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Photo numérique - Prise de vue




Sujet 31475 - Utiliser la symétrie sur ses photos

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Utiliser la symétrie sur ses photos

La symétrie des éléments peut nous amener à produire de belles créations photographiques. Dans l'architecture, le paysage, les couloirs d'un bâtiment ou encore en portrait, utiliser la symétrie fait ressortir une composition minutieuse et très efficace. Les lignes dirigent alors le regard du spectateur vers un point de fuite. Les sujets sont multiples : les lignes, le point de fuite et tous les éléments présents dans le cadre. Ce type d'exercice photographique demande de la précision, et de savoir s'affranchir de certaines règles pour en intégrer d'autres.

Quelques exemples


La symétrie sur vos images peut être utilisée et détournée de différentes manières. Les photographes ne manquent alors jamais d'imagination, attentifs aux différents décors et aux situations.

Sur cette image par exemple, l'auteur a été interpellé par un banc multicolore et des chaussures identiques mais de couleurs différentes. L'effet est alors bien souligné grâce à une composition parfaitement symétrique et des couleurs qui s'assemblent. La composition est surtout appuyée par un centrage parfait et le fait que le photographe soit parfaitement vertical par rapport au sujet.

Le centrage d'un sujet est un parti pris parfois dangereux. Une manière d'éviter la banalité est de mettre en scène un premier plan avec une fausse symétrie. Le tout est de raconter une histoire afin d'intéresser le spectateur à l'image. Le sujet initial est un arbre plongé dans la brume au milieu d'un champ. Grâce à ces deux mains qui veulent se rejoindre, il en devient un acteur de second plan qui nous raconte la scène et veut nous faire passer un message plus fort.

La symétrie verticale peut facilement s'obtenir lorsque vous avez une surface réfléchissante. L'eau d'un lac, calme et parfaitement lisse est le support idéal pour créer cette parfaite symétrie, à condition d'être bien droit et de gérer correctement les axes. Une maison au bord d'un lac, une voiture ou un promeneur qui passe donneront évidemment de la consistance à votre photographie.

Utilisez tous les types de décor, ce sera la clé pour vos photographies. La symétrie est souvent l'échappatoire au centrage d'un sujet qui n'aurait pas pu être photographié autrement. La maitrise des différentes lignes vous permettront d'appréhender une composition complexe. On a souvent tendance à se concentrer uniquement sur ce qu'il se passe au centre du cadre. C'est pourtant l'inverse, le fait d'avoir créer un cadre dans le cadre qui dirige notre regard.


La symétrie des animaux peut également être utilisée comme avec les portraits d'hommes. Le tout est d'être parfaitement centré, au même niveau et face à son sujet. Un paon vu de dos est une source graphique évidente, mais un cheval vu de face, ou les cornes d'un taureau vu de dos vous donneront également de belles images esthétiques. Faites attention aux différents éléments alentours, à l'arrière plan, qui peuvent perturber la composition. Une image déséquilibrée perd souvent tout son sens et attirera moins l'oeil du spectateur.

La composition


On vous a souvent répété de ne pas centrer un sujet en composant vos photos, notamment à cause de la règle des tiers. Cette règle consiste à diviser son cadre en trois parties, horizontalement et verticalement, et de placer son ou ses sujets sur ces lignes que l'on appelle lignes fortes (ou encore mieux, sur les intersections de ces lignes). Vous verrez cependant que cette règle peut être contournée, réinterprétée ou tout simplement oubliée.


Publié par Julien.Achard - Dernière mise à jour le 13 avril 2011 à 17:52 par Julien.Achard
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Sujet 31561 - Faire de la vidéo avec son apn reflex

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Faire de la vidéo avec son APN reflex : une bonne idée ?


De nombreux reflexs numériques récents proposent aujourd'hui un mode vidéo, HD ou full HD. Un supplément qui a rendu sceptique de nombreux photographes à sa sortie : les professionnels comme les amateurs sont attachés à l'image fixe, la vidéo demande une approche différente de son utilisateur. Pourtant, le mode vidéo s'est généralisé et les professionnels, photographes comme vidéastes, l'ont même adopté. Quels avantages offrent les reflexs comparés à une caméra ?

Un appareil photo reflex capable de filmer


Lorsque la vidéo a commencé à équiper les reflexs, la première réaction des intéressés était plutôt négative. L'utilisateur de reflex est un photographe amateur averti, expert ou professionnel. Un profil parfois difficile à convaincre : l'utilisateur aime l'image fixe et pouvoir régler son exposition en gérant tous les paramètres. Historiquement, la vidéo sur les appareils photos ciblait les compacts, et donc les amateurs qui voulaient filmer leurs souvenirs. L'amalgame chez les experts a vite fait son chemin : pourquoi les constructeurs prennent-ils les utilisateurs de reflexs pour des amateurs ?



Pourtant, malgré ces différences, le reflex a su s'adapter à la vidéo grâce à son grand capteur (APS-C ou Full-Frame) et à la possibilité de cadrer directement sur écran. Une offre que seules les caméras professionnelles proposent à plus de 5000€.
Sur un reflex, la vidéo donne une image bien plus flatteuse que sur une caméra au même prix. Et c'est sûrement ce que recherche le photographe qui s'initiera à la vidéo. Il ne s'agit pas de ramener quelques films de vacances où l'on montre ses amis ou sa famille s'amusant, mais bien d'obtenir une image propre, de qualité, avec la possibilité de garder un contrôle absolu sur ses réglages. Il y a quelques années, on aurait sûrement qualifié ce type de matériel de professionnel, mais les amateurs avertis et les experts passionnés sont de plus en plus exigeants.
Le vidéaste y trouve aussi vite son compte : le rendu qu'il cherchait depuis si longtemps à obtenir est au rendez-vous, avec un contraste et une saturation bien plus proche d'une qualité cinéma, le tout dans un boitier moins encombrant qu'une caméra HD professionnelle.


