce tutoriel.

On trouve sur la première partition Windows, sur la deuxième Mandriva, et Ubuntu sur la troisième.
Une version de GRUB est installée au début de chaque partition Linux, et c'est la partition Windows qui est la partition d'amorçage.

Pour le moment, le disque possède bien trois systèmes, mais seul Windows est accessible depuis le MBR.

Installer GAG











Créer les liens graphiquement






La « B » est la partition Windows (formatée en NTFS)
La « C » est Mandriva 2008 (formatée en ext2)
La « E » est Ubuntu (formatée en EXT2)
La « D » est la partition d'échange « swap » reconnaissable à la mention « 82h »
Sélectionner maintenant la partition Windows en appuyant sur « B » et nommer le raccourci « Windows XP » :








Finalisation de l'installation







Et voilà !
En sélectionnant par exemple « Mandriva 2008 » le lien va se faire vers le GRUB installé sur la partition de Mandriva et donner l'accès au différentes options spécifiques a l'OS comme memtest, le mode dégradé ainsi que les différents noyaux:

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GParted (Gnome partition editor) »
Publié par initials 76 - Dernière mise à jour le 27 mars 2009 à 01:46 par aquarelle




Sujet 11611 - GParted (Gnome partition editor)

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Introduction

Qu'est-ce que GParted ?


GParted est un éditeur de partitions libre, gratuit et permet de faire tout ce qu'un éditeur de partitions permet en général : créer, formater, supprimer et déplacer des partitions sur votre disque dur.

Quel est le principal intérêt dans l'utilisation de GParted?


En éditant vous-même vos partitions manuellement, vous avez la possibilité d'agencer votre disque de manière plus esthétique et plus propre en vue de la création d'un multiboot ou d'autres partitions de stockage.

Où peut-on se procurer GParted?


Il existe un Live CD GParted qui vous permet de démarrer uniquement GParted au boot de votre ordinateur pour modifier vos partitions.
Vous le trouverez à cette adresse
Il vous faudra ensuite graver l'image ISO comme expliqué dans ce tutoriel : Graver une image disque ISO.


GParted est également intégré sur certaines distributions Linux fonctionnant en Live CD, telle que Ubuntu.
Il se trouve dans le menu des applications sous le nom "éditeur de partitions".

Comment utiliser GParted ?


Nous allons ici prendre l'exemple courant d'un disque dur contenant Windows et complètement formaté en NTFS, sur lequel nous voulons créer d'autres partitions prédestinées à recevoir une ou plusieurs distributions linux.

Démarrez votre ordinateur sur le LiveCD de GParted.

Il est recommandé de défragmenter les partitions Windows avant de commencer l'édition des partitions avec Gparted.


Vous remarquerez dans le menu, au-dessus du graphique représentant la partition NTFS, les fonctions suivantes :

Réduire la partition NTFS


Sélectionnez la partition NTFS à l'aide de votre souris et cliquez sur « redimensionner/déplacer ».
Ensuite, définissez sa nouvelle taille à l'aide de votre pointeur en saisissant l'extrémité droite:


Validez et sélectionnez « appliquer »

Créer de nouvelles partitions


Sélectionnez l'espace « non-alloué » et cliquez sur « nouveau »
Créez-y une nouvelle partition étendue:


Validez et appliquez les changements. Voici donc votre disque après cette manipulation:


Sélectionnez à présent l'espace libre à l'intérieur de cette partition étendue et créez-y une nouvelle partition logique(par exemple en EXT3 pour linux).
Vous pouvez réduire la taille de cette nouvelle partition afin de prévoir de la place pour une autre partition logique


Validez et appliquez les changements


Sélectionnez maintenant l'espace libre restant et créez-y une nouvelle partition logique, prévoyez cette fois-ci de laisser la place pour la partition « swap » de linux (partition d'échange)


Validez et appliquez les changements


Il ne vous reste plus, enfin, qu'à sélectionner l'espace libre restant et d'y créer une nouvelle partition logique « linux swap »


Validez et appliquez les changements.
Voilà à quoi ressemble désormais votre disque:


Celui-ci est désormais prêt à recevoir deux distributions linux, qui seront disposées sur votre disque de manière organisée.

L'utilisation de GParted vous à permis de déterminer avec une grande exactitude la manière dont vous souhaitiez allouer de l'espace à vos systèmes d'exploitation, ou à vos partitions de stockage.
Publié par initials 76 - Dernière mise à jour le 4 avril 2011 à 22:51 par initials 76
Ce document intitulé « GParted (Gnome partition editor) » issu de Comment Ça Marche Informatique (www.commentcamarche.net) est mis à disposition sous les termes de la licence Creative Commons. Vous pouvez copier, modifier des copies de cette page, dans les conditions fixées par la licence, tant que cette note apparaît clairement.




Sujet 17757 - Réaliser un multiboot avec EasyBCD

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Introduction


Le multiboot est un terme qui signifie l'utilisation de plusieurs systèmes d'exploitation sur le même PC. Le problème qui peut se poser avec le multiboot, c'est l'activation de l'écran de choix entre les systèmes installés pendant le démarrage de votre PC, en d'autres termes plus techniques : la configuration du bootloader dans le MBR.

EasyBCD est un utilitaire simple est efficace pour réaliser une telle tâche, il permet d'ajouter essentiellement les systèmes Windows, Linux et MacOS. Cependant, l'utilitaire est fonctionnel seulement sur Windows, ce qui implique que vous devez avoir accès à Windows. Il est donc impératif d'installer Windows en dernier.

Téléchargement et installation


Supposons que vous avez installé tous les autres systèmes d'exploitation dans vous avez besoin.

Utilisation du logiciel


Rien de plus facile :)

Ajouter un système d'exploitation




Et voilà le nouveau système est ajouté à l'écran de choix :)

Nota bene:

Modifier l'ordre dans l'écran de démarrage


Supprimer un système d'exploitation


Visualisation des options de démarrage disponibles


Cliquez sur View settings. Vous aurez une vue simplifiée de votre boot.

Cochez la case Detailed en haut pour voir tous les détails.

Modification du système par défaut


Modification du Timeout


Le Timeout est le temps pendant lequel le système par défaut sera lancé si aucun autre système n'a été sélectionné.

Sélectionnez-le dans Bootloader Timeout dans Change settings

Autres options


Maintenance et diagnostique


En cas de problème avec un de vos systèmes installé, vous pouvez utiliser le Diagnostic center du logiciel pour résoudre votre problème.

iReboot


Un utilitaire intéressant pour redémarrer son PC sous l'OS voulu sans avoir à sélectionner dans l'utilitaire de démarrage.

À voir également : Autres solutions

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System Rescue CD - Utilitaire de dépannage complet »
Publié par fahd_zboot - Dernière mise à jour le 15 septembre 2009 à 19:20 par fahd_zboot




Sujet 20580 - System Rescue CD - Utilitaire de dépannage complet

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SystemRescueCd est un système linux complet, utilisable sous forme d'un CDRom bootable, un "LiveCd". Il ne s'agit pas simplement d'une alternative aux systèmes existants, car le but du projet est de répondre à une attente qui n'était pas satisfaite.
Ce CDRom de taille réduite (autour de 230 Mo) offre la possibilité d'effectuer facilement des tâches d'administration sur une machine. Les outils systèmes les plus importants sont disponibles. Il est possible de partitionner le disque avec l'outil graphique GParted (clone libre de Partition-Magic), de sauvegarder ses données ou son système, de remettre en place la machine après un plantage, de réactiver le gestionnaire d'amorçage.

Source et site de l'éditeur ---> http://www.sysresccd.org/Page_Principale

Note : Encore incomplet



Téléchargement, préparation et démarrage du cd



 
 

 

Les outils non graphiques


 

Memtest


Tapez la commande suivante : memtest

Le résultat est affiché en bas de l'écran :


 

Fdisk pour manipuler les fichiers d'un disque


Identification du matériel


Tapez la commande : fdisk -l
Vous obtiendrez la liste des supports actuellement branchés à votre pc.
Un exemple, un disque dur d'une seule partition (sda1) + une clé usb (sdb1)

Vous pouvez facilement repérer à quel matériel correspond chaque appellation du type sda1, sda2, sdb1,... en fonction de la taille de celui-ci.