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Des objectifs interchangeables


L'objectif est l'allié incontournable du photographe. Il est aussi logique qu'il le soit en vidéo. L'objectif de reflex est bien différent de celui qui équipe les compacts ou encore les caméras. On trouve bien sûr des objectifs moins bons dans les premiers prix, mais ceux plus spécialisés offrent une qualité inégalable : grand ouverture (f/1.2 à f/2.8), zoom à ouverture constante, longue focale, stabilisation optique efficace, bon piqué avec des détails très fins...



Il existe des zooms qui permettent d'aller du grand angle au téléobjectif, mais le photographe trouvera son bonheur en changeant son objectif en fonction du sujet filmé : un grand angle pour le paysage par exemple, un téléobjectif pour de l'animalier, un standard pour le portrait...chacun pourra ainsi choisir son objectif en fonction de sa spécialité tout en gardant un maximum de qualité là où certaines caméras sont moyennes dans tous les domaines.


La faible profondeur de champ (sujet net et fond flou par exemple) est certainement l'effet esthétique qui intéresse le plus les photographes ou les vidéastes avertis. A cause de son capteur plus petit et son optique qui ouvre moins, la caméra n'arrive pas toujours à obtenir une petite profondeur de champ : il faut zoomer et que le sujet soit près de vous. Les passionnés de vidéos ont pendant longtemps cherché à obtenir ce type de rendu, en adaptant par exemple un objectif photo sur une caméra numérique grâce à un système comme le mini35 ou le pro35.

La mise au point manuelle


Rappelons-le, le reflex n'est pas une caméra vidéo. Même si la technologie progresse, la majorité des appareils ne proposent pas de mise au point automatique en vidéo. C'est un des freins qui empêchent certains de tourner en reflex : en documentaire et en reportage par exemple, où le cadreur doit suivre rapidement une action. De plus la visée au reflex est plus difficile, et la faible de profondeur de champ fausse rapidement la netteté.
Pour faire la mise au point, il existe plusieurs méthodes :

*La loupe de visée, à fixer sur l'écran, est la solution la moins couteuse (de 50 à 450€). Elle permet de s'isoler de la lumière extérieure grâce à un système basique d'oeilleton, et de voir l'image plus grande. Ainsi, il est bien plus aisé de voir si sa mise au point est bien faite. L'autre avantage de ce système est d'offrir un point d'appui supplémentaire lorsque vous visez.


*L'écran déporté est également une bonne alternative. On branche un écran de 7" à 10" sur son boitier, on a alors un retour direct de l'image filmé. Cette solution est cependant plus onéreuse (entre 500€ et 2500€ selon les modèles), en particulier si vous cherchez un écran de bonne qualité branché en HDMI.

Une prise en main difficile


Contrairement aux caméras, les appareils photos n'ont pas de stabilisateur intégré au boitier. Les tremblements du cadreur se font vite ressentir. Sans trépied et sans stabilisateur sur votre objectif, le mal de mer gagne assez rapidement le spectateur.
Bien sûr, avec l'expérience, vous trouverez peu à peu vos repères pour que les vibrations se voient un peu moins, en particulier lorsque vous faites la mise au point en même temps que vous filmez. Cependant, il est très difficile de les atténuer complètement et c'est pour cette raison que les accessoiristes ne cessent de se bousculer sur le marché : crosse-épaule, stabilisateur de type steadycam ou encore poignée de support verticale comme sur les caméras. Même si ces accessoires facilitent la vie du cadreur, ils rendent alors votre boitier aussi encombrant qu'une caméra équivalente. Concrètement, si vous ne faites des vidéos qu'occasionnellement, il n'y a pas vraiment de solution pour améliorer l'ergonomie de votre appareil, surtout si vous prenez en compte le prix souvent excessif de ces objets (à partir de 300€ pour une bonne crosse épaule, 350€ pour un steadycam...).

Quel appareil choisir ?


La première question à se poser est : vais-je faire de la photo avec mon appareil ? La seconde sera : suis-je prêt à emporter un matériel encombrant pour faire mes images ? Si la réponse aux deux questions est négative, peut-être que la vidéo sur reflex ne vous apportera rien de plus qu'une caméra standard.
En revanche, si vous faites de la photographie, et qu'accessoirement vous voulez filmer, la vidéo sur reflex vous procurera des images d'une qualité esthétique incontestable. Vous retrouverez cette texture et ce contraste propres à la photo.
De même pour les vidéastes qui ne sont pas regardants sur l'encombrement, le reflex a des possibilités que peu de caméras proposent à ce tarif. La gestion de tous les paramètres d'exposition est un point très appréciable, et l'image est d'une qualité irréprochable.
Il faudra prendre en compte les fichiers lourds engendrés par la vidéo sur reflex, en s'équipant d'un ordinateur assez puissant. Le problème reste récurrent sur une grande majorité des appareils qui filment en FullHD, caméras comme appareils photos.
Publié par Julien.Achard - Dernière mise à jour le 26 avril 2011 à 14:40 par Julien.Achard
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Sujet 31838 - 10 astuces pour réussir sa photo de profil Facebook

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Pas facile de trouver la photo adaptée à son profil Facebook. Sous un mauvais angle, pas forcément à votre avantage, le visage fatigué, vous n'avez pas forcément choisi la bonne image pour vous mettre en avant.
Voici quelques astuces pour que vos amis vous voient sous votre meilleur jour.



Le portrait posé


Vous avez la chance d'avoir un ami photographe ou vous êtes vous-même plutôt doué.
Profitez-en pour faire quelques portraits posés, en extérieur, en studio, etc. C'est sûrement le meilleur moyen de vous voir sous une belle lumière.
Comme pour la plupart des portraits, privilégiez une focale standard (50-85mm) plutôt que le grand angle qui a tendance à déformer le visage.
Un fond flou a également l'avantage de bien vous détacher du décor. Le noir et blanc est aussi un petit plus qui vous démarquera des autres.


Liens utiles : Philippe Barbosa, Stéphanie Durbic

Votre profil à l'affiche


Sur un tract, encadré dans un musée, sur une affiche ou en 4x3 sur une grande rue de New York, Photofunia vous donne la possibilité d'être enfin la star que vous rêvez d'être (enfin ne vous emballez pas trop quand même, ce n'est qu'une photo). L'avantage est qu'aucune inscription n'est exigée, l'envoi de l'image est rapide et l'utilisation enfantine. De nombreux effets aux choix, il suffit d'envoyer l'image, de valider l'effet et d'enregistrer. Certains effets vous permettent d'écrire n'importe quel texte, votre nom, un slogan ou votre humeur du jour.
 
 

Le portrait découpé


Certains internautes ont su profiter de la nouvelle interface du site. Au lieu de n'utiliser que la photo de gauche, les cinq petites vignettes sur votre mur peuvent servir et se coordonner avec votre photo de profil.
Ces cinq photos sont les dernières images où vous avez été taguées.
Les sites qui offrent ce service, comme Fbcrop ou picscatter sont simples à utiliser et proposent même de mettre eux-mêmes ces images sur votre profil.

Le portrait vintage



Vous avez forcément une âme d'artiste au fond de vous, si si, cherchez bien. Le portrait vintage, façon polaroid ou holga revient à la mode. Les sites de retouche en ligne et les applications pour smartphone fleurissent un peu partout. Transformer ses clichés dans un format original devient facile, avec ces couleurs un peu délavées, le vignettage bien appuyé et tout ce charme propre à cette ère pré-numérique.
Si vous maîtrisez un logiciel de retouche, amusez-vous à le faire vous-même et à doser la quantité d'effets à votre guise.

Lien utile : Alexandre Parrot
 

La série photo


Les photographes en herbe sont rarement en panne d'idée pour s'amuser avec leurs photos de profil. La série photo en est le parfait exemple : utiliser le même cadrage, en se prenant en photo dans un décor différent. Sur la série en exemple, la photographe s'est amusée à se prendre en photo dans différents endroits, mais en conservant un cadrage identique.

Le sportif


Le réseau est aussi une parfaite exposition pour vous montrer sous un autre jour. Vos amis, vos collègues ne vous voient pas forcément lors de vos exploits sportifs. N'hésitez pas à en rajouter un peu, contrôler son image fait un peu partie du jeu aussi.
Choisissez un sport un peu atypique, voire extrême, l'image intéressera plus que si vous faîtes un jogging ou une pétanque (quoique la pétanque a aussi ses fans).

L'artiste


Avec votre instrument de musique ou votre appareil photo, votre âme d'artiste peut être un atout majeur dans votre réussite sociale virtuelle (encore une occasion d'en rajouter un peu).
Que ce soit sur la scène du Stade de France ou dans votre atelier improvisé, une photo de vous en pleine création montrera que vous savez faire autre chose qu'adhérer à des groupes ridicules bourrés de fautes d'orthographes.
Note : Les personnes sur les photos en exemple sont vraiment musiciens.
Liens utiles : Camylou Jimmie, Rémy Choquet, Mélanie Robin

Les vacances


Quoi de mieux que de faire rager ses amis d'un long voyage de 10 jours en Australie ? Partagez donc cette image inoubliable, les pieds dans l'eau avec votre plus beau bronzage. Même si vous avez eu de la pluie pendant tout votre séjour, mettez-la quand même, vos amis se feront un plaisir de se moquer de vos vacances alors qu'ils étaient coincés au bureau.

 
 

La photo de groupe


Facebook est avant tout un réseau social d'amis. Quoi de plus normal que de vous montrer avec votre entourage, lors des différentes sorties auxquelles vous avez participées.
La photo de groupe doit retranscrire la bonne humeur et cette belle cohésion qui régnait à ce moment, une jolie photo souvenir avec de larges sourires est bien plus agréable (en tout cas, c'est qu'il faut faire croire à tous les gens qui n'étaient pas présents).

La caricature


Pour les timides ou ceux qui ne veulent pas montrer leur visage à toute la planète web 2.0, la caricature est une alternative simple et efficace. De nombreux sites proposent de configurer votre propre personnage, façon manga, South Park, Simpsons, etc.