Le matériel est annoté de la manière suivante
:
sdxy
x : correspond au numéro du disque, a pour le disque 1, b pour le disque 2, c pour le disque 3,...
y : numéro de la partition de celui-ci

Montage d'une partition, clé, etc.


Pour accéder à votre matériel, il va falloir monter la partition.
Certains dossiers de montage sont déjà créés, voici trois exemples :
cdrom, floppy, windows

Mais vous pouvez tout aussi bien en créer d'autres si ça vous plaît, faites comme ceci pour en créer un :
mount /dev/sdxy /mnt/nom_du_dossier

Exemple : mount /dev/sdb1 /mnt/usb

Attention, dans le cas d'une partition en NTFS, si vous souhaitez écrire dessus, vous devrez remplacer mount par ntfs-3g

Accéder à une partition d'un disque monté


Une fois que vous avez monté les disques nécessaires à vos opérations, vous pouvez y accéder de la manière suivante :
cd /mnt/nom_du_dossier_de_montage

Exemple : cd /mnt/usb

Liste des commandes


Vous trouverez une liste des commandes essentielles ici.

Redémarrer


Tapez tout simplement : reboot

 

Les outils graphiques


Accéder à ses différents supports et transférer des fichiers ou dossiers


Voilà ce que vous allez obtenir :

 
Différents outils sont maintenant à votre disposition : Gparted (gestionnaire de disque), Firefox (navigateur), Editor (éditeur de texte), xfburn (logiciel de gravure), et bien d'autres encore...


 

Son disque dur


Ouvrez la console et effectuez la commande suivante :
ntfs-3g /dev/sdxy /mnt/windows
x : correspond au numéro du disque dur, a pour le disque 1, b pour le disque 2, c pour le disque 3,...
y : numéro de la partition du disque à explorer par la suite

Voici un exemple ---> ntfs-3g /dev/sda1 /mnt/windows = disque dur 1 > partition 1

Ouvrez ensuite emelfm, le gestionnaire de fichiers qui va vous permettre d'accéder à la partition précédemment montée.
L'arborescence est la suivante : /mnt/windows/

 

Sa clé usb


Ouvrez la console et effectuez la commande suivante :
mount /dev/sdxy /mnt/floppy (toujours de la même manière que pour le disque dur)

Voici un exemple ---> mount /dev/sdb1 /mnt/floppy

Ouvrez ensuite emelfm, le gestionnaire de fichier qui va vous permettre d'accéder à la partition précédemment montée.
L'arborescence est la suivante : /mnt/floppy/
 

Copier des fichiers ou répertoires


 

Gparted


Cliquez sur le symbole de gparted dans la barre des tâches, à l'image d'un disque dur.
Voir cette astuce pour son utilisation.
 

Editor


Editor est un éditeur de texte, semblable à notepad.
Il peut être utile dans le cas où vous auriez à recréer le fichier Boot.ini par exemple.

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Clonezilla - Cloner son système configuré »
Publié par spe2d - Dernière mise à jour le 28 octobre 2009 à 07:21 par aquarelle




Sujet 20942 - Clonezilla - Cloner son système configuré

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Sauvegarder son système entièrement configuré



Clonezilla est un utilitaire gratuit qui vous permet de cloner une ou plusieurs partitions ou même le disque dur entier de votre pc à l'état identique dans lequel il se trouve.
L'avantage de cette méthode est de permettre, lors d'un plantage total de votre machine ou de panne de votre disque dur, de les remettre sur pieds très rapidement. Votre système sera alors à nouveau entièrement paramétré et vos programmes déjà installés.

Les formats supportés par Clonezilla sont les suivants : ext2, ext3, ext4, reiserfs, xfs, jfs de GNU/Linux, FAT, NTFS de MS Windows et HFS+ de Mac OS.

Bien entendu, il vous faudra de quoi stocker cette sauvegarde. Évitez de stocker l'image sur le disque dur concerné par la sauvegarde, car en cas de crash de celui-ci, elle ne vous sera plus d'aucune utilité.
Préférez donc un support externe tel qu'une clé usb, un disque dur, ou des DVD (les CD étant d'une taille moindre).
Un CD sera aussi à prévoir afin de créer le live CD de Clonezilla.
/!\Si vous changez de disque dur, vous devrez avoir une partition de taille au moins égale à celle clonée, ou, si vous avez cloné votre disque dur en entier, un disque dur de taille au moins égal à celui cloné./!\ Votre disque dur doit aussi être formaté pour effectuer l'opération.