Merci à toutes les personnes qui ont accepté l'utilisation de leur photo de profil pour cet article.
Publié par Julien.Achard - Dernière mise à jour le 25 mai 2011 à 20:45 par Jeff
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Sujet 31942 - Réussir une photo séquence

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Réussir une photo séquence pour décomposer un mouvement


 

La photo séquence existe depuis les débuts de la photographie. En 1878, Eadweard Muybridge décompose les mouvements d'un cheval en galop : "Le cheval de Daisy". A l'époque, il prend une photo de chaque mouvement puis met les images côte à côte. La méthode actuelle reprend le principe de décomposition, mais nous recomposons le mouvement sur une seule et même image. Le tout est d'utiliser les bons outils et respecter quelques règles.



Liens utiles : Site et blog d'Alexandre Parrot.

Les ingrédients




La prise de vue


Pour un premier essai, isolez votre sujet dans un décor neutre, peu chargé. Plus il y a de sujets en mouvements, plus la photo séquence est compliquée. Installez votre matériel, trépied, appareil, etc, faites votre composition avec un cadrage assez large en anticipant le mouvement du sujet.
Le trépied permet surtout de stabiliser son appareil et d'éviter de faire bouger le décor. Lors de la retouche, sans trépied, vous seriez obligé de faire du découpage et de passer plusieurs heures sur votre image.
Pris de profil, le mouvement du sujet est plus facile à décomposer que si vous le preniez de face. Avec l'expérience et quelques essais réussis, vous pourrez aisément choisir un angle plus difficile, mais chaque chose en son temps.
Votre cadre est prêt, attendez que l'action arrive. Commencez à déclencher un peu avant que le sujet entre dans le cadre et attendez qu'il en sorte pour arrêter la rafale. S'il est déjà dans le cadre, déclenchez avant que le mouvement ne commence.

La retouche


Avec Photoshop, The Gimp ou encore Photofiltre, la retouche de la photo séquence est assez basique si vous avez utilisé un trépied. Le principe est de superposer tous les calques, puis d'effacer une partie de l'image où l'action s'est déroulée.


Ouvrez toutes vos images dans le logiciel qui vous intéresse. Ensuite, en prenant la première comme base, copiez chaque image dans l'ordre chronologique de la prise de vue : calque 1-1er mouvement, calque 2-2nd mouvement, etc. Le dernier mouvement est donc celui qui apparait au final, puisqu'il est par-dessus les autres.

Nous effacerons alors la partie où le mouvement précédent s'est déroulé. On peut utiliser l'outil sélection ou lasso puis la touche [Suppr] du clavier, ou bien prendre l'outil gomme et effacer manuellement à la souris (en réglant la taille de la gomme et sa dureté à 100%). N'oubliez pas d'inclure l'ombre du sujet, un élément important qui joue beaucoup sur la réussite de la retouche.


Il suffit après de recommencer la même manipulation sur le calque précédent, et ainsi de suite, jusqu'à arriver au premier calque qui correspondra au premier mouvement de départ.
Il ne vous reste plus qu'à enregistrer votre photo.
Publié par Julien.Achard - Dernière mise à jour le 20 juin 2011 à 10:08 par Julien.Achard
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Sujet 32028 - Photo de mode : les explications d'un photographe professionnel

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Dominique Amphonesinh est photographe professionnel depuis presque 10 ans. Autodidacte, il dispose aujourd'hui d'un studio de 140m² en région parisienne et s'est spécialisé dans la photo de mode, la beauté et la nature morte. Qu'est-ce qui se cache derrière les photos très travaillées de mode que l'on voit partout ? Quel travail derrière ? Dominique Amphonesinh revient sur quelques unes de ses photos, en nous expliquant sa façon de procéder, ses méthodes, sa technique et sa maitrise de la lumière et de l'espace.

Le bougé figé



Dominique, à force d'apprentissage et de travail, maitrise bien cette technique qui demande une certaine rigueur. Le principe est de figer un mouvement, en utilisant une vitesse d'obturation rapide (1/800s par exemple).
Le flash joue également un rôle important pour pouvoir figer dans des conditions d'éclairages difficiles : il dispose ainsi deux sources lumineuses, de chaque côté de la scène, équipées de boites à lumières afin d'adoucir les ombres.
Dans cette série, réalisée pour l'édito d'un magazine, il a cherché à créer un contraste entre l'action figée et l'attitude statique d'un second modèle. Le tout est de trouver le bon mouvement, le bon moment pour déclencher, en fonction de l'espace notamment (plafond bas par exemple, voir l'affiche de Marylin Monroe en fond, etc). Dominique insiste sur tous les détails de la composition, et n'hésite pas à ajouter des éléments s'il le faut, tout en jouant avec un décor parfois capricieux (une lampe au plafond par exemple).

Le bougé figé permet de créer des effets originaux, à partir d'idées simples à condition de choisir les bons éléments. Pour créer ce nuage en suspension, Dominique a utilisé du talc. La mise en place est ici assez longue, entre le maquillage et les essais lumières sans talc. Il ne se donne alors que peu de tentatives : comme le talc se répand un peu partout, il faut nettoyer toute la scène après chaque cliché, refaire le maquillage et tout remettre en place.

Faire vivre la photo avec les reflets



Dans la photo beauté, le regard est l'élément le plus fort, celui qui va faire dégager toute l'expression du modèle. Certains photographes préfèrent camoufler l'éclairage qui peut se voir dans l'iris : Dominique aime au contraire que le reflet soit plus évident, que le regard soit plus intense grâce aux lumières qui viennent renforcer le regard.
Sur la première, il conserve les différentes matières du visage : la peau, grâce à une retouche fine et peu exagérée, les yeux en mettant en évidence l'iris, les cheveux et leur couleur, ainsi que des lèvres roses et non lissées. L'ensemble est éclairé par un seul flash, juste au dessus du visage, couplé à une boite à lumière qui adoucit l'intensité lumineuse.
Sur la seconde, pour laquelle il a obtenu le Master Hasselblad (prix prestigieux délivré chaque année par la marque), il a surtout mis en avant les yeux, grâce à deux éclairages face au modèle, qui créent alors deux bandes lumineuses de chaque côté de l'oeil. Il a ensuite fait ressortir la fourrure en disposant deux flashs en arrière plan. Un travail fastidieux qui se fait au fur et à mesure : chaque source lumineuse est ajustée, l'une après l'autre en préparation, pour obtenir exactement le résultat escompté dans la prise de vue finale.

Faire circuler les regards



Pour cette photo, Dominique a disposé trois éclairages sur l'ensemble de la scène : une sur chaque groupe de personnes, et une troisième au fond pour appuyer le décor. Il s'est surtout concentré sur la disposition de chaque personne, jouant avec la direction du regard de chaque protagoniste. Cette direction est en fait coordonnée avec les éléments du décor, notamment les peintures sur les murs, créant alors une circulation des regards. Le but est en fait d'amener le spectateur à diriger son oeil : on regarde en premier le groupe en avant, plus éclairé, puis on va alors vers la droite de l'image en suivant chaque personnage. Les éléments du décor, chers à Dominique, font partie de l'image, autant que l'attitude des modèles.

Laisser une place à l'improvisation



Lors d'une séance en Croatie, où il réalise plusieurs photos de mode pour son book, Dominique fait plusieurs photos sur un port avec un mannequin. La lumière est dure, le soleil en contre-jour est bien présent. Alors qu'il a déjà commencé à faire ses photos, il repère un groupe d'enfants qui le regarde travailler, attiré par le flash qu'il utilise pour déboucher les ombres. C'est dans ces conditions qu'il décide d'improviser et d'intégrer ces cinq enfants dans la scène, leur demandant de jouer aux méchants.
Contraste fort entre la jeune femme fatale et les mauvais garçons, ils se prêtent au jeu et apportent alors au cliché une histoire différente.
Dans son travail personnel, Dominique n'hésite pas à bouleverser une prise de vue, à intégrer des éléments qui arrivent parfois au hasard : dans la photo ci-contre, alors qu'il travaille sur un projet personnel, la babysitter passe sur le plateau, accompagné de son fils. Sans hésiter, il intègre son enfant dans la composition.

Anticiper et gérer l'espace


L'éclairage, Dominique connait bien grâce à une lourde formation intensive donnée par des grands noms de la photographie professionnelle. Son expérience en nature morte se retrouve même dans la photographie de mode, avec une attention particulière sur les reflets, sur la direction de la lumière, l'éclairage sur chaque partie, chaque élément de l'image (une chaussure, les vêtements, la rambarde de l'escalier, etc).

Sur ces deux images, réalisées au Barrio Latino à Paris, il recherche un agencement optimal entre la lumière, le mouvement des modèles et leur place dans l'espace, afin de raconter une histoire grâce la circulation des regards. Le plus difficile reste le peu de temps laissé au photographe pour faire chaque prise de vue, l'endroit étant ouvert au public à partir de midi jusqu'au soir. L'anticipation est omniprésente : un jour de repérage au préalable, une préparation de chaque scène, de chaque cadrage... et il faut lister les accessoires. Sur place, il faut faire vite et grâce à un assistant plateau, il peut mettre en place chaque flash, faire ses réglages le plus finement possible pour avoir le résultat souhaité. Grâce à son repérage, il connait la disposition du décor et les différents éléments pour avoir une mise en scène intéressante et cohérente, comme un miroir en haut d'un escalier, un canapé, etc. Ce type de prise de vue est un compromis entre une longue préparation et un délai très court pour faire sa photo.

Lien utile : site de Dominique Amphonesinh
Publié par Julien.Achard - Dernière mise à jour le 21 juin 2011 à 18:14 par Yves.Drothier
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Sujet 32123 - Bien préparer son sac photo pour les vacances

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Bientôt l'été... et vos vacances approchent. Vous n'attendez plus que ça : les billets et l'hôtel sont réservés, les visas et les passeports ont été renouvelés, le guide acheté...mais reste encore l'épineuse question de la préparation du sac photo. Quoi prendre ? Quel sac emporter ? Autant de thèmes auxquels il faut bien réfléchir en amont. Voici les points importants à prendre en compte.

Anticipez sur le type de photos que vous allez faire


On ne s'équipe pas de la même manière suivant que l'on va faire un safari photo ou un séjour dans une grande ville : dans le premier cas, on recherchera un téléobjectif pour faire des photos de loin, dans l'autre on privilégiera un grand angle pour prendre les monuments et des photos de rue. Visualisez donc le type de photos que vous allez faire et choisissez votre matériel en conséquence. Voici quelques exemples :

Dressez une liste du matériel que vous souhaitez emporter



Maintenant que vous savez ce que vous allez faire, reste à choisir le bon matériel. Il est inutile, voir déconseillé de tout emporter : cela risquerait de vous freiner dans vos visites ou vos balades. Ciblez votre matériel en fonction de vos besoins, ce qui vous évitera sur place d'hésiter indéfiniment entre deux focales ou deux appareils.