Téléchargement et préparation de Clonezilla



Quelques conseils avant de cloner


Création d'une image du disque ou de la partition souhaité(e)











Le processus démarre et vous pouvez suivre l'avancement en bas de l'écran



Voilà, vous avez créé votre support de restauration.

Restaurer une image du système en cas de besoin











Votre ordinateur est maintenant tout beau, tout propre, comme vous l'aviez configuré au début et comporte les mêmes paramètres, programmes, fichiers,...

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Installer un système depuis une clé usb (OS et utilitaire) »
Publié par spe2d - Dernière mise à jour le 2 novembre 2009 à 16:20 par spe2d




Sujet 22081 - Installer un système depuis une clé usb (OS et utilitaire)

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Il est très simple d'installer un système d'exploitation ou d'utiliser un utilitaire comme SystemRescueCd depuis une clé usb, ce qui est plutôt pratique pour les netbook, par exemple, qui sont dépourvus de lecteur optique.

Pré-requis :
 


Téléchargez le logiciel Unetbootin à l'une des adresses suivantes en fonction de votre système d'exploitation actuel :
Pour Windows
Pour Linux
 

Sans l'iso




Avec l'iso





Il ne vous reste plus qu'à démarrer sur la clé usb !

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Faire un ghost (image système) de Windows et Linux avec Ubuntu »
Publié par spe2d - Dernière mise à jour le 8 novembre 2009 à 18:48 par spe2d




Sujet 24505 - Faire un ghost (image système) de Windows et Linux avec Ubuntu

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Il est possible de faire un ghost (une image d'un disque) de votre système Windows et Linux facilement avec le LiveCD d'Ubuntu.
C'est pratique pour réinstaller rapidement un système complet.

NOTE: Le logiciel partimage utilisé ici supporte ntfs/ext2/ext3, mais pas ext4 (qui est par exemple utilisé dans Ubuntu 10.04). Pour ext4, utilisez partclone (la syntaxe est différente)


Le nécessaire


Nous allons sauvegarder sur disque dur externe:

Puis restaurer sélectivement ce que nous voulons.

Nous avons besoin:

Note importante: Il faut bien éteindre Windows avant de faire un ghost. Ne jamais mettre Windows en veille prolongée avant de faire un ghost.

Mise en place avant sauvegarde

Connaître ses partitions


Pour connaître le nom de vos partitions, démarrez sur le CD d'Ubuntu et lancez GParted (menu Système > Administration > GParted).


Vous pouvez aussi taper dans un terminal: sudo fdisk -l


Dans notre exemple:

Ces chemins sont à adapter à votre configuration.

Démarrer le LiveCD et monter le disque externe


Avant de sauvegarder, assurez-vous que le disque externe est bien "monté" (cliquez sur le disque dans le navigateur de fichiers.)


Dans notre exemple, le disque externe s'appelle "DD_EXT" et on pourra écrire les fichiers dans /media/DD_EXT

Récupératon du logiciel partimage


ATTENTION: Le logiciel partimage supporte ntfs/ext2/ext3, mais pas ext4 (qui est par exemple utilisé dans Ubuntu 10.04). Pour ext4, utilisez partclone

Partimage est un logiciel qui permet de faire une image (ghost) d'une partition. Il travaille de manière intelligente en ne sauvegardant que les secteurs utilisés, et compresse les données. Il n'est pas inclu sur le CD d'Ubuntu.

On peut l'installer lors de l'utilisation du LiveCD (si vous êtes relié à internet) en tapant:
sudo apt-get install partimage

ou bien (si vous n'êtes pas relié à internet), juste récupérer le .deb correspondant:
http://packages.ubuntu.com/karmic/i386/partimage/download
(Il vous suffit de l'emporter sur clé USB et de double-cliquer sur ce fichier .deb pour l'installer.)

Vous pouvez copier ce fichier .deb sur votre disque dur externe afin de l'avoir sous la main.

Une fois installé, nous pouvons passer à la suite.

Sauvegarder


Avant ces opérations, démarrez sur le CD d'Ubuntu et assurez-vous que le disque externe est bien monté.