Faites le plein d'énergie


Qui dit voyage, dit souvent besoin d'une plus grande autonomie car vous n'aurez pas toujours l'occasion de recharger vos batteries quand vous en aurez besoin. Pensez alors à prendre au moins deux batteries rechargeables et à vous équiper d'un chargeur universel si vous partez dans des pays qui n'ont pas le même voltage par convention. Pensez aussi si possible à un chargeur raccordable sur allume-cigare, certes le temps de charge est alors beaucoup plus long mais cette fonction peut se révéler salutaire.
Une autre possibilité réside dans les chargeurs solaires, qui permettent de faire des photos en totale autonomie, par exemple lors d'un treck dans le Sahara. Notez que cette solution de dépannage est aussi écologique...

Pensez au stockage de vos photos



Attention : en vacances, vous n'aurez pas toujours le temps ni la possibilité de décharger vos photos sur votre ordinateur au fur et à mesure des prises de vue. Ne serait-il pas dommage de ne plus avoir de place sur votre carte mémoire en plein milieu d'une belle après-midi de découvertes ? Commencez par vous munir au minimum de deux cartes mémoire d'au moins 4Go (elles ne coûtent vraiment plus grand-chose aujourd'hui) et c'est aussi une sécurité au cas où l'une d'elle tomberait en panne. Deuxième solution : si vous ne prenez pas d'ordinateur portable avec vous, vous pouvez utiliser un disque dur de stockage avec lecteur de carte. Certains possèdent même des visionneuses pour trier vos photos.

Remarque : nous ne saurions cependant que trop vous conseiller de doubler la copie de vos photos si vous partez pour un long voyage, en utilisant une solution de stockage en ligne comme la Dropbox ou un site de partage de photos comme Flickr. Ces solutions vous permettront de parer à l'éventualité d'un vol, de la perte ou de la casse de votre matériel de stockage.

Sans oublier les accessoires


Considérez vos accessoires et évaluez s'ils seront indispensables pour votre voyage :

Choisissez un sac adéquat


En plus de tout ce que nous avons déjà mentionné, il faut aussi prendre en compte les affaires personnelles de première nécessité que vous ne manquerez pas de transporter avec vous lors de vos déplacements. En voici une liste non exhaustive :


Voudrez-vous tout porter dans le même sac ou disposer d'un sac pour votre matériel photo et d'un sac à dos pour le reste ? Dans le premier cas vous aurez besoin soit d'un grand sac confortable et compartimenté pour retrouver facilement toutes vos affaires, soit d'un sac à dos normal, dans lequel vous aurez placé une petite sacoche amovible et molletonnée pour votre APN. Cette solution a l'avantage d'être plus discrète et polyvalente, mais le désavantage d'être moins pratique car il faudra à chaque fois que vous voudrez faire une photo, sortir votre appareil de toutes ses protections.
Si vous choisissez un sac dédié uniquement à votre matériel photo, pensez à prendre un mode de portage différent de votre sac habituel de manière à pouvoir porter les deux sacs si besoin.


Article écrit par Cécile Debise
Publié par Julien.Achard - Dernière mise à jour le 30 juin 2011 à 22:42 par Julien.deMiras
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Sujet 32214 - Les accessoires pour réussir ses photos au flash

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Les accessoires pour réussir ses photos au flash

Le flash permet de sauver de nombreuses situations photographiques difficiles : sujet à l'ombre, éclairage ambiant trop faible, appareil photo limité techniquement...pourtant de nombreux photographes se refusent à l'utiliser, trouvant cette lumière peu avantageuse, voire disgracieuse. Cependant, des accessoires dédiés permettent de sortir le meilleur de cet outil fabuleux.

Le diffuseur


L'un des plus gros problèmes du flash, c'est sa brillance sur le sujet photographié. L'éclair est parfois trop fort : le diffuseur permet alors de réduire l'intensité du flash, et d'homogénéiser la lumière blanche, en particulier quand le sujet est trop prés. Sous forme d'embout rigide opaque ou de feuille flexible, il atténue fortement la dureté du flash. Une autre astuce simple consiste à fixer un morceau de serviette en papier devant son flash.
Références : Soft Screen de Lumiquest.

Le réflecteur


Utiliser son flash en réflexion est un bon moyen d'apporter un éclairage ambiant plus puissant. Il faut pour cela que votre flash externe soit orientable (flash de type cobra), et le diriger vers un mur ou vers le plafond. Certains reporters fixent également un bout de carton blanc avec un élastique à la verticale, afin de rediriger un peu de cette lumière vers le sujet. Des accessoiristes ont également conçu des casquettes qui optimisent l'utilisation d'un flash en réflexion.
Références : Midibouncer de Lumiquest.

La boite à lumière


La boite à lumière est un diffuseur optimisé. A l'avant, on retrouve cette surface opaque, comme un calque. A l'intérieur, des surfaces argentées permettent de rediriger un maximum de lumière et de conserver un éclairage puissant. Contrairement au diffuseur, la lumière est mieux redirigée.
Références : Softbox de Lumiquest, Micro Apollo de Lastolite.

 
 

Les filtres couleurs


La couleur du flash ne correspond pas tout le temps à la lumière ambiante d'une scène. C'est d'ailleurs pour cette raison qu'on remarque rapidement si un photographe l'a utilisé ou non. Pour compenser et uniformiser votre éclairage, le plus simple est d'adapter la couleur du flash avec les lampes présentes dans une pièce. Par exemple : avec un éclairage à l'halogène, utilisez un filtre jaune, au néon, un filtre bleu clair, etc. Le filtre gélatine se trouve dans certains magasins photo ou cinéma, Lumiquest commercialise également un kit filtres et fixation.
Références : Fxtra de Lumiquest.
 
 
 
 

Poignée porte-flash


Lorsque le flash est posé juste au dessus de l'objectif, la lumière a tendance à écraser les reliefs. L'absence d'ombres, mêmes douces, aplatit les formes d'un visage par exemple. Pour déporter son flash, on peut utiliser une barrette à fixer sous son boitier grâce à la vis destinée à fixer l'appareil sur un trépied. Il en existe plusieurs types, de la simple barette plate à la poignée orientable.

Le câble de déport


Pour déporter son flash, un câble est indispensable afin de synchroniser le départ du flash et le déclenchement de la photo. Les câbles fabriqués par les marques permettent de conserver la mesure de la lumière et les automatismes (E-ttl, i-ttl, etc). Malheureusement, leur dimension ne dépasse pas les 60cm. Si vous utilisez votre flash en manuel, un câble synchro flash suffit : allant de 2 à 10m, il se fixe d'un part sur la prise du boitier prévue à cet effet, et d'autre part sur le flash. Si votre boitier est dépourvu de cette prise, un petit adaptateur permet d'avoir cette prise sur la griffe porte-flash.
Références : Canon OC-E3, Nikon SC-28, Inter Image, Câble synchro rallonge de Kaiser (3,5 ou 10m).

Sans-fil


Pour déclencher son flash à distance, vous pouvez utiliser un système infrarouge pour environ 30€, fabriqué par Inter Image. Malheureusement, l'infrarouge a quelques défauts : la portée n'est pas énorme et surtout, le signal est très sensible aux interférences. Contrairement aux systèmes Canon et Nikon, qui dépassent les 150€, celui d'Interimage ne conserve pas la mesure TTL. Optez donc pour une utilisation en manuel.
Références : IRTRIG d'Inter Image.
 
 
 
 

Un mini-trépied


Si vous déportez votre flash, il faudra le fixer pour qu'il tienne tout seul. Les photographes de studio utilisent des trépieds dédiés à la lumière. Encombrants, ils sont peu pratiques en extérieur. Le mini-trépied est une bonne alternative, on en trouve de toutes sortes et à tous les prix. Celui de Manfrotto, appelé Trépied de table, coûte environ 25€ et il est évolutif : vous pouvez y ajouter une rotule et une mini-colonne télescopique.
Références : Mini trépied 209 de Manfrotto.

 
 
 

Un fond photo simple


En portrait ou en nature morte, le fond permet de dégager le sujet d'un arrière plan parfois trop présent. Pour créer un fond uniforme, vous pouvez vous orienter vers un papier blanc grand format, trouvable facilement dans un magasin de bricolage ou d'arts plastiques. Si vous voulez investir sans vous encombrer, Colorama fabrique des fonds en PVC d'1m sur 1m30, de différentes couleurs pour une vingtaine d'euros. Le fond est réutilisable, en mat comme en brillant.
Références : Colormatt et Colorgloss de Colorama.
 
 

Le cinéfoil ou blackfoil


Les accessoires pour le flash sont souvent assez chers, surtout pour une utilisation occasionnelle. Le snoot, un façonneur en forme de cône, permet de rediriger la lumière avec précision. Pour en fabriquer un, vous pouvez utiliser du cinéfoil, un papier en aluminium mat, flexible et solide. Le snoot est un exemple, mais vous pouvez vous amuser à fabriquer de nombreux accessoires dédiés à votre flash.
Références : Cinéfoil de Rosco.
Publié par Julien.Achard - Dernière mise à jour le 12 juillet 2011 à 12:14 par Yves.Drothier
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Sujet 32215 - 10 astuces pour maîtriser son reflex Canon

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Vous venez d'acheter votre premier reflex Canon ou vous n'avez pas encore bien pris en main votre boitier : le reflex permet d'affiner avec précision ses réglages d'exposition, les modes de prises de vue, d'adapter de nombreux paramètres en fonction des situations. Nous vous proposons ainsi quelques astuces basiques mais bien utiles pour votre appareil Canon.

Protéger ses photos importantes


En voyage, vous avez pris de nombreuses photos et vous êtes plutôt contents de vos clichés. Vous pouvez protéger chaque image afin de ne pas en effacer une par erreur. Lorsque l'image est bien protégée, une petite clé apparait en bas de l'écran. L'avantage est de pouvoir ensuite effacer vos photos ratées en une seule fois (Lecture > bouton effacer/poubelle > Effacer tout).
Accès : Menu > Onglet Lecture > Protéger > Sélectionnez la photo > Appuyez sur SET.
 