Sauvegarder la table de partitions


Nous allons sauvegarder la table de partition du disque /dev/sda sur le disque externe /media/DD_EXT dans le fichier mbr.bin.
Tapez dans un terminal (menu Applications > Accessoires > Terminal):
sudo dd if=/dev/sda of=/media/DD_EXT/mbr.bin bs=512 count=1

(Notez qu'il faut taper /dev/sda et non /dev/sda1.)

Cela va créer un fichier mbr.bin de 512 octets qui contient la table de partitions du disque dur.

Si vous avez des partitions étendues ("extended", comme /dev/sda2 dans notre exemple), il est également nécessaire de les sauvegarder. Exemple:

sudo dd if=/dev/sda2 of=/media/DD_EXT/mbr_sda2.bin bs=512 count=1

Sauvegarder la partition Windows


Sauvegardons la partition Windows (/dev/sda1) dans un fichier sur /media/DD_EXT:
sudo partimage save /dev/sda1 /media/DD_EXT/sda1_ntfs_20091202

(Le nom du fichier est à votre libre choix, mais pour vous y retrouver, je vous suggère de mettre le nom de la partition d'origine (sda1), le système de fichier (ntfs) et la date, afin qu'il n'y ait pas de confusion à la restauration.)

Partimage va vous afficher des options: Vous pouvez laisser les options par défaut. Pressez simplement F5 pour continuer.



Vous pouvez entrer une petite description de votre sauvegarde (elle sera affichée à la restauration):


Pressez ensuite TAB pour aller jusqu'au bouton "Ok" et pressez ESPACE.
Un message d'avertissement sera affiché: Pas de craintes, pressez simplement ESPACE.


Avant de démarrer, un résumé des opérations est affiché: Pressez TAB et ESPACE pour démarrer.


Vous n'avez plus qu'à laisser faire la sauvegarde:


Notez que partimage ajoutera .000 au nom du fichier.

Sauvegarder la partition Linux


La sauvegarde de la partition Linux se déroule de la même manière, sauf que source et destination sont différents:

sudo partimage save /dev/sda5 /media/DD_EXT/sda5_ext3_20091202

ATTENTION: partimage ne supporte pas ext4. Si vous avez besoin de faire un ghost d'une partition ext4, vous devrez utiliser partclone ou dd.

Au final


Au final, voici typiquement ce que contiendrait votre disque externe:


Restauration


Note: Pour pouvoir restaurer une partition précise, la table de partition doit déjà être correcte.
Si elle est corrompue, commencez par restaurer la table de partitions avant de restaurer les partitions.

Donc, par exemple, pour pouvoir restaurer notre partition Linux (/dev/sda5), il faut que la table de partition étendu qui la contient soit correcte (/dev/sda2). Et pour que /dev/sda2 soit correcte, il faut déjà que la table de partition qui la contient soit correcte également (/dev/sda).
Si les tables de partitions sont touchées, l'ordre de restauration serait donc: /dev/sda (table de partition principale), puis /dev/sda2 (table de partition étendue) puis /dev/sda5 (partition).

Restaurer la table de partitions


sudo dd if=/media/DD_EXT/mbr.bin of=/dev/sda bs=512 count=1
(Après restauration de la table de partitions, il sera nécessaire de reconfigurer Grub (voir plus loin)).

Note: Après restauration des tables de partition (principale et/ou étendue), il est nécessaire de rebooter afin qu'elles soient bien prises en compte (avant de restaurer les partitions).

Restaurer la partition Windows


Il suffit de faire la même opération, mais avec "restore" au lieu de "save":

sudo partimage restore /dev/sda1 /media/DD_EXT/sda1_ntfs_20091202.000
(Notez qu'on a mis le ".000" que partimage a automatiquement ajouté.)

et suivez les instructions.

(Note: la navigation dans l'interface de partimage se faire avec les touches TAB, flèches, espace et entrée.)

Restaurer la partition Linux


L'opération est identique.

Reconfigurer grub


Même si la table de partition et les partitions sont bien restaurées, vous ne pourrez pas forcément démarrer votre ordinateur.

Grub est le programme qui vous permet de choisir entre Windows et Linux au démarrage. Il doit être correctement réinstallé.
Les fichiers nécessaires au bon fonctionnement de ce programme sont placés dans la partition Linux.
(Pour avoir grub en état de marche, il faut donc bien sûr que la partition Linux soit en état.)

Pour réinstaller correctement Grub, tapez dans un terminal:
sudo mount /dev/sda5 /mnt
sudo grub-install --root-directory=/mnt /dev/sda
sudo umount /mnt


puis redémarrez: Vous devriez à nouveau avoir le menu Grub.

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Supprimer facilement les "NET Framework" »
Publié par sebsauvage - Dernière mise à jour le 2 juillet 2010 à 11:24 par sebsauvage




Sujet 25838 - Supprimer facilement les "NET Framework"

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les logiciels NET Framework


D'abord, quoi sa sert ?


Si le framework nécessaire n'est pas installé et que vous lancez ce type d'application, un "joli" message d'erreur annonce qu'il a besoin de telle ou telle version du framework.

Google nous dit par ailleurs :
- Important il n'est pas possible d'installer deux versions linguistiques différentes du .NET Framework sur le même ordinateur. Toute tentative d'installation d'une seconde version linguistique du .NET Framework provoque l'affichage du message d'erreur suivant : « Le programme d'installation ne peut pas installer Microsoft .NET Framework, car une autre version de ce produit est déjà installée ». Si vous ciblez une plate-forme autre que l'anglais ou si vous souhaitez afficher des ressources du .NET Framework dans une autre langue, vous devez télécharger la version linguistique

Message d'erreur ! : Microsoft.NET Framework ne peut pas être désinstallé car il y aurra une incidence sur d'autres applications qui sont installées . Pour plus d'information, voir : http://gr.microsoft.com/frulink/LinkID=91126 (pour la dernière version, sinon les chiffres changent)
lien qui ne renvoie à aucune explications applicablent instantannément !
donc pour les supprimer il faut aller dans le registre mais là :

Il faut connaitre parfaitement le registre avec ses clefs ,etc... , alors , j'ai trouvé cette solution :

La Méthode :


éteindre l'ordinateur quand c'est demandé .

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Démarrer sur USB ou CD un PC qui n'en est pas capable »
Publié par buckhulk - Dernière mise à jour le 22 janvier 2010 à 17:08 par help6




Sujet 28031 - Démarrer sur USB ou CD un PC qui n'en est pas capable

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Démarrer sur USB ou CD un PC qui n'en est pas capable


La plupart des PC modernes sont capables de démarrer sur clé USB ou CD. Cependant, certains PC anciens ont un BIOS qui n'en est pas capable et ne peuvent démarrer que sur disquette.

Il est possible de contourner ce problème : Téléchargez PLop Bootmanager sur ce site :

Téléchargez le fichier plpbt-x.x.x.zip sur cette page : http://www.plop.at/en/bootmanagerdl.html
et dézippez-le.

Créer une disquette pour booter sur CD ou USB


Le fichier plpbt.img est une image de disquette que vous pouvez écrire sur disquette avec un logiciel comme RawWriteWin.

Démarrez ensuite votre PC sur cette disquette : vous pourrez alors démarrer sur CD ou clé USB.

Créer un CD pour booter sur USB


Le fichier plpbtnoemul.iso est une image disque que vous pouvez écrire sur CD avec un logiciel comme CDBurnerXP.

Démarrez ensuite votre PC sur ce CD : vous pourrez alors démarrer sur USB.

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Fiche mémo ghost sous Linux »
Publié par sebsauvage - Dernière mise à jour le 21 juin 2010 à 00:09 par crapoulou




Sujet 28886 - Fiche mémo ghost sous Linux

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Cette fiche-mémo est destinée aux utilisateurs avancés comme aide-mémoire pour ghoster des partitions sous Linux en ligne de commande (que ce soit des partitions Windows, Linux ou autres).

Usage typique: à partir d'un LiveCD.


Introduction


Dans les exemples suivants:

Les commandes sont à exécuter en root.