 

Faire une photo de nuit


De nuit, en mode automatique, votre appareil a tendance à déclencher le flash et/ou à faire ressortir un bruit numérique un peu trop présent. Pour contrer ces effets indésirables, passez en mode manuel après avoir posé votre appareil sur un point fixe (un trépied, un muret, etc). Réglez la sensibilité entre 100 et 400 ISO et ouvrez le diaphragme au maximum : ajustez la vitesse d'obturation en dernier, en fonction de la lumière ambiante afin d'avoir une bonne exposition. Déclenchez au retardateur si vous voulez éviter un flou de bougé au moment d'appuyer sur le bouton.
Accès : bouton des modes > M (Manuel) > ISO > maintenir le bouton AV puis tourner la molette (action sur l'ouverture) > relâcher le bouton AV > tourner la molette (action sur la vitesse).

Sur-sous exposer sa photo


La lumière est un peu trop forte, en particulier l'été, entre 11h et 15h. Même si votre appareil est équipé d'une bonne cellule, il arrive qu'il ait du mal à gérer un contraste trop fort entre les ombres et les hautes lumières. Pour sous exposer votre photo, en mode Programme ou Priorité, une échelle d'exposition vous donne plusieurs repères de sur-sous exposition. Vous pouvez ainsi jouer par palier, d'1/3 à 2 diaphragmes pour assombrir, ou au contraire éclaircir votre image.
Accès : une fois la mesure faite (déclencheur à mi-course), tournez la molette à l'arrière de l'appareil (série xxD/xD) ou maintenez le bouton AV à l'arrière et tournez la molette juste devant le déclencheur (série xxxD).

Une série de trois photos à différentes expositions


Prendre trois photos consécutives à différentes expositions permet parfois d'assurer une photo réussie. Cette technique, qui n'est pas sans faille, peut sauver un cliché dans certaines conditions de lumières difficiles. Appelé bracketing, vous pouvez ainsi prendre une série de trois photos : la première est sous-exposée, la seconde bien exposée, et la dernière, sur-exposée.
Accès : Menu > Prise de vue 2 > bracketing > tournez la molette verticale pour sélectionner le niveau de sur/sous exposition.

Une balance des blancs personnalisée



En balance des blancs automatique, il arrive que les couleurs soient légèrement incohérentes, avec une teinte colorée dominante. Un bon moyen d'avoir une couleur juste sur vos images, c'est de régler votre balance des blancs manuellement en attribuant à chaque cliché dans une même ambiance une balance personnalisée.
Accès : prenez une première photo en mode automatique > Menu > Prise de vue 2 > B. blanc person. > Sélectionnez l'image prise > Validez en appuyant sur SET
Réglez ensuite votre balance des blancs sur Balance des blancs personnalisée.

Voir la profondeur de champ


En portrait ou en macro, lorsque vous travaillez avec une grande ouverture (f/2.8 ou f/4 par exemple), la profondeur de champ est réduite. Ainsi, vous pouvez vous retrouver avec un visage dont les yeux sont bien nets, tandis que le nez et les oreilles sont flous. Pourtant, un bouton placé à côté de votre objectif permet de voir pendant la visée si votre profondeur de champ est correcte. Vous pourrez ainsi ajuster votre ouverture afin d'avoir la zone de netteté que vous souhaitez.
Accès : Bouton juste à gauche de l'objectif, en-dessous le bouton qui permet de débloquer l'objectif pour le changer.

Régler en mode rafale


Vous venez de faire des photos de paysage minutieuses, vue par vue, mais vous enchainez avec quelques photos d'action : le reflex vous ouvre alors les portes de la photo de sport grâce à obturateur réactif et rapide. Certains appareils peuvent ainsi monter à plus de 5 images par seconde.
Accès : Bouton cadence (ou drive) > sélectionner le mode souhaité.

Configurer le bouton set


Sur les boitiers récents de Canon, il est possible de configurer le bouton "SET" afin d'avoir un accès rapide à certains réglages : style d'image (profil), collimateurs d'autofocus, qualité d'image (Jpeg fine, medium ou Raw par exemple), etc.
Accès : Menu > Paramètres 2 > Fonct. Personnalisées > 01-SET > Choisir la configuration avec les flèches haut et bas.

Régler son autofocus


Saviez-vous que l'on peut régler son autofocus en fonction de la situation ? En photo de sport par exemple, un autofocus "intelligent" suit le mouvement du sujet. En portrait, un autre mode vous permet de pointer votre sujet, de mémoriser la mise au point puis de faire son cadrage par la suite (à condition de ne pas modifier la distance appareil-sujet).
Accès : bouton AF > sélectionner le type de focus

 
 

Régler plusieurs profils d'image


Netteté, contraste, saturation et teinte couleur : ce sont les quatre paramètres mémorisables et réglables pour chaque profil. Le photographe peut ainsi configurer plusieurs profils, en fonction de chaque ambiance, situation, en jouant sur ces quatre éléments.
Accès : Menu > Prise de vue 2> Style d'image > Bouton SET > Bouton Jump > configurer chaque paramètre.


Enfin, n'oubliez pas de lire le mode d'emploi de votre appareil. De nombreux débutants ne prennent pas le temps d'ouvrir le manuel de l'appareil et passent à côté des principales fonctionnalités de leur boitier. Connaitre son matériel, c'est assurer une partie des ses prises de vue et permet surtout d'exploiter toutes les possibilités d'un reflex.
Publié par Julien.Achard - Dernière mise à jour le 12 juillet 2011 à 09:47 par Julien.Achard
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