Logiciels à utiliser pour ghoster


Mémo des logiciels à utiliser en fonction des types de partitions.
            ext2 ext3 ext4 fat ntfs autres 
dd           *    *    *    *   *     * 
partclone    *    *    *    *   *     *(1) 
partimage    *    *             *     *(2) 
ntfsclone                       *


(1) ext2/ext2/ext4/reiserfs/reiser4/xfs/fat/ntfs/hfsplus/ufs2/vmfs
(2) ext2/ext3/reiserfs/fat/hpfs/jfs/xfs. ext4 n'est pas supporté. Non recommandé pour ntfs (experimental), utilisez plutôt partclone ou ntfsclone.

Pour lister les partitions, utilisez fdisk -l, sfdisk -l ou gparted.

dd et ntfsclone sont fournis en standard sur le LiveCD Ubuntu. partimage est dans les dépôts officiel Ubuntu. partclone est à télécharger (.deb) sur sourceforge: http://sourceforge.net/projects/partclone/files/ (Site officiel: http://partclone.org )

Notes


MBR


Sauvegarde du MBR (logiciel amorce+table de partition):
dd if=/dev/sda of=mbr.bin bs=512 count=1
Restauration:
dd if=mbr.bin of=/dev/sda


Sauvegarde du logiciel amorce (sans la table de partition):
dd if=/dev/sda of=amorce.bin bs=446 count=1
Restauration:
dd if=amorce.bin of=/dev/sda


Sauvegarde de la table de partition (sans le logiciel amorce):
sfdisk -d /dev/sda > sda.sfdisk
Restauration:
sfdisk --force /dev/sda < sda.sfdisk

Partitions

dd


Systèmes de fichiers supportés: Tous.

Ghost d'une partition avec dd:
dd if=/dev/sda1 of=backup.dd
Restauration:
dd if=backup.dd of=/dev/sda1


Ghost d'une partition avec dd (compression rapide):
dd if=/dev/sda1 | gzip -c > backup.dd.gz
Restauration:
zcat backup.dd.gz | dd of=/dev/sda1


Ghost d'une partition avec dd (compression forte):
dd if=/dev/sda1 | lzma > backup.dd.lzma
Restauration:
lzma -d -c backup.dd.lzma | dd of=/dev/sda1

partclone


Systèmes de fichiers supportés: ext2/ext2/ext4/reiserfs/reiser4/xfs/fat/ntfs/hfsplus/ufs2/vmfs

Attention: Utiliser les partclones appropriés en fonction du système de fichiers: Taper partclone.[TAB] pour voir la liste des partclone disponibles: partclone.extfs pour ext2/3/4, partclone.fat, partclone.ntfs...

Ghost d'une partition avec partclone:
partclone.extfs -c -s /dev/sda1 -o backup.partclone.ext4
Restaurer une partition:
partclone.restore -s backup.partclone.ext4 -o /dev/sda1


Ghost d'une partition avec partclone + compression (Recommandé):
partclone.extfs -c -s /dev/sda1 | gzip -c > backup.partclone.ext4.gz
Restauration:
zcat backup.partclone.ext4.gz | partclone.restore -o /dev/sda1

partimage


Systèmes de fichiers supportés: ext2/ext3/reiserfs/fat/hpfs/jfs/xfs

Ghost d'une partition avec partimage:
partimage save /dev/sda1 backup.partimage
Restauration:
partimage restore /dev/sda1 backup.partimage

ntfsclone


Systèmes de fichiers supportés: ntfs

ntfsclone /dev/sda2 --save-image --output backup.ntfsclone
Restauration:
ntfsclone --restore-image backup.ntfsclone --overwrite /dev/sda2 

Sauvegarde par réseau

ssh


En supposant qu'un serveur ssh est disponible sur chaque machine:

Sauvegardes par réseau (ssh) (à taper sur la machine à backuper):
dd if=/dev/sda1 | gzip -c | ssh -c blowfish user@serveur "dd of=backup.dd.gz"
Restauration (à taper sur la machine serveur contenant le backup):
dd if=backup.dd.gz | ssh -c blowfish root@machinemorte "gzip -d -c | dd of=/dev/sda1"


(Il faudra installer un serveur ssh sur les machines ; c'est possible en LiveCD avec Ubuntu
soit en faisant un sudo apt-get install openssh-server soit en embarquant juste le .deb sur clé USB.)
Publié par sebsauvage - Dernière mise à jour le 2 juillet 2010 à 14:31 par sebsauvage





